World War Wolves Tome 1 : Dieu a de l’humour de Jean-Luc Istin, Kyko Duarte, Ellem

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Scénariste : J.L. Istin, Dessinateur : Duarte, Coloriste : Ellem- Édition : Soleil productions, Soleil French Comics- Parution : 18/06/2014 – 112 Pages – Prix : 14,95 € – Genre : Comics , fantastique

Quatrième de couverture :

Frappée par un mal extrêmement contagieux d’une nature indéfinie, une grande partie de la population américaine s’est progressivement transformée en hordes de lycanthropes.

Les survivants, fuyant les grandes villes infestées, se sont regroupés en communautés autonomes. Se déplacer en dehors de ces refuges c’est flirter avec sa propre mort…

Au fil du temps, les loups aussi s’organisent et une nation se met en place. Une nation dont la nourriture est l’Homme. 

 

Quand Babelio a proposé ce comics en masse critique j’ai été conquise par la couverture, un WWZ à la sauce loup-garou et français! Merci à Babelio et à Soleil de m’avoir permis de découvrir ce titre.

 

Mon ressenti :

Dans ce comics, ce qui m’a rapidement marqué, ce n’est pas le dessin, mais le scénario. Certes la couverture nous met dans l’ambiance, puis suit la présentation des personnages sur deux pages et immédiatement après on se retrouve en plein cœur  de l’action, comme dans un film. Les loups garous sont dans la place et becte même leur maman (uh uh uh et un premier moment un peu gore à souhait !). Le lecteur va ensuite suivre les différents protagonistes, vivant des histoires pour le moment indépendantes (avec comme un petit air de The walking dead). Les cases de dessins vont alterner avec des articles de presse, des témoignages… le tout nous racontant le développement fulgurant de cette épidémie de lycanthropie. L’idée est vraiment bonne, car pourquoi proposer uniquement des épidémies de zombies (WWZ, The walking dead), de vampires (La chute, Je suis une légende), pourquoi pas des loups garous ? 

L’épidémie est traitée à travers les différents personnages, les différentes villes, ce qui donne une approche assez globale (et flippante) de la situation. Même si certaines scènes ont un petit goût de déjà-vu, d’autres sont vraiment très originales comme la prison de Rikers Island transformée en garde manger géant pour loup garou.  

J’ai un peu moins adhéré au dessin, notamment au niveau du visage de certains personnages ou de scènes globales. Cependant,  il porte  très bien l’histoire et son dynamisme.

Au final, en reprenant des traits assez classiques de récit de développement d’épidémie, ce comics  offre une nouvelle version avec des loup-garou, assez originale, très dynamique et effrayante. A suivre. 

 

 n°32

 

Pickwik, tome 1 : Le Vers Galant de Eva Giraud

 

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 Auteur : Eva Giraud  – Edition : Edilivre – Parution : juillet 2012 – 286 pages – Prix : 24€ – Genre : jeunesse, fantastique

 Quatrième de couverture :

Geneviève et David emménagent à Pickwik, un charmant petit village très loin du brouhaha de la ville et des gens pressés. Mais entre un inventeur loufoque comme voisin, un maire qui change de personnalité au moindre stress, un chat psychopathe et des habitants tous plus délurés les uns que les autres, peut-être leur sera-t-il difficile de s’adapter à cette nouvelle vie. Surtout avec cette histoire de coccinelle, emblème de Pickwik et ardemment recherchée par le Club des Pipes : si David semble apprécier ce petit coin perdu, Geneviève, elle, se demande si le village n’est pas l’annexe d’un asile de fous…

13/16  3/4

Mon ressenti :

Je me suis très rapidement laissée entraîner par l’atmosphère doux dingue de ce livre. Tout n’est bien entendu pas crédible à 100%, mais cette lecture a fait ressortir mon âme d’enfant. Imaginez l’arrivée d’un couple venant de la ville dans une campagne féerique, avec des maisons de toutes les couleurs, un voisin qui a des nains dans son jardin, qui sortent des parapluie quand il pleut, un tandem dont la sonnette ne sonne pas mais projette des paillettes ? Une histoire d’amour rocambolesque  et amusante entre le facteur et la propriétaire de l’auberge… Bien entendu le village de Pickwik a tout d’un village imaginaire, mais bien sympathique et, qui m’a laissée rêveuse. Un élément cependant ne cadre pas, les personnages fument en permanence ce qu’ils appellent des « bâtons« , fausses cigarettes inoffensives. C’est si fréquent que cela en devient choquant  dans un livre pour enfants.

Cette atmosphère très bien décrite par l’auteur m’a donc séduite. Le gros bémol est qu’il n’y a pas vraiment de grande histoire dans ce livre. L’auteur nous narre des scènes des la vie quotidienne, des petites intrigues, mais au delà de ça il n’y a pas de grande histoire et quand on referme le roman, on se demande quand est-ce qu’il va se passer quelque chose.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Geneviève, la nouvelle arrivée. Son caractère est souvent décrit comme étant moins plaisant que les autres, car elle est sarcastique. C’est pourtant ce qui m’a plu. En effet, qui ne regarderait pas un peu de travers des voisins avec de drôles de lubies, un chat qui semble comploter contre vous… Elle m’a semblé justement très seine d’esprit et pas du tout rabat joie.

 Au final, une lecture qui me laisse perplexe. Si elle m’a enchantée par son aspect un peu féerique, elle m’a déçue par son manque d’histoire et le traitement de certains éléments.

  n° 34     n° 8 n°9

Esprits infinis, tome 1 : Perception de Adeline Dias

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 Auteur : Adeline Dias – Edition : Valentina – Parution : septembre 2013 – 314 pages – Prix : 16€ – Genre : fantastique, romance

Quatrième de couverture :

Et si certains d’entre nous étaient dotés de capacités psychiques hors normes ? Votre facteur pourrait lire dans votre esprit, votre collègue de travail ressentir vos émotions… 

Mais vous ne pourriez pas le savoir, les Psis gardent bien leur secret. 
Lorsque Lou rencontre Antoine, elle sent en lui une dangerosité, un mystère qui l’attirent et l’effraient tout à la fois. 
Elle ne le sait pas encore, mais il va l’entrainer dans son monde. Celui des Psis. 

 14/16  3/3

Mon ressenti :

La quatrième de couverture m’a fait un peu peur (genre trop caricaturale) et je suis partie avec plutôt des à priori dans cette lecture. Heureusement, les bonnes surprises ça arrive. La lecture s’est avérée sympathique et entraînante. Les idées ne vont pas révolutionner le genre, mais ce monde des psy est pas trop mal ficelé et l’intégration d’autres personnes de pouvoir comme les sorcières est intéressante. Pas le temps de s’ennuyer, car voyez-vous machinations et complots font éclater une guerre entre psi. Du coup, l’histoire avance assez rapidement. Sauf pour la partie romance et scène de sexe que j’ai lu en diagonale. Ce tome 1 peut se lire tout seul, même si j’ai bien envie de savoir la suite de l’histoire.

L’écriture est efficace et facile à lire.

Les personnages sont sympathique, ce qui rend cette lecture plaisante. Il y a les jumeaux inséparables, la rebelle Lou, le beau ténébreux Antoine, le gentil Joris que tout le monde veut protéger. Une belle palette de caractère.

Je me serais juste bien passée de la partie où Lou et Antoine se rencontrent et où elle l’apprécie physiquement malgré son comportement ignoble…

Au finale, une lecture entraînante et plaisante pour peu que l’on ne soit pas allergique à un peu de romance.

 n° 32     n°7

Les ailes brisées de Marie Liondor (ocdc14)

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 Auteur : Marie Liondor –  Edition Calepin – Parution : 22/11/12 – 388  pages – Prix : 9,90€ – Genre : fantastique, romance

 Quatrième de couverture :

« Il leva le bras et un silence soudain s’abattit sur eux,le vent cessa de souffler, les feuilles s’immobilisèrent et tout se figea dans une effrayante inertie. »

Qui donc est Robyn ?
D’où viennent ses dons exceptionnels ?

Ce sont les questions que se pose Manon en croisant la route de cet être angélique aux étranges yeux émeraude.
Mais lorsque la réponse lui apparaît, à la suite d’un terrible accident de la route, elle apprend que leur histoire a véritablement commencé il y a plus de deux siècles…

 15/16  5/5

Mon ressenti :

 Je suis bien embêtée pour faire cette chronique, car franchement, celle lecture s’est avérée pénible. Mais je me suis acharnée et je l’ai lu jusqu’au bout. 388 pages de « je ‘aime, moi aussi je ‘aime, je t’aimerais pour l’éternité », ça ne fait pas une histoire. Si bien que l’auteur meuble en détaillant des petites scènes de la vie quotidienne, en ventant le mérite de la collocation pour faire des économies en vacances (c’est vrai, je n’y aurait jamais pensé…). Et quand le présent ne recèle plus de suspens (oui il s’aime, oui c’était un ange et ils ne peuvent pas être ensemble), le lecteur a le droit à la même histoire dans le passé ce coup-ci. Une ode à l’amuuuur platonique, parce que forcément mossieur est asexué.

J’ai donc trouvé qu’il y avait beaucoup de longueur et que l’écriture s’avérait très souvent naïve. 

Difficile de croire dans le personnage de Robyn, car ce méchant démon de la tentation (ange déchu) a des actions du genre : faire acheté un gâteau à la crème. Ouh la la! Le méchant méchant démon. Quand à l’héroïne Manon, elle n’a qu’une amie, mais n’a pas peur d’être célibataire à 24 ans! Euh, franchement de nos jours le drame du célibat à 25 ans est passé de mode je crois.

Au final, je ne m’étalerais pas plus sur tout ce qui m’a déplu. Vous l’aurez compris je ne vous conseille pas cette lecture. Quand à savoir comment ce titre a atterri en catégorie générale c’est un grand mystère.

 

 n° 33     n°8

Le Singe égal du ciel de Frédérick Tristan

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Auteur : Frédérick Tristan – Edition Zulma poche Z/a – Parution : 10/04/14 – 480 pages – Prix : – Genre : conte chinois

Quatrième de couverture :

Né d’un œuf de pierre détaché de la montagne des Cinq Eléments, Souen, le singe taoïste, n’a qu’une ambition : devenir immortel et atteindre le sommet ultime des connaissances les plus cachées. Comme dans toute quête, obstacles, revers et exploits abondent, et Souen doit tour à tour échapper à l’Esprit des Brouillards, s’initier à la doctrine zen et à l’art des jardins, apprendre à voler dans les airs et se métamorphoser en toutes les créatures imaginables, jusques et y compris en concombre de mer…

  

Quand Libfly a proposé un partenariat avec les Editions Zulma pour leurs sorties poche, j’ai craqué pour ce livre en lisant la quatrième de couverture. Un conte chinois! Cela a attisé ma curiosité.J’en profite pour les remercier pour cette découverte.

 

Mon ressenti :

Je me suis lancée dans cette lecture sans avoir fait de recherche sur ce livre, juste tenté par la quatrième de couverture. Mais ce conte n’est pas comme les autres, en effet un avertissement en début de lecture nous donne quelques informations : Le Singe égal du ciel s’inspire librement de la légende chinoise dont Wu Cheng’en tira son fameux roman la Pérégrination vers l’Ouest (Xiyou ji), sous la dynastie des Ming.  Ahhhhah, certes… bon je ne connais pas tout ça c’est pas grave , à l’attaque! J’ai donc commencé pleine d’entrain ma lecture. Chaque chapitre relate une aventure de Souen, le singe égal du ciel. Celui-ci va entre autre devenir immortel, chercher à rencontrer bouddha, accomplir moult actions merveilleuses… Chaque chapitre est narré comme un conte et à la réflexion je pense que cette lecture mériterait d’être échelonnée dans le temps, genre un chapitre par jour. En effet,  la lecture de nombreux chapitres d’affilé s’avère un peu ennuyeuse voir répétitive malgré une très belle écriture.

Il faut dire qu’après quelques recherches et réflexions, je n’avais pas toutes les cartes en main. Ce livre  est ésotérique, il utilise des règles taoïstes, parle de bouddhisme et d’ascension spirituelle….  Et là ce n’est pas ma tasse de thé.

Pourtant d’un point de vue très terre à terre, ce singe est étonnant. Il a un sale caractère et fait tourner en bourrique les divinités, ce qui en soit le rend bien sympathique. Je ne décrirais pas la pléthore de personnages présent dans ce conte, ils suffissent à peupler plusieurs univers.

Au final, malgré un formidable écriture, je suis passée à côté de cette lecture, bien trop ésotérique à mon goût.

 

Il est le capitaine et l’ingénieur, le savant et l’artiste, le philosophe et le prêtre; et la horde burlesque de le considérer comme un père, une manière de divinité incarnée en je ne sais trop quoi de surnaturel, ce qui, ajouté à sa tendance amphigourique, achève de transformer ce marsupial borné en une outre débordante de jactance et de prétention.

 n°30