Pickwik, tome 1 : Le Vers Galant de Eva Giraud

 

ID :

 Auteur : Eva Giraud  – Edition : Edilivre – Parution : juillet 2012 – 286 pages – Prix : 24€ – Genre : jeunesse, fantastique

 Quatrième de couverture :

Geneviève et David emménagent à Pickwik, un charmant petit village très loin du brouhaha de la ville et des gens pressés. Mais entre un inventeur loufoque comme voisin, un maire qui change de personnalité au moindre stress, un chat psychopathe et des habitants tous plus délurés les uns que les autres, peut-être leur sera-t-il difficile de s’adapter à cette nouvelle vie. Surtout avec cette histoire de coccinelle, emblème de Pickwik et ardemment recherchée par le Club des Pipes : si David semble apprécier ce petit coin perdu, Geneviève, elle, se demande si le village n’est pas l’annexe d’un asile de fous…

13/16  3/4

Mon ressenti :

Je me suis très rapidement laissée entraîner par l’atmosphère doux dingue de ce livre. Tout n’est bien entendu pas crédible à 100%, mais cette lecture a fait ressortir mon âme d’enfant. Imaginez l’arrivée d’un couple venant de la ville dans une campagne féerique, avec des maisons de toutes les couleurs, un voisin qui a des nains dans son jardin, qui sortent des parapluie quand il pleut, un tandem dont la sonnette ne sonne pas mais projette des paillettes ? Une histoire d’amour rocambolesque  et amusante entre le facteur et la propriétaire de l’auberge… Bien entendu le village de Pickwik a tout d’un village imaginaire, mais bien sympathique et, qui m’a laissée rêveuse. Un élément cependant ne cadre pas, les personnages fument en permanence ce qu’ils appellent des « bâtons« , fausses cigarettes inoffensives. C’est si fréquent que cela en devient choquant  dans un livre pour enfants.

Cette atmosphère très bien décrite par l’auteur m’a donc séduite. Le gros bémol est qu’il n’y a pas vraiment de grande histoire dans ce livre. L’auteur nous narre des scènes des la vie quotidienne, des petites intrigues, mais au delà de ça il n’y a pas de grande histoire et quand on referme le roman, on se demande quand est-ce qu’il va se passer quelque chose.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Geneviève, la nouvelle arrivée. Son caractère est souvent décrit comme étant moins plaisant que les autres, car elle est sarcastique. C’est pourtant ce qui m’a plu. En effet, qui ne regarderait pas un peu de travers des voisins avec de drôles de lubies, un chat qui semble comploter contre vous… Elle m’a semblé justement très seine d’esprit et pas du tout rabat joie.

 Au final, une lecture qui me laisse perplexe. Si elle m’a enchantée par son aspect un peu féerique, elle m’a déçue par son manque d’histoire et le traitement de certains éléments.

  n° 34     n° 8 n°9

Keleana l’assassineuse, tome 1 de Sarah J. Maas

ID :

Auteur : Sarah J. Maas – Édition : La Martinière Jeunesse – Parution : 05/09/ 2013 – 503 Pages – Prix : 16€ – Genre : Fantasy, Young Adult

Quatrième de couverture :

Au royaume d’Adarlan, seule la secte des Assassins ose encore s’opposer au pouvoir du roi. Keleana, la plus célèbre assassineuse du pays, a été condamnée aux travaux forcés. Pour gagner sa liberté, elle doit combattre dans un tournoi à mort dont l’unique survivant devra servir le roi pendant quatre années. Mais les concurrents, l’un après l’autre, sont éliminés de façon mystérieuse et Keleana sent son tour venir. Manifestement, d’obscures forces magiques ressurgissent dans la cité royale et la jeune fille, pour sauver sa peau, devra trouver des alliés à la cour même du roi. Et jouer de toutes les armes dont elle dispose. Son entraîneur, le capitaine Chaol, et le prince Dorian qui l’a prise sous son aile sont-ils dignes de confiance ? En tout cas, ils ne sont pas insensibles à ses charmes…

Souvent je me méfie des buzz autour des livres young adult, tout en restant très curieuse. J’ai eu la chance de gagner Keleana grâce aux Editions de La Martinière, une bonne ocasion pour voir si j’adhérais aux échos ambiant très positif.

Mon ressenti :

Dès le départ j’ai été plus qu’agréablement surprise car j’ai été littéralement entraînée par le récit. L’écriture est très facile à lire et très efficace. L’auteur nous embarque donc sans difficulté dans les aventures de cette « assassineuse » hors du commun. Le nom fait un peu bizarre au début, mais on s’y habitue très rapidement (mais c’est quand même bizarre comme traduction…). Le rythme est endiablé, ce qui va bien pour un roman young adult.

Il faut dire que l’héroïne a tout pour plaire : du caractère, des talents de tueuses (je commence à réaliser que j’aime beaucoup ce genre de personnage) et un coeur fragile planqué sous des tonnes d’ironie et de hargne. On peut certes s’interroger sur ses étonnantes capacités pour ses 18 ans, mais j’avoue avoir été bon public. Après tout c’est de la Fantasy, l’auteur peut fixer ses propres règles. Deux hommes prennent une place importante dans l’entourage de Keleana : Dorian, le prince et Chaol, le maître d’arme. J’ai forcément un petit faible pour celui-ci. Il y a également de très nombreux personnages secondaires, qui on le comprend, auront un rôle important à jouer dans les tomes suivants.

Au final, une lecture très divertissante et entraînante, très bien dans son genre. Elle ne fait pas avancer la réflexion sur la course du monde, mais justement elle ne vous donnera pas de mot de tête. J’ai hâte de lire la suite, car beaucoup d’élément ont été donnés qui promettent des révélations passionnantes (notamment sur la magie, les rebelles) !

D’autres avis chez : Ptitetrolle, Book en stock

 n° 26     n° 6 n°5

Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas de Tahereh Mafi

ID :

Auteur : Tahereh Mafi – Édition : Michel Lafon poche – Parution : 07/05/14 – 430 Pages – Prix : 7€ – Genre : SF, Dystopie, Young Adult

Quatrième de couverture :

“Ne me touche pas” je lui murmure. Je mens mais ne lui dis pas. J’aimerai qu’il me touche mais ne lui dirais jamais. Des choses arrivent quand on me touche. Des choses étranges. De mauvaises choses. Des choses mortelles.
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse pour un accident. Un crime. 264 jours sans parler ni toucher personne. Jusqu’au moment où un gardien vient partager sa cellule. Derrière sa nouvelle apparence, elle le reconnaît : c’est Adam, celui qu’elle aime en secret depuis toujours.

 

Ce livre avait fait pas mal de battage dans la blogosphère et lors de la venue de l’auteur au salon du livre de Paris. J’étais donc très curieuse de le découvrir.

Mon ressenti :

Le tout début de l’histoire m’a intriguée. Une jeune fille enfermée depuis près d’un an, sans parler, sans voir un être humain. Il y avait de quoi faire un bon début d’histoire. Malheureusement, très rapidement, après l’arrivée de son compagnon de cellule, l’histoire s’est fixée sur la romance, qui va rester prédominante pendant 250 pages. Même si parfois mon cœur de midinette s’émeut, là ce ne fût pas le cas. Les 70 dernières pages ont un peu (mais juste un peu) rattraper cela, en  développement l’histoire par la découverte du monde extérieur, l’apparition de nouveaux personnages. Mais ces quelques miettes ne m’ont pas suffit.

J’ai donc eu du mal avec des pages et des pages à lire : touche moi, non il ne faut pas, je veux qu’il me touche, j’aimerais qu’il me touche, oh il me touche… Le texte présentait également quelques incohérences. L’héroïne parlait à peu près bien et tout à coups les négations disparaissaient, « je te » devenait « j’te ». Un autre point qui m’a fait tiquer, est la façon dont Juliette parle à son geôlier, elle le tu-toi et, est très familière, comme s’il était  quelqu’un qu’elle connaissait depuis très longtemps, bizarre.

Les descriptions des personnages ne m’ont pas parmi de m’en faire vraiment une idée. On comprend que la vie de Juliette jusqu’à présent a été horrible, mais je n’ai pas réussit à avoir d’empathie pour elle. Quant à Adam, on comprend surtout qu’elle veut le toucher. Bref, je ne me suis pas sentie concernée par les personnages.

Au final, une lecture qui s’est avérée pénible sauf au tout début et à la fin. Une romance à laquelle je n’ai pas accrochée. Certes j’aimerais savoir ce qu’il se passe après, mais pas au risque de lire le second tome.

 n° 27     n° 7 n°6

La Fille-Sortilège de Marie Pavlenko

 

ID :

Auteur : Marie Pavlenko – Éditions Le Pré aux clercs, collection Pandore – Parution : 11/03/2013 – 427p – Prix : 16 € – Genre : Fantasy, jeunesse

Quatrième de couverture :

« Six clans, six magies, six pouvoirs. Un destin. »
Six Clans dirigent la Cité. Chacun possède une Magie qui commande aux éléments ou aux êtres vivants. De leur union dépend l’équilibre. C’est pourquoi durant la Fête des Échanges, les adolescents sont soumis à des épreuves, en vue d’être initiés. Parce qu’elle a échoué, la jeune Érine est bannie, loin de sa famille et de son Clan. Condamnée à survivre dans la zone d’exil, elle va bientôt découvrir le sombre secret de la Cité. Et le terrible complot qui menace de la détruire.

 

J’avais adoré Le livre de Saskia, la trilogie écrite par Marie Pavlenko. J’ai donc logiquement craqué pour ce « one shot » qui dormait depuis dans ma liseuse. Heureusement Ptitetrolle est passée par là et m’a proposé de le lire dans le cadre de Livra2 pour pal’addict.

 

Mon ressenti :

Une fois de plus je me suis fait avoir en ouvrant un livre de Marie Pavlenko! Pourquoi ? Parce qu’en commençant un de ses livres le soir, vous n’êtes pas prêt de vous coucher… Il m’a suffit de quelques pages pour être embarquée dans l’aventure d’Erine. Le livre débute alors qu’elle est en plein travail, elle déterre des cadavres pour gagner sa vie. On ne sait pas alors qu’elle est sa vie, son passé… A travers elle, le lecteur découvre la structuration de la cité avec ses six clans et les hors clans. Une mécanique qui semblé bien huilée, mais qui va vite déraper. On se retrouve facilement pris dans les aventures d’Erine qui sont trépidantes jusqu’à la fin. Une fin surprenante, car l’auteur n’a pas choisi le choix le plus simple. Mais chut, je n’en dirais pas plus.
Je ne sais pas quel est le secret de l’auteur, mais ce livre se lit tout seul. La lecture est très fluide, sans que cela soit au détriment de l’histoire ou du cadre. Tout est très bien décrit. Et même si ce récit est classé en jeunesse, il est passionnant pour les adultes.

Il y a des personnages qui sont vraiment attachant comme Erine, mais aussi son protégé Arkadi. Erine a choisi de changer de vie, ce choix n’a pas abouti comme prévu, mais elle est forte et a réussi à faire face. Même si la vie est très dure, elle veille sur Arkadi, un autre hors clan. Lui a été banni par sa famille car il avait un bras difforme. Il m’a fait penser à un chaton abandonné, attachant et plein de vie. Mais chaton deviendra grand. Il y a encore de nombreux autres personnages, qu’on aura envie d’aimer ou de détester.

Je crois que le moment que j’ai préféré est le début du livre car c’est là que l’on découvre l’univers de cette cité et ses différents protagonistes. Je me suis immergée, j’ai découvert les rues, les ruelles en suivant Erine. J’ai imaginé les couleurs, les odeurs, j’ai voyagé.
Au final, une lecture passionnante, addictive. Mais attention, car il est très difficile de reposer ce livre. Seul regret, qu’il n’y ait pas de suite.

 

D’autres avis chez : Ptitetrolle, Lelf, LicorneDup, …

 N°7 

 N° 18   N°4   N°2

 

 

Aquatilia, tome 1 : Le secret de Thelma de Bérangère Tosello

ID :

Auteur : Bérangère Tosello – Edition : Bérangère Tosello – Parution : 18/08/2013- 392 p – Prix : 16,98€ – Genre : Fantasy

Quatrième de couverture :

Au cœur d’une immense cavité sous-marine demeure Aquatilia, paisible cité aquatique. C’est en ces lieux que des sirènes, hommes et femmes, vivent en toute quiétude, isolées du reste du monde. L’essence de leur vie d’immortels consiste en la méditation, à laquelle ils dispensent tout leur temps d’éveil. Les habitants d’Aquatilia ont pour but de visiter à distance d’autres lieux ou cités aquatiques par voyage astral, via leur âme. Tous travaillent avec le plus grand des plaisirs. Tous, à l’exception de Thelma. Depuis son plus jeune âge, cette sirène ne partage pas les mêmes envies que les autres et s’éloigne chaque jour, dans le plus grand des secrets, de sa cité sous-marine. Elle passe ainsi ses journées sur une petite île déserte qu’elle affectionne tout particulièrement. Cependant, à mesure que les jours défilent, le cœur de Thelma se ternit. Seule sur la plage, elle songe à une autre existence et n’assume plus ce secret qui la ronge au quotidien. Pourtant, l’idée d’abandonner Aquatilia, en particulier Artemus, son patriarche, et Dant, son ami, lui est impossible… Mais par une paisible matinée, tout bascule. Après avoir quitté sa chambre et regagné son île, Thelma fait une incroyable découverte… Le secret de la sirène sera alors plus que jamais menacé. Saura-t-elle malgré tout le préserver ? Et quel pourrait être le prix de braver ainsi l’interdit ?

 

 Lecture n° 1

Mon ressenti :

Je parlais il y a peu des bonnes ou mauvaises surprises, que pouvait avoir un lecteur en découvrant un livre. Là autant vous le dire, elle fût plutôt négative. J’ai trouvé le début du récit pas très bien écrit. Certes le livre est classé jeunesse, le texte peut donc être plus simple, mais il doit rester bien rédigé. L’écriture s’est ensuite améliorer et j’ai suivi avec plaisir l’histoire de la sirène Thelma pendant une cinquantaine de page. Puis le récit est devenu très pesant, avec des digressions qui n’apportait rien à l’histoire et qui faisait penser à du remplissage. J’ai donc attendu la fin pendant un bon bout de temps, histoire d’en terminer avec cette lecture.

L’histoire aurait pu être intéressante (la vie des sirènes dans les océans), bien que l’idée des sirènes en méditation pour découvrir d’autres sites, tous les après-midi me semble un peu bizarre. Mais vous l’aurez compris, le style ne m’a pas du tout plus.

Concernant les personnages, nous avons Thelma, l’héroïne sirène, qui s’en fiche de détruire son village sous-marin pour faire ce qu’elle veut … Bonjour l’exemple. Il y a Constantin le gentil pirate (qui aime bien le poisson apparemment). Il y a aussi le meilleur ami amoureux, le patriarche, mais surtout tout le village de sirène qui ont l’air d’être dopé au bonheur comme les teletubbies.

Au final, une très belle couverture pour une lecture qui s’est avérée pénible pour moi. Je n’ai pas du tout accroché à l’écriture et à l’histoire.

 n°12    n°3