Carnet de voyage en Gitanie d’Emmanuelle Garcia

Présentation de la maison d’édition :

Tsiganes, Rroms, Gitans, Manouches, Bohémiens, Yéniches, Voyageurs… Qui sont ces nomades qui posent tant de questions aux différents pays d’Europe ? Histoire, modes de vies, idées reçues, arts, religion… À partir de 9 ans.

Emmanuelle Garcia aux textes et Stéphane Nicolet aux images, sont accompagnés aux images par les enfants de l’école de l’Alba, de la 6e Segpa du collège de La Force, et des familles des aires d’accueil du Bergeracois.

 

Je m’essaie de temps en temps à la littérature jeunesse. La couverture de ce livre m’a beaucoup plu lors du dernier Masse Critique de Babelio (oui je choisi des livres du fait de leur couverture) et j’ai eu la chance d’être sélectionnée.

 

 Mon ressenti :

La forme de ce livre change complètement des livres classiques. Sur le modèle des carnets de voyages, des bribes de textes accompagnent des illustrations de Stéphane Nicolet, incluant des dessins des enfants de plusieurs écoles. Plus qu’un livre c’est tout un projet éducatif qui est présenté. Il est accompagné d’un poster présentant une nouvelle inédite de Didier Daeninckx. Il existe également une exposition itinérante.

Ce format de carnet de voyage est judicieusement choisi puisqu’il traite des voyageurs. Je me suis laissée emportée par les notes, les couleurs, les dessins. Point de rêverie, le thème abordé étant grave. Certes la vie des tsiganes est présentée, pleine de couleurs et de musiques, mais surtout pleine de préjugés et de persécutions. J’ai lu avec intérêt les différents textes et j’ai appris de nombreuses choses, comme le fait que les « voyageurs » avaient un carnet de circulation à faire signer par la police tous les 6 mois ! J’en suis sidérée.

Utiliser la parole des enfants est habile; même si le livre est destiné à un public jeune, il peut apprendre beaucoup aux adultes. Et quoi de mieux que la voix des enfants pour poser les questions qui fâchent ?

J’ai accueilli avec plaisir la nouvelle Le bingo du jour de l’an, après avoir lu le carnet de voyage. Elle est très drôle et m’a mis du baume au cœur.

Le détail qui fait sourire : des dessins de hérisson un peu partout dans le carnet.

Au final : une lecture, bien que jeunesse, pas forcément facile. Nous avons tous des choses à apprendre sur les tziganes. Par contre suivant l’âge du lecteur, je pense qu’il faudrait l’accompagnement d’un adulte pour discuter de la lecture.

 

 « Que vous aimiez Jean d’Ormesson. ou Erri de Luca.,Platon. ou Les gens heureux lisent et boivent du café.Babelio vous invite toute l’année à jouer à des quiz littéraires. et découvrir des livres. » 

n°2

A comme Association, tome 1 : La Pâle Lumière des ténèbres d’Erik L’Homme

Quatrième de couverture :

Prénom : Jasper. Age : 15 ans. Description : grand, maigre, peau blafarde et yeux charbon. Profession : agent stagiaire à l’Association et lycéen (à ses heures perdues). Signes particuliers : pratiques la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Aime : les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l’Agent stagiaire Ombe. Mission : démanteler un trafic de drogue chez les vampires.

Apparemment voilà un livre qui se classe dans les incontournables en  jeunesse, écrit par des français. En effet, le projet a été travaillé par Eric L’Homme et Pierre Boterro. Celui-ci a signé le tome 2 et le tome 4. Eric l’homme a décidé de poursuivre le projet après sa disparition. 

Mon ressenti :

Le récit à la première personne embarque immédiatement le lecteur dans les aventures de Jaspert. J’ai suivi cet adolescent sympathique dans ses pérégrinations et ses enquêtes surnaturelles. L’histoire est assez courte, n’oublions pas le public jeunesse, un peu trop courte pour une adulte, signe que j’ai apprécié du début à la fin.

Le style est tout à fait adapté au public, mais jamais abêtissant. Le je omniprésent et les dialogues donnent beaucoup de vie au texte, ce qui est parfait pour un livre d’aventures jeunesse.

Jaspert est vraiment chouette, il a beaucoup d’humour, une bonne dose de curiosité, qui n’est pas sans danger d’ailleurs. J’ai envie de savoir comment il va évoluer et grandir. De nombreux personnages secondaires laissent présager des développements ultérieurs intéressants : Ombe, un autre agent stagiaire, mais une fille, Walter le chef, le sphinx qui s’occupe des réserves, la mère de Jaspert sorte de sorcière new age…

Tout le livre est sympathique, mais j’ai particulièrement apprécié les visites de la réserve, pleine de mystères et d’ingrédients bizarres et avec un gardien, surnommé le sphinx vraiment intrigant.

Au final, une lecture agréable, une bonne histoire pleine d’aventure, pas moralisatrice. Un très bon roman jeunesse, qui me donne envie d’en lire une version pour adultes.

 Session 17 : Lumière

Charlie et la chocolaterie de Roald Dalh

Quatrième de couverture :

Le métier de visseur de capuchons de tubes de dentifrice ne permettait pas à Mr Bucket de subvenir aux besoins de sa nombreuse famille : Mrs Bucket son épouse, grand-maman Joséphine et grand-papa Joe, grand-papa Georges et grand-maman Georgina. Sans oublier son fils Charlie dont le rêve le plus fou était de manger du chocolat! Aussi quelle ne fut pas l’émotion du jeune garçon en apprenant que Willy Wonka invitait cinq enfants à visiter sa merveilleuse chocolaterie, la plus célèbre du monde entier. Les cinq enfants qui découvriraient un ticket d’or caché dans cinq bâtons de chocolat.

J’ai reçu ce livre lors d’un swap spécial Tim Burton. Étant un livre pour enfant il ne m’attirait pas plus que ça. Heureusement Livra’deux pour Pal’Addict édition 3 est passée par là. Ma binôme Nadajou me l’a proposé et c’était parti pour la lecture. En cette période de fête j’ai trouvé cette lecture appropriée.

 

L’histoire en quelques mots

La famille de Charlie est très très pauvre. Le chocolat est donc une denrée très rare. Mais par une grande chance, Charlie gagne le droit d’aller visiter la magique et énorme usine de Willy wonka, grand confiseur.

 

Mon ressenti

Le début du livre dépeint la pauvreté de la famille de Charlie. Il place l’importance de l’usine de fabrication de chocolat et autres confiseries dans la vie de Charlie. Nous sommes tout de suite plongé dans cette univers ou le chocolat est le produit de luxe ultime pour le pauvre petit Charlie.Comme c’est un conte pour enfant cette misère très profonde ne semble pas si grave, ce qui peut faire un peu bizarre. La suite du livre est entraînante. Malheureusement j’ai trouvé la fin un peu brutale avec un happy end vite expédié.

Le style est adapté aux enfants, mais n’est pas bêtifiant, la lecture a été agréable et très fluide. L’auteur décrit avec beaucoup d’humour les travers de caractères des humains, qu’ils soient enfants ou adultes.

J’ai adoré le personnage du grand-père Joe qui accompagne Charlie dans la visite de l’usine. Ce papy rigolo est très attachant. Par contre j’aurais aimé que le personnage de Willy Wonka soit plus développé, ses agissements restent très mystérieux.

J’ai rêvé à la lecture des descriptions des différentes salles de l’usine, en amatrice de sucrerie et de chocolat j’aurais voulu y être !

En conclusion, eh bien c’est vraiment un livre pour enfant, donc court, un brin gentillet et avec un peu de morale. A faire lire aux enfants pour le rêve et l’humour ou bien à lire à vos enfant le soir !