Dark Lord, tome 1 : Un démon au collège de Jamie Thomson

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Auteur : Jamie Thomson  – Editions Seuil Jeunesse – Parution : 02/10/2014  – Pages : 300 – Prix : 13,50 € – Genre : fantastique, jeunesse

 

Quatrième de couverture 

Après une chute vertigineuse et inexpliquée, Dark Lord, un prince du mal démoniaque venu d’un autre monde, se retrouve dans une rue de Londres, prisonnier dans le corps d’un garçon de 13 ans. Recueilli par les services sociaux, il est placé dans une famille d’accueil et inscrit dans le collège du quartier. Ayant perdu tous ses pouvoirs, il ne peut réagir, et, en attendant de trouver une solution, il est obligé de se plier aux règlements du collège et aux coutumes étranges et ridicules des adolescents. Mais attention, Dark Lord n’a pas dit son dernier mot, sa vengeance sera terrriiiible !

Il y a des présentations de livres qui vous font vraiment craquer. Grâce à Babelio et à son opération Masse critique j’ai pu découvrir ce livre, à la quatrième de couverture tentatrice! Mouah ouah ouah! (clin d’œil à la lecture).

Mon ressenti :

Pas de déception à la lecture le ce livre, le ton  colle parfaitement à la quatrième de couverture. J’ai donc découvert avec grand plaisir un texte plein d’humour. Le héros Dirk Loyd ,alias Dark Lord, est donc un maxi méchant, qui cherche à dominer le monde, mais qui se retrouve parachuté dans le corps d’un humain (adolescent) de 13 ans. Le temps qu’il réalise la situation, il est placé dans une famille d’accueil. Les premiers pas sur terre de ce seigneur de la mort, sont vraiment tordant, entre sa peur bleue dans les voitures et ses tentatives de magie avortées. Il y a vraiment de quoi se régaler. Ses premiers pas au collège sont aussi tordant, imaginez le maître du mal qui doit se plier à l’autorité des professeurs… J’avoue qu’au deux tiers du livre les mêmes blagues à répétition, les mêmes ficelles utilisées, ont commencé à me lasser. Je me demandais donc, ce que l’auteur allait bien pouvoir trouver pour finir le livre. Eh bien, un bon vieux cliffhanger de derrière les fagots, pas mal du tout.

L’écriture est tout à fait adaptée au public et à l’histoire. C’est bien écrit et avec un humour qui régale petits et grands, sans trop de gros mots. Les petits n’étant sans doute pas sensible, comme moi, à la répétition.

Ce Dark Lord est le grand méchant par excellence, mais je n’ai pas pu m’empêcher de le trouver sympathique, perdu parmi les humains. Et au contact de ses amis (il découvre ce que c’est que d’en avoir), son caractère évolue positivement. Il est un peu difficile, par contre, d’avoir une idée arrêtée sur son entourage, car leur point de vue n’est qu’effleuré.

Des illustrations égrènent le récit et rappellent agréablement celles des livres de Roald Dahl. Mention + pour la carte du début.

Au final, une lecture très amusante, une idée de départ très bien exploitée. Elle ravira les petits, un petit risque d’ennui vers la fin pour les plus grand.

« Je dédie ce livre à la personne la plus géniale que j’aie jamais rencontrée – à savoir, moi-même : Dark Lord. »

n°3 n°56  

Le Pensionnat de Mlle Géraldine, tome 1 : Etiquette & Espionnage de Gail Carriger

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Auteur : Gail Carriger  – Editions : Orbit – Parution :  12/03/2014 – 354 pages – prix :  16,90€ – genre : jeunesse, urban fantasy

 

Quatrième de couverture:

C’est une chose que d’apprendre à faire une révérence comme il faut. C’en est une autre que d’apprendre à faire une révérence en lançant un couteau.

Bienvenue au Pensionnat de Melle Géraldine. Angleterre, début du 19e siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa pauvre môman : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mrs Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady… aussi inscrit-elle Sophronia au Pensionnat de Melle Géraldine pour le Perfectionnement des Jeunes Dames de Qualité.

Mais Sophronia comprend très vite que cette école n’est peut-être pas exactement ce que sa mère avait en tête. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette ; mais elles apprennent aussi à donner la mort, l’art de la diversion, et l’espionnage – le tout de la manière la plus civilisée possible, bien sûr.

Cette première année au pensionnat s’annonce tout simplement passionnante.

 

J’ai découvert la plume de l’auteur lors de ma lecture de Sans âme  (Tome 1 du protectorat de l’ombrelle), une lecture qui m’avait plus sans non plus m’extasier. Comme j’ai apprécié l’univers développé, j’étais curieuse de voir ce que proposerait l’auteur à un public plus jeune.

Mon ressenti :

Grand bien m’en a pris. En effet j’ai suivi avec plaisir les aventures de Sophronia. Trop intelligente pour son entourage, Sophronia démonte tout ce qu’elle trouve chez ses parents. En plus elle lit, n’aime pas porter des robes… Sa mère est donc ravie quand on lui propose d’inscrire sa fille au Pensionnat de Melle Géraldine pour le Perfectionnement des Jeunes Dames de Qualité. Nous allons vite découvrir que ce pensionnat est en fait une école pour espionne et j’ai suivi avec joie les différents enseignement que Sophonia reçoit dans une espèce de bateau volant à vapeur… Actions et intrigues sont au rendez-vous. Sophronia va démontrer que ses défauts pour les uns, s’avèrent des qualités pour les autres et des avantages dans tous les cas.

Le ton du récit est léger et correspond parfaitement au public et à l’histoire. L’auteur nous projette dans un univers steampunk où engrenages et dentelles font bon ménage, sur un fond de vapeur. Le récit est bien rythmé et l’on prend un réel plaisir à la lecture même si la fin est assez attendue.

Gail Carriger nous propose une fois de plus une héroïne au caractère bien trempé et à l’intellect développé, une héroïne comme je les aime ! Curieuse et dégourdie, elle est la candidate parfaite pour faire une espionne. Contrairement à ses camarades de classe, elle fait fi des convenances et ne tient pas compte des classes sociales pour se lier d’amitié (elle est trop cool!). Ses amis offrent une belle palettes de personnages secondaires avec du caractère.

 Au final, une lecture très divertissante et agréable, avec une héroïne qui a tout pour plaire. On se prend vite au jeu des aventures de Sophronia, dans un univers très steampunk. Je vais continuer à suivre la série avec intérêt.

 

D’autres avis chez : PhookaMylène

n°15 n°2

 n°55  n°1

Incription au Challenge jeunesse / young adult #4I

Après une première inscription réussie, objectif 10 livres, objectif atteint!

J’ai décidé de me réinscrire pour la nouvelle édition en conservant le même niveau à savoir : Catégorie 1 : Aux frontières du rêve => Au moins 10 ouvrages.

Le challenge se déroule du 1er octobre 2014, soit jusqu’au 30 septembre 2015. Toutes les informations sont disponibles chez Mutinelle et Kalea et les inscriptions se font sur leur blog.

 

Mes chroniques pour le précédent challenge :

1. Le Livre de Saskia tome 3, Enkidare de Marie Pavlenko

2. Carnet de voyage en Gitanie d’Emmanuelle Garcia

3. La Fille-Sortilège de Marie pavlenko

4. Aquatilia tome 1, Le secret de Thelma de Bérangère Tosello

5. Engels Düster 1.0 de Helka Winter

6. Keleana l’assassineuse tome 1 de Sarah J. Maas

7. Insaisissable tome 1, Ne me touche pas de Tahereh Mafi

8. Pickwik tome 1, Le Vers Galant de Eva Giraud

9. De l’autre côté du Mur de Agnès Marot

L’Apprenti d’Araluen, tome 05 : Le Sorcier du Nord de John Flanagan

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 Auteur : John Flanagan – Edition : Ldp Jeunesse  – Parution : 19/09/12 – 352 pages – Prix : 5,90€ – Genre : jeunesse, fantasy

Quatrième de couverture :

Will, devenu Rôdeur, a reçu sa première affectation : Seacliff, une île paisible.

Mais un équipage skandien, venu piller la côte, va mettre à rude épreuve ses talents de guerrier et de diplomate.
Peu de temps après, un message de Hait l’expédie à Norgate, un fief situé au nord du royaume: le seigneur Syron est tombé malade et d’étranges rumeurs de sorcellerie circulent.
Will et son amie Alyss soupçonnent Orman, le fils du seigneur, de chercher à s’emparer du pouvoir par des moyens criminels…
Will, en digne serviteur de l’Ordre, saura-t-il affronter les terreurs du bois de Grimsdell et déjouer les pièges que lui tendent des apparences trompeuses ?

 

Ma lecture du quatrième tome date d’il y a deux ans, depuis j’ai eu le temps d’en oublier un peu l’histoire et d’en garder un bon souvenir. A la relecture de ma chronique des tomes 1 à 4, je me rend compte que le tome 4 semblait m’avoir un peu ennuyé. Ma vision de la littérature jeunesse a sans doute changé du fait de lecture plus nombreuses depuis.

 

Mon ressenti :

J’ai donc commencé ce cinquième tome comme une première lecture et avec un à priori positif. Il s’est passé quelques années dans la vie des héros, entre le tome 4 et le 5, ce qui est plutôt marrant puisque plus de deux ans se sont écoulés entre mes deux lectures. Le premier tiers du livre nous présente Will, qui a grandi et qui est devenu un Rôdeur. Cela m’a rappelé les grandes lignes de l’univers d’Araluen et tombait fort à propos. Même si « l’ordre » des rôdeurs est assez classique dans son fonctionnement, il me plaît beaucoup avec ses héros mystérieux. L’histoire est entraînante et l’on prend plaisir à suivre les aventures de Will. Sa première affectation s’annonçait tranquille, mais cela n’a pas duré. Le suspens dure jusqu’à la fin et même quelques dénouements sont attendus, l’histoire nous réserve quelques surprises.

L’écriture est tout à fait adaptée à un jeune public. Et même si elle est assez simple, elle plaira également aux plus grands.

Will a grandi.  Même s’il représente un peu le stéréotype du gentil héros fringuant, qui n’abandonne jamais ses amis, on prend plaisir à se prendre d’affection pour lui. Son amie Alyss est aussi une parfaite petite héroïne, téméraire et intelligente. il ne manque plus qu’Horace pour compléter leur trio, mais on ne le voit peu dans ce tome.

 Un bémol concernant la fin qui n’en ai pas vraiment une et qui impose l’achat du 6ème tome pour avoir le fin mot de l’histoire.

Au final, une lecture que j’ai repris avec beaucoup plus de plaisir que lorsque j’avais terminé le tome précédent. Une histoire pleine d’entrain avec des héros attachant. Parfaite pour les enfants.

N°10 N°40 10/10

De l’autre côté du Mur de Agnès Marot

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 Auteur : Agnès Marot  – Les éditions du chat noir – Parution : 01/09/13 – 302 pages – Prix : 19,90 – Genre : young adult

 Quatrième de couverture :

Pour Sibel qui se consacre entièrement à la danse, le quotidien est un perpétuel ballet. Pourtant, tout bascule le jour où son lien à l’Art est coupé : on l’isole de ses sœurs, on lui refuse l’existence qu’elle aime tant dans cette communauté composée exclusivement de femmes. En tâtonnant pour retrouver tout ce qu’elle a perdu, elle entend des rumeurs, découvre des secrets propres à bouleverser sa conception du monde.
Mais alors, si la vie n’est qu’un immense théâtre, pour qui Sibel danse-t-elle ? Et surtout, que se trame-t-il en coulisse ?
Peut-être cet étranger au sourire narquois qui se définit comme un « homme » et ne lui parle que de Science pourra-t-il lui apporter des réponses. L’aidera-t-il à franchir l’enceinte qui délimite l’univers qu’elle a toujours connu ?
Découvrez le mystère qui se cache là-bas, de l’autre côté du mur…

16/16  4/4

Mon ressenti :

Le début de l’histoire est très efficace, car elle happe le lecteur. On se retrouve à suivre cette jeune danseuse, Sibel , en s’interrogeant : pour qui danse-telle, où est-elle ? Comme l’héroïne, nous allons découvrir peu à peu la société dans laquelle elle vie, et ce qu’elle cache. Et c’est là tout l’intérêt de ce livre, cette société construite pour être une utopie avec ses coulisses peu reluisantes. Pour faire fonctionner ce microcosme, les maîtres des lieux ont établi de nombreuses règles. Celles-ci peuvent sembler étranges au départ, par exemple : le toucher est interdit, mais elles ont toutes une explication. En interdisant le contact humain, le développement de sentiments amoureux ou d’affection doit être limité et par conséquent la peine ou les conflits évités… Ou encore, pour contrôler les naissances, hommes et femmes vivent séparés.

Cependant même si ce concept est intéressant, il n’est pas logique à 100%. J’ai trouvé peu crédible que la curiosité puisse être supprimée juste en interdisant aux enfants de parler. Comment imaginer des humains se satisfaisant de vire comme des souris en cage ? La question, certes, reste entière, car pourquoi cela ne serait-il pas crédible quand ils n’ont rien connu d’autres ?

Il y a un postulat  auquel  je n’ai pas du tout adhéré : les femmes se consacrant à l’art et les hommes aux sciences. J’ai trouvé cela terriblement réducteur et rétrograde. D’ailleurs pourquoi les filles ont des cours de maquillage, si ce n’est pas quelque chose qui leur sert à développer un art ? Ceci dit, cela est la décision des maîtres, mais cela me hérisse le poil.

Enfin, un petit bémol concernant la découverte des sentiments amoureux. Je n’ai pas trouvé captivant la découverte du premier baiser et l’on peut se demander (ou pas) si un couple s’embrasserait sans avoir jamais vu personne le faire (la question métaphysique du jour).

Au final, l’histoire est très bien menée, dans un monde où les postulats de construction de la société sont très intéressants. Un point négatif sur les stéréotypes définissant les filles et les garçons, qui m’ont déplu.

  n° 35     n° 9  n°10