Utopiales 2015 : retour sur le premier jour

Préambule* : 

MarieJuliet : Surpriseeeeeeeeeeeeeee !!! Le voici, le compte-rendu des Utopiales 2015 !!!

Petite Voix Pernicieuse : Attends ? Les Utopiales ??? Ce n’était pas genre en octobre ? Tu l’avais annoncé .

MJ : Euhhhhh oui, mais…..

PVP : Tu n’as pas déjà annoncé la rédaction de ce compte-rendu plusieurs fois ?

MJ : Si.. mais… j’avais aqua-poney !

PVP : Et tu le présentes quand même 5 mois 6 mois après ?

MJ : Oui, car j’adore ce festival et après-tout en parler quand personne n’en parle, c’est peut-être, justement, le bon moment ! Et maintenant tais-toi, parlons de cette première journée !

 

 

 Entre les panneaux d’affichage et les affiches dans le tramway, je suis rassurée, je ne me suis pas trompée de date, il y a bien les Utopiales !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès l’ouverture la scène Shayol est prise d’assaut. Mais j’ai encore un peu de temps. Du coup je file à la librairie, profiter des rayons vides et des étalages pleins.

 

 

 

 

 

 

Le temps aussi d’aller voir ce qui a changé par rapport à 2014, avec par exemple, cet espace revu : L’Agora de M. Spoke, situé à côté du bar de Mme Spoke. Une très bonne idée, car on a enfin affaire à un véritable espace de conférence, d’échange, qui remplace une table et deux chaises.

10h00 : Conférence d’ouverture par Roland Lehoucq sur « Interstellar » est-il un film réaliste ?

Sa présentation était si brillante que j’ai eu l’impression d’avoir tout compris, mais trois heures plus tard, impossible de résumer les informations sur les trous noirs…

Bénéficiant d’un accès à la salle presse, j’ai le plaisir d’y retrouver Lorhkan et de papoter un bon moment avec lui.

Premiers achats auprès d’ActuSF : l’anthologie 2015 des Utopiales et l’anthologie 42 puis je file voir Sylvie Lainé en dédicace. Parler avec les auteurs, ça je sais faire. Résister à la tentation, moins, donc je craque pour L’animale, une de ses nouvelles, illustrée.

 

A 13h00 j’essaye de suivre la conférence avec Etienne Klein, mais elle s’avère un peu ardue et je décroche.

Je continue donc ma visite du site avec deux de mes compères enfin arrivés : Jae-Lou et le Barbu. Nous passons pas mal de temps dans l’exposition réalisée pour les 20 ans du label Série B. La présentation était vraiment sympa, j’ai craqué sur le tableau de post-it 🙂

 

 

Autre exposition BD, avec Olivier Ledroit ses illustrations pour Wica. Je n’ai pas craqué sur le graphisme, mais j’ai adoré les expositions d’objet.

 

Les Utopiales c’est aussi croiser plein de blogueurs entre deux conférences, comme Lhisbei du RSF blog ou encore se retrouver à échanger avec une auteur et traductrice au milieu de la librairie comme Mélanie Fazi

Entre temps, Ptitetrolle me rejoint. Après une bonne pause bien méritée, je reprends ma « chasse à la dédicace ». Ma nouvelle « victime » est Jeanne A. Debats.**

 

Qui sera suivie de Jean-Laurent Del Socorro, que je rencontre avec plaisir pour la première fois.

 

17h00 : il est temps de se « refaire » une conférence tout de même. Je file voir : Symbiotes et parasites : petit nuancier des formes de vie composées en science et en science-fiction avec : Jean-Claude Dunyach, Guillaume Lecointre, Laurent Queyssi, modéré par Sylvie Lainé. Un thème passionnant !

18h00 : Pour une fois, je fais une tentative cinéma avec cinéma avec Equilibrium, mais je craque au bout de 20 minutes. Du coup, direction le bar, l’occasion de croiser beaucoup de monde, de papoter encore et toujours, puis de profiter de l’inauguration. Le bar c’est quand même le meilleur endroit pour discuter avec des auteurs, des traducteurs, des critiques, des directeurs de collections, des blogueurs…

Je finis ma journée (avant de partir me restaurer en ville) par un énième tour à l’expo/atelier de légos. Les câbles métalliques serviront à accrocher les modèles des participants.

 

 

Les ptits nouveaux !

 *NB1 : Où le lecteur découvrira que je ne suis peut-être pas toute seule dans ma tête

** NB2 : Promis, je ne leur fait pas mal

 

Ils y étaitent aussi et partagent leurs souvenirs : Trolle, Arieste, Lhisbei

Testament, tome 2 : Alouettes de Jeanne-A. Debats

ID :

Auteur : Jeanne-A. Debats  – Edition : ActuSF, collection : Les trois souhaits – Parution : 31/03/16  –  440 pages – Prix : 19€ – Genre : urban-fantasy

 

Quatrième de couverture :

Je m’appelle Agnès, et je suis orpheline. Ah ! Et sorcière, aussi. Mon oncle m’a engagée dans son étude notariale. Ne croyez pas que le job soit ennuyeux, en fait, ce serait plutôt le contraire. En ce moment, tout l’AlterMonde est en émoi à cause d’une épidémie de Roméo et Juliette. Imaginez : des zombies tombant amoureux de licornes, des vampires roucoulant avec des kitsune, des sirènes jurant un amour éternel à des garous. Et tout ce beau monde défile dans notre étude pour se passer la bague au doigt. Mais la situation commence à sérieusement agacer les hautes autorités. Et comme l’AlterMonde n’est pas Vérone, à nous de faire en sorte que cette fois l’histoire ne se termine pas dans un bain de sang…

 

Mon avis :

Voilà un tome 2 que j’attendais de pied ferme ! En rappel ma chronique du tome 1. Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçue ! D’ailleurs je l’ai dévoré sur un week-end. Si ma chronique n’est pas arrivée tout de suite, ce n’est pas la faute du livre, mais de mon rythme d’escargot décérébré. Bref…

Tout d’abord sachez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu le tome 1 pour dévorer ce tome 2, alors pas d’excuse !

Le récit démarre en trombe et plante le décor avec les réflexions de cette chère Agnès sur sa sexualité. Au programme, crise de fou rire, sourire et réflexions. Eh oui, car sous les remarques sarcastiques et humoristiques d’Agnès, sur la sexualité, ses relations avec les hommes, il y a de quoi réfléchir sur la place des femmes dans la société. Le tout avec intelligence et légèreté, un mélange bien réussi. Mais si vous n’êtes pas amateur de réflexions sur les galipettes je vous rassure, il y a beaucoup d’autres choses dans ce récit. Même si personnellement, j’ai adoré ces scènes.

Revenons à cette chère Agnès, que lui arrive-t-il cette fois-ci ? Alors qu’elle essaie toujours de comprendre qui elle est, quels sont ses pouvoirs, tout en tentant de surmonter le deuil de son cher amour, Agnès se retrouve confrontée à une épidémie de Roméo et de Juliette. Rien que ça ! Avec le cortège d’ennuis qui accompagne les amoureux transis : duels, insultes, morts… l’utilisation de la trame et des personnages du texte de Shakespeare est tout bonnement excellente ! Je l’avoue, je me suis ennuyée à la lecture de la pièce, la lecture d’Alouettes m’a permis de la voir sous un autre angle et d’apprécier à posteriori cette lecture (ce qui m’a sacrément surprise). D’ailleurs, le texte fourmille d’allusions littéraires, de références, que l’on découvre avec délice… et encore, je suis sûre d’en avoir loupé des tonnes.

Aux classiques de l’Urban Fantasy, genre : loup-garou + vampire + enquête + héroïne badass + un brin de romance, s’ajoutent de nombreux éléments qui apporte une touche unique : Paris comme cadre + une héroïne plutôt toute cassée qui tente de régler ses problèmes de poids + une variété d’espèces surprenantes + beaucoup d’humour + beaucoup d’intelligence.

Les personnages sont toujours aussi riches et fort en caractères. J’ai trouvé Agnès beaucoup plus dégourdie que dans le tome 1 (il faut dire que trois ans se sont passés) et elle m’a plus touchée. J’ai vraiment apprécié la façon dont elle nous embarque dans ses pensées, ses réflexions.

Pour conclure : la lecture d’Alouettes s’est avérée extrêmement plaisante, que ce soit au niveau de l’humour (j’ai vraiment beaucoup ri), qu’au niveau de la qualité de l’écriture (avec une richesse de références), ou encore de l’histoire qui est vraiment bien construite et très prenante (on ne s’ennuie pas, et le rythme enlevé ne se fait pas au dépend de la richesse de l’histoire). Un tome 2 qui dépasse largement le 1, vivement le 3 ! En bref : je me suis régalée !

 

NB 4 : « Tout est vrai, sauf ce qui ne l’est pas. » L’auteur.

On ne déclare pas son amour immortel moins d’une heure après avoir baisé : confondre la reconnaissance du ventre avec l’éternité est la preuve d’un absolu mauvais goût.

Les mecs, il vaut mieux leur coller des panneaux de signalisation avec des guirlandes de LEDS sous le nez quand ça ne va pas. Parce que si vous comptez sur eux pour s’en apercevoir tout seuls… ben, vous êtes pas rendue, ma petite !

D’autres avis chez : Joyeux Drille, Boudicca