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Auteur : Jeanne-A. Debats  – Edition : ActuSF, collection : Les trois souhaits – Parution : 31/03/16  –  440 pages – Prix : 19€ – Genre : urban-fantasy

 

Quatrième de couverture :

Je m’appelle Agnès, et je suis orpheline. Ah ! Et sorcière, aussi. Mon oncle m’a engagée dans son étude notariale. Ne croyez pas que le job soit ennuyeux, en fait, ce serait plutôt le contraire. En ce moment, tout l’AlterMonde est en émoi à cause d’une épidémie de Roméo et Juliette. Imaginez : des zombies tombant amoureux de licornes, des vampires roucoulant avec des kitsune, des sirènes jurant un amour éternel à des garous. Et tout ce beau monde défile dans notre étude pour se passer la bague au doigt. Mais la situation commence à sérieusement agacer les hautes autorités. Et comme l’AlterMonde n’est pas Vérone, à nous de faire en sorte que cette fois l’histoire ne se termine pas dans un bain de sang…

 

Mon avis :

Voilà un tome 2 que j’attendais de pied ferme ! En rappel ma chronique du tome 1. Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçue ! D’ailleurs je l’ai dévoré sur un week-end. Si ma chronique n’est pas arrivée tout de suite, ce n’est pas la faute du livre, mais de mon rythme d’escargot décérébré. Bref…

Tout d’abord sachez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu le tome 1 pour dévorer ce tome 2, alors pas d’excuse !

Le récit démarre en trombe et plante le décor avec les réflexions de cette chère Agnès sur sa sexualité. Au programme, crise de fou rire, sourire et réflexions. Eh oui, car sous les remarques sarcastiques et humoristiques d’Agnès, sur la sexualité, ses relations avec les hommes, il y a de quoi réfléchir sur la place des femmes dans la société. Le tout avec intelligence et légèreté, un mélange bien réussi. Mais si vous n’êtes pas amateur de réflexions sur les galipettes je vous rassure, il y a beaucoup d’autres choses dans ce récit. Même si personnellement, j’ai adoré ces scènes.

Revenons à cette chère Agnès, que lui arrive-t-il cette fois-ci ? Alors qu’elle essaie toujours de comprendre qui elle est, quels sont ses pouvoirs, tout en tentant de surmonter le deuil de son cher amour, Agnès se retrouve confrontée à une épidémie de Roméo et de Juliette. Rien que ça ! Avec le cortège d’ennuis qui accompagne les amoureux transis : duels, insultes, morts… l’utilisation de la trame et des personnages du texte de Shakespeare est tout bonnement excellente ! Je l’avoue, je me suis ennuyée à la lecture de la pièce, la lecture d’Alouettes m’a permis de la voir sous un autre angle et d’apprécier à posteriori cette lecture (ce qui m’a sacrément surprise). D’ailleurs, le texte fourmille d’allusions littéraires, de références, que l’on découvre avec délice… et encore, je suis sûre d’en avoir loupé des tonnes.

Aux classiques de l’Urban Fantasy, genre : loup-garou + vampire + enquête + héroïne badass + un brin de romance, s’ajoutent de nombreux éléments qui apporte une touche unique : Paris comme cadre + une héroïne plutôt toute cassée qui tente de régler ses problèmes de poids + une variété d’espèces surprenantes + beaucoup d’humour + beaucoup d’intelligence.

Les personnages sont toujours aussi riches et fort en caractères. J’ai trouvé Agnès beaucoup plus dégourdie que dans le tome 1 (il faut dire que trois ans se sont passés) et elle m’a plus touchée. J’ai vraiment apprécié la façon dont elle nous embarque dans ses pensées, ses réflexions.

Pour conclure : la lecture d’Alouettes s’est avérée extrêmement plaisante, que ce soit au niveau de l’humour (j’ai vraiment beaucoup ri), qu’au niveau de la qualité de l’écriture (avec une richesse de références), ou encore de l’histoire qui est vraiment bien construite et très prenante (on ne s’ennuie pas, et le rythme enlevé ne se fait pas au dépend de la richesse de l’histoire). Un tome 2 qui dépasse largement le 1, vivement le 3 ! En bref : je me suis régalée !

 

NB 4 : « Tout est vrai, sauf ce qui ne l’est pas. » L’auteur.

On ne déclare pas son amour immortel moins d’une heure après avoir baisé : confondre la reconnaissance du ventre avec l’éternité est la preuve d’un absolu mauvais goût.

Les mecs, il vaut mieux leur coller des panneaux de signalisation avec des guirlandes de LEDS sous le nez quand ça ne va pas. Parce que si vous comptez sur eux pour s’en apercevoir tout seuls… ben, vous êtes pas rendue, ma petite !

D’autres avis chez : Joyeux Drille, Boudicca