Martyrs, tome 1 de Olivier Peru

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Auteur : Olivier Peru – Edition : J’ai lu – Parution : 22/03/2013 – 694 pages – Prix : 16€ – Genre : fantasy

Quatrième de couverture :

Irmine et Helbrand, deux frères assassins descendant d’un ancien peuple guerrier, vivent dans les ombres de la plus grande cité du royaume de Palerkan. Alors qu’ils se croient à l’abri des persécutions dont ont souffert leurs ancêtres, leur passé sanglant les rattrape, sous les traits d’un borgne qui semble nourrir pour eux de sombres projets. Et tandis que la guerre menace d’embraser le monde, que les puissants tissent de noires alliances, ils vont devoir choisir un camp. Leur martyre ne fait que commencer…

 

Ce livre offert en novembre par Petitetrolle et qui m’avait été plus que chaudement recommandé, dormait tranquillement dans ma bibliothèque. Mypianocanta m’a gentiment poussée à le lire en me le proposant dans le cade de LivraDeux pour pal’addict, au moment où elle en avait programmé une lecture commune. Difficile de résister dans ce cas.

 

Mon ressenti :

Certains lecteurs ont pu trouver le rythme de départ un peu lent. Au contraire, je me suis totalement retrouvée dans cette découverte progressive des différents protagonistes et de leurs particularités (comme les yeux dorés des Arserkers), mais également du royaume : le Reycorax où se déroule l’histoire, ou encore les différentes lois (la Rey Ley) et les nombreuses intrigues … J’ai parcouru tranquillement les différentes villes avec les frères Arserkers Irmine et Helbrand,puis appris à découvrir le roi, ses ennemis… Je trouve que le cadre s’est bien mis en place en dévoilant au fur et à mesure des éléments de l’intrigue principale. Cet intérêt n’a pas diminué de toute ma lecture. J’ai été un peu perturbée par une fin très brutale et qui apporte de nombreuses révélations.

Olivier Peru a le sens de la narration et emporte le lecteur dans son récit. Celui-ci, somme toute très classique pour de la fantasy, est parfois égayé de jeux de mot , qui m’ont bien fait rire comme : un nain potant… L’auteur a su ménager le suspens durant le récit, même si quelques « surprises » m’ont semblé évidentes, je me suis bien laissée prendre par la toute fin du récit. De nombreux éléments ont été posés pour le tome 2, qui s’annonce très prometteur.

Difficile de résister au charme des deux frères Arserkers, même si ce sont des assassins. Si au départ la balance penchait pour Irmine, elle a basculé pour Helbrand, quand son frère s’est révélé capable d’être un adolescent victime de ses premiers émois amoureux. J’avoue une certain intérêt pour Akinessa, la sœur du roi, qui reste dans son ombre tout en manœuvrant les nobles alors qu’elle n’est « qu’une femme ». Mais les personnages qui m’ont le plus fascinés, ce sont les fantômes. On ne sait pas encore quel sera leur rôle, mais leur présence quasi permanente m’intrigue au plus haut point.

Au final, Olivier Peru a créé un univers, qui bien qu’assez classique au premier abord, révèle au fur et à mesure de la lecture des intrigues très complexes qui en surprendront plus d’un. Une lecture qui m’a plu, mais j’attends beaucoup du deuxième tome annoncé pour cet automne.

 

Mes compagnons de lecture commune : Altaira Lisalor Acherontia,  Michou, Vepugyuya46, Rose, GalleaneSolessornanetVashta Neradaangelebb, Sia, LicorneCamille7Gilwen, Mypianocanta

 D’autres avis chez : Petitetrolle, Jae-Lou, BlackwolfPhooka, Dup, ….

n°8

 n°24  n°1

L’Opéra de Shaya de Sylvie Lainé

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Auteur : Sylvie Lainé – Edition : Actusf – Parution : 17/04/2014 – 192 pages – Prix : 11,40€ – Genre : science fiction, space opera, nouvelle

Quatrième de couverture :

So-Ann, née dans un vaisseau spatial, a du mal à s’habituer aux coutumes étranges et contraignantes des mondes où se sont établis les humains. Alors quand elle entend parler de Shaya, cette planète où la faune et la flore sont en totale empathie avec ses visiteurs, elle n’hésite pas une seule seconde. Mais en vérité, qui s’adapte à qui ? Quels mystères se cachent dans ce monde qui semble idéal ?

Depuis le temps que j’entends dire en festival que les textes de Sylvie Lainé sont superbes, je m’y suis enfin collée !

Mon ressenti :

Ce livre est un recueil de quatre nouvelles. Je les ai lu tout simplement dans l’ordre d’apparition. Elles sont introduites par un texte de Jean-Marc Ligny plus qu’enthousiasme. J’avoue qu’il m’a fait un peu peur, car quand on me vent trop un texte j’ai toujours peur d’être déçue. Le recueil se termine par une interview de l’auteur qui revient sur son enfance et sur ce que lui a apporté la lecture.

  •  L’opéra de Shaya

J’ai été un peu refroidie au départ par cette nouvelle, le début était très classique, gentillet, voir un brin utopiste… J’étais déjà en train de grommeler « mouaissss mais encore ». Mais je me suis bien fait avoir ! Et dans le bon sens ! Difficile de parler de cette nouvelle sans en dévoiler trop et vous gâcher la surprise. En quelques mots l’héroïne So-Ann est à la recherche d’une planète naturelle, qui lui ramène une bouffée d’air pur et de liberté après tous les monde formatés qu’elle a arpenté. Elle la trouve sur Shaya, mais est-ce vraiment la liberté? Après un début très convenu, l’auteur nous met une grande claque et développer un concept sur le rapport à l’autre des plus intéressant.

  • Grenade au bord du ciel

L’idée est ici dès le départ très intéressante. Une expédition découvre un artefact ancien autour de la planète Praxe. Celui-ci révèle des capacités étonnantes. Le format de nouvelle colle très bien à l’histoire. La suite c’est au lecteur de l’imaginer, quel sera l’impact de cet artefact sur l’humanité? est-ce une bonne idée de vouloir le ramener ? Ce que j’ai trouvé le plus intéressant dans ce texte est la description de l’astéroïde qu’on peut visualiser sans aucun problème.

  • Petits arrangements intra-galactiques

Une petite nouvelle fun. On a un peu l’impression d’un gag entre sapinou et couleur schtroumf.

  • Un amour de sable

Un texte qui présente une perspective très intéressante. On attend souvent des extraterrestres un raisonnement identique à celui de l’être humain, une façon comparable de réagir, de ressentir. Mais qu’est-ce qu’on en sait puisque l’autre n’est pas humain ?

 Au final, Sylvie Lainé nous présente quatre textes sur la rencontre de l’autre, l’échange, la découverte, qui sortent des sentiers battus. J’ai eu un véritable coup de cœur pour L’opéra de Shaya et j’ai apprécié les autres nouvelles mais avec moins d’enthousiasme.

 D’autres avis chez : Vert, Jeanne A. Debats, Tigger Lilly, Lorkhan

n°3 N°25

 n° 4 n°1

Désordre de Penny Hancock

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Auteur : Penny Hancock – Edition LGF, Le livre de poche policier – Parution : 02/04/2014 – 432 pages – Prix : 8,10€ – Genre : policier, thriller

Quatrième de couverture :

Sonia, la quarantaine, mène une vie confortable solitaire dans sa jolie maison des bords de la Tamise. Greg, son mari, est souvent en déplacement. Kit, leur fille, est partie à l’université. Pourtant, alors que Greg la presse de le rejoindre, Sonia se sent incapable de quitter la maison où elle a grandi et où, adolescente, elle a connu les émois les plus purs.

Lorsque Jez, 15 ans, le neveu de son amie Helen, frappe à sa porte pour lui emprunter un disque, Sonia décide de ne plus le laisser partir. Prise d’une pulson inexplicable, et obsédéee par sa jeunesse, elle va le séquestrer. La police, alertée par Hélène, se lance alors dans une enquête qui prend vite un tour inattendu.

 

Mon ressenti :

On pourrait croire que la quatrième de couverture nous donne toute l’intrigue et que l’on n’apprendra rien de plus du roman. Certes cela indique que Sonia va séquestrer Jez, mais cela se produit très rapidement au début du livre. Alors rassurez-vous, cette présentation ne gâche pas la lecture. Ce que le lecteur découvre c’est la longue plongée dans la folie de cette femme bien sous tout rapport. Très rapidement son comportement devient irrattrapable, elle commence par saouler cet adolescent, puis elle l’endort avec des médicaments et très rapidement l’enferme. Plus le temps passe, plus son passé refait surface, ses aventures avec Thomas, et finit par se fondre avec la réalité. J’ai été prise dans ce naufrage psychologique et une sorte de tension dramatique a habité ma lecture jusqu’à la fin, celle-ci étant incertaine jusqu’à la dernière ligne.  

Je n’aurai jamais cru que c’était un premier roman si je ne l’avais pas lu, Penny Hancock maniant avec brio les ficelles du thriller. Son écriture est tout en finesse et fait apparaître presque avec légèreté des horreurs. Le choix narratif est surprenant. Souvent dans les histoires d’enlèvement, le récit relate les faits soit du côté de la police, soit du côté des proches du disparu, là durant presque tout le récit l’histoire est narrée par la kidnappeuse, ce qui donne un point de vue étrange. 

Le personnage de Sonia est vraiment intrigant. Elle n’est pas décrite comme étant folle et j’ai eu envie de savoir ce qui lui arrivait, ce qui l’avait conduit à cet état. Mais nous ne le saurons jamais, nous ne pouvons que deviner. Un autre personnage omniprésent de ce récit, est la Tamise. Oui j’ai bien dit personnage. Elle est tellement présente, avec ses humeurs, sa place dans la vie de Sonia, qu’elle en devient un personnage fascinant du récit.

Au final, j’ai trouvé cette lecture très étonnante. L’écriture est tout en finesse et plusieurs jours après avoir refermé le livre, je pense toujours à cette histoire et à son personnage principal Sonia, cherchant à deviner les détails qui auraient pu m’échapper.

Baroque ‘n’ Roll d’Anthelme Hauchecorne

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Auteur : Anthelme Hauchecorne  – Edition Midgard – Parution : 17/03/2012- 373 pages – Prix : 15,50 € – Genre : nouvelles, fantasy, fantastique

Quatrième de couverture 

Quinze univers, autant de portes en attente d’être poussées.

Une seule clé.

Celle qui languit entre vos doigts.

Suivre le procès opposant un diablotin syndiqué à son sinistre patron, jouer à réveiller les morts, vous laisser bercer par la fée des mauvais rêves, aider deux enfants à se défaire d’un croquemitaine ou vous mettre au vert avec le Diable lui-même…

Un aperçu des voyages auxquels Baroque’n’roll vous convie, quinze nouvelles insolites portées par un rythme effréné, alternant humour et grotesque, merveilleux et fantasy urbaine.

Ce mois de mai est celui d’Anthelme Hauchecorne chez Book en stock. Les tenancières de ce charmant blog m’ont donné l’opportunité de découvrir l’un de ses opus qui manquait à ma lecture. Qu’elles en soient remerciées, ainsi que les éditions Midgard. Remarque : si mon style déraille un peu, j’ai pour excuse la lecture de Baroque’n’Roll.

Mon ressenti :

J’ai eu le plaisir de rencontrer Anthelme Hauchecorne lors du Festival Zone France 2014 à Bagneux. Concernant ce recueil, il m’a avertie qu’il reprenait des écrits assez anciens et que par conséquent, il ne fallait pas en attendre autant que pour Âmes de verre ou Punk’s not dead. L’avertissement fût entendu et constaté. En effet, j’ai retrouvé avec grand plaisir la plume de l’auteur : acérée, sarcastique, humoristique, tranchante, juste … mais avec moins de fluidité, que dans ses œuvres plus récentes. Voyons plus en détail ces 15 nouvelles :

  • Nuage rouge

 Cette histoire de diablotin, qui exige le paiement de ses heures supplémentaires ne m’a pas convaincue. Un peu trop de blagues, à mon goût ont rendu la lecture moins agréable (pourtant j’aime beaucoup les joke).

  • Permission de Minuit

Cette nouvelle m’a fait beaucoup sourire. Imaginez un vampire qui fait le pari de garder deux enfants. S’en suivent moult bêtises et des réactions de vampire plutôt désopilantes.

  • Le jardin des peines

 Une des nouvelles qui m’a le moins plus. Je n’ai adhéré ni à l’histoire, ni à l’écriture. Le jardin d’Eden serait un milieu entre-deux, qui permettrait aux athées d’atteindre le Paradis. Les personnages présentés sont mauvais ou suicidaires, un peu réducteur comme population.

  • Courrières

 Un mélange très intéressant entre la mine et le fantastique. Ici les personnages principaux sont des enfants mineurs, le texte nous confronte à la difficulté de leur vie, puis peu à peu l’élément fantastique est introduit. Un univers plein de potentiel, mais avec quelques rebondissements qui ne s’accordent pas.

  • Madone nécrose

La nouvelle que j’ai préféré! Très bien écrite, l’histoire se déroule dans une France glauque où les zombies sont devenus une attraction touristique. Ce drame amoureux sur fond de pourriture n’est pas toujours très ragoûtant, mais passionnant.

  • Six pieds sous terre

L’histoire un peu bizarre d’un jeune handicapé en fauteuil roulant. Ses meilleurs amis sont des fantômes. Un texte qui dénonce les persécutions du quotidien, mais qui manquait un peu de contenu.

  • Fée d’Hiver

Un conte effrayant, qui a de quoi ôter l’envie de fuguer des cerveaux de tous les marmots. Où comment faire une bonne action en donnant des cauchemars !

  • Diable noir 

Un petit texte fantastique, pour qui le format nouvelle est très bien adapté. Avec comme un relent de conte de la crypte, on découvre un monstre marin déguisé en bateau pour piéger ses repas.

  • Cons comme les blés

Ah ah ah! Franchement, je crois que le lecteur ne pourra qu’aimer cette histoire. On découvre celle-ci à travers une bande enregistrée, ce qui donne un petit côté Blair witch à l’histoire, ce qui convient très bien. Difficile d’en dire plus de peur de dévoiler l’histoire, mais je peux juste vous dire de faire attention avant de tracer des cercles au sol.

  • Noblesse oblige 

Je n’ai pas trop vu l’intérêt de cette nouvelle, sûrement parce que je n’ai pas accroché avec l’histoire que raconte ce professeur : la vengeance d’un peintre il y a plusieurs siècle, qui inventa un masque de torture.

  • Trêves de comptoir

Je n’ai pas du tout accroché à cette histoire de super héros. Le Marvel à la sauce Hauchecorne ne passe pas très bien.

  • Logique d’ensemble

Une nouvelle bien marrante. Quand on est parachutiste, il vaut mieux ne pas se retrouver la cible d’un gremlins en plein vol…

  • Enjoy the Silence

Possession et meurtres sur fond de Star academy (même si l’émission n’est pas citée). Un étrange mélange, mais qui sait ce qui se passe quand les caméras s’éteignent.

  • L’internat de Tatie Billot

Brrr une bonne ambiance lugubre dans ce texte. De très bonnes bases pour un récit plus important, la taille de nouvelle ne convenant pas à celui-ci. Il aurait peut-être fallu l’amputer de l’histoire de Frédéric le lombric, le reste suffisant largement.

  • Fleurs de cimetière 

Vampire or not vampire ? Schizophrène ou possédé ? Nous n’en saurons pas plus de cette nouvelle fantastique parsemée de meurtre.

 

Au final, une lecture mitigée. J’ai retrouvé avec plaisir la plume d’Anthelme Hauchecorne, mais les textes m’ont moins plus que ceux de Punk’s not dead et Âmes de verre, plus aboutis. Une bonne introduction au travail de l’auteur, mais je vous conseille plutôt les deux livres susnommés.

n°2  n°22

Tout ira bien Salomé… de Renaud Blondel (OCDC 2014)

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Auteur : Renaud Blondel – Edition : Calepin – Parution : 30/11/13 – 186 pages – Prix : 6,90 €- Genre : policier

Quatrième de couverture :

Matthias n’a plus le temps…
Du haut de ses cinq ans, sa fille Salomé lutte contre une pathologie génétique grave.
Une transplantation pourrait la sauver, mais le greffon n’arrive pas. Désormais, le pronostic vital est engagé à très court terme.

Le hasard d’une rencontre ouvre alors de nouveaux horizons et redonne espoir à ce père attentif. Pour Salomé renaît peut-être enfin un avenir… mais en terre inconnue et au prix d’un impensable dilemme.

 

11/16  4/4 

Mon ressenti :

Je  ne savais pas à quoi m’attendre en attaquant ce livre, la quatrième de couverture laissait la place à de très nombreux scénarii. Et j’ai été très agréablement surprise. L’histoire de cet homme qui veut tout faire pour sauver la vie de sa fille est tout à fait crédible. L’auteur ajouter par petite touche les éléments qui vont faire sa vie basculer. Au début du livre le lecteur découvre la vie de Mathias père de Salomé, veuf, qui tente de s’en sortir dans la vie de tous les jours avec sa petite fille Salomé. Celle-ci a besoin d’une greffe de toute urgence, mais elle ne vient pas. On comprend la douleur de ce père et l’on peut se poser la question : que ferais-je dans cette situation ? Je pense que moi aussi, je serais prête à tout pour sauver mon enfant. Mathias se retrouve embarqué dans une histoire assez improbable, mais on peut le comprendre entre la fatigue, le désespoir, le chronomètre qui tourne et cet ami providentiel qui apparaît comme une béquille dans cette vie qui trébuche. La situation va déraper, sur ce point, pas de surprise, le lecteur, lucide, le voit arriver mais pas ce père au bout du rouleau. Le suspens reste entier, cependant, jusqu’à la fin. Que va-t-il se passer? Que vont-ils devenir ? Et je n’en dirais pas plus pour préserver la découverte de cette histoire. Je préciserais juste que cette fin m’a plu, pour une fois le monde tourne dans le bon sens.

Toute l’intrigue est vraiment bien menée et l’histoire est finement déroulée. C’est ce qui fait la vrai force de ce livre, rendre cette histoire probable. Il est également très bien écrit ce qui ne gâche rien.

Il est facile de s’attacher à cette petite fille malade, mais très courageuse. D’autant plus que l’auteur ne tombe jamais dans une espèce de pathos larmoyant. Mathias est également attachant même si on a envie de le secouer pour lui dire : non ne fait pas ça! tu dois bien te rendre compte que ce n’est pas possible!!! Il m’a donc bien énervé.

Au final, j’ai beaucoup apprécié cette histoire, un bon thriller qui m’a maintenu en haleine jusqu’au bout, qui m’a fait stresser, m’énerver, mais heureusement qui ne m’a pas fait déprimer comme peuvent le faire des livres où intervient la maladie. Alors n’ayez pas peur !