Incription au Challenge jeunesse / young adult #4I

Après une première inscription réussie, objectif 10 livres, objectif atteint!

J’ai décidé de me réinscrire pour la nouvelle édition en conservant le même niveau à savoir : Catégorie 1 : Aux frontières du rêve => Au moins 10 ouvrages.

Le challenge se déroule du 1er octobre 2014, soit jusqu’au 30 septembre 2015. Toutes les informations sont disponibles chez Mutinelle et Kalea et les inscriptions se font sur leur blog.

 

Mes chroniques pour le précédent challenge :

1. Le Livre de Saskia tome 3, Enkidare de Marie Pavlenko

2. Carnet de voyage en Gitanie d’Emmanuelle Garcia

3. La Fille-Sortilège de Marie pavlenko

4. Aquatilia tome 1, Le secret de Thelma de Bérangère Tosello

5. Engels Düster 1.0 de Helka Winter

6. Keleana l’assassineuse tome 1 de Sarah J. Maas

7. Insaisissable tome 1, Ne me touche pas de Tahereh Mafi

8. Pickwik tome 1, Le Vers Galant de Eva Giraud

9. De l’autre côté du Mur de Agnès Marot

De l’autre côté du Mur de Agnès Marot

ID :

 Auteur : Agnès Marot  – Les éditions du chat noir – Parution : 01/09/13 – 302 pages – Prix : 19,90 – Genre : young adult

 Quatrième de couverture :

Pour Sibel qui se consacre entièrement à la danse, le quotidien est un perpétuel ballet. Pourtant, tout bascule le jour où son lien à l’Art est coupé : on l’isole de ses sœurs, on lui refuse l’existence qu’elle aime tant dans cette communauté composée exclusivement de femmes. En tâtonnant pour retrouver tout ce qu’elle a perdu, elle entend des rumeurs, découvre des secrets propres à bouleverser sa conception du monde.
Mais alors, si la vie n’est qu’un immense théâtre, pour qui Sibel danse-t-elle ? Et surtout, que se trame-t-il en coulisse ?
Peut-être cet étranger au sourire narquois qui se définit comme un « homme » et ne lui parle que de Science pourra-t-il lui apporter des réponses. L’aidera-t-il à franchir l’enceinte qui délimite l’univers qu’elle a toujours connu ?
Découvrez le mystère qui se cache là-bas, de l’autre côté du mur…

16/16  4/4

Mon ressenti :

Le début de l’histoire est très efficace, car elle happe le lecteur. On se retrouve à suivre cette jeune danseuse, Sibel , en s’interrogeant : pour qui danse-telle, où est-elle ? Comme l’héroïne, nous allons découvrir peu à peu la société dans laquelle elle vie, et ce qu’elle cache. Et c’est là tout l’intérêt de ce livre, cette société construite pour être une utopie avec ses coulisses peu reluisantes. Pour faire fonctionner ce microcosme, les maîtres des lieux ont établi de nombreuses règles. Celles-ci peuvent sembler étranges au départ, par exemple : le toucher est interdit, mais elles ont toutes une explication. En interdisant le contact humain, le développement de sentiments amoureux ou d’affection doit être limité et par conséquent la peine ou les conflits évités… Ou encore, pour contrôler les naissances, hommes et femmes vivent séparés.

Cependant même si ce concept est intéressant, il n’est pas logique à 100%. J’ai trouvé peu crédible que la curiosité puisse être supprimée juste en interdisant aux enfants de parler. Comment imaginer des humains se satisfaisant de vire comme des souris en cage ? La question, certes, reste entière, car pourquoi cela ne serait-il pas crédible quand ils n’ont rien connu d’autres ?

Il y a un postulat  auquel  je n’ai pas du tout adhéré : les femmes se consacrant à l’art et les hommes aux sciences. J’ai trouvé cela terriblement réducteur et rétrograde. D’ailleurs pourquoi les filles ont des cours de maquillage, si ce n’est pas quelque chose qui leur sert à développer un art ? Ceci dit, cela est la décision des maîtres, mais cela me hérisse le poil.

Enfin, un petit bémol concernant la découverte des sentiments amoureux. Je n’ai pas trouvé captivant la découverte du premier baiser et l’on peut se demander (ou pas) si un couple s’embrasserait sans avoir jamais vu personne le faire (la question métaphysique du jour).

Au final, l’histoire est très bien menée, dans un monde où les postulats de construction de la société sont très intéressants. Un point négatif sur les stéréotypes définissant les filles et les garçons, qui m’ont déplu.

  n° 35     n° 9  n°10

Keleana l’assassineuse, tome 1 de Sarah J. Maas

ID :

Auteur : Sarah J. Maas – Édition : La Martinière Jeunesse – Parution : 05/09/ 2013 – 503 Pages – Prix : 16€ – Genre : Fantasy, Young Adult

Quatrième de couverture :

Au royaume d’Adarlan, seule la secte des Assassins ose encore s’opposer au pouvoir du roi. Keleana, la plus célèbre assassineuse du pays, a été condamnée aux travaux forcés. Pour gagner sa liberté, elle doit combattre dans un tournoi à mort dont l’unique survivant devra servir le roi pendant quatre années. Mais les concurrents, l’un après l’autre, sont éliminés de façon mystérieuse et Keleana sent son tour venir. Manifestement, d’obscures forces magiques ressurgissent dans la cité royale et la jeune fille, pour sauver sa peau, devra trouver des alliés à la cour même du roi. Et jouer de toutes les armes dont elle dispose. Son entraîneur, le capitaine Chaol, et le prince Dorian qui l’a prise sous son aile sont-ils dignes de confiance ? En tout cas, ils ne sont pas insensibles à ses charmes…

Souvent je me méfie des buzz autour des livres young adult, tout en restant très curieuse. J’ai eu la chance de gagner Keleana grâce aux Editions de La Martinière, une bonne ocasion pour voir si j’adhérais aux échos ambiant très positif.

Mon ressenti :

Dès le départ j’ai été plus qu’agréablement surprise car j’ai été littéralement entraînée par le récit. L’écriture est très facile à lire et très efficace. L’auteur nous embarque donc sans difficulté dans les aventures de cette « assassineuse » hors du commun. Le nom fait un peu bizarre au début, mais on s’y habitue très rapidement (mais c’est quand même bizarre comme traduction…). Le rythme est endiablé, ce qui va bien pour un roman young adult.

Il faut dire que l’héroïne a tout pour plaire : du caractère, des talents de tueuses (je commence à réaliser que j’aime beaucoup ce genre de personnage) et un coeur fragile planqué sous des tonnes d’ironie et de hargne. On peut certes s’interroger sur ses étonnantes capacités pour ses 18 ans, mais j’avoue avoir été bon public. Après tout c’est de la Fantasy, l’auteur peut fixer ses propres règles. Deux hommes prennent une place importante dans l’entourage de Keleana : Dorian, le prince et Chaol, le maître d’arme. J’ai forcément un petit faible pour celui-ci. Il y a également de très nombreux personnages secondaires, qui on le comprend, auront un rôle important à jouer dans les tomes suivants.

Au final, une lecture très divertissante et entraînante, très bien dans son genre. Elle ne fait pas avancer la réflexion sur la course du monde, mais justement elle ne vous donnera pas de mot de tête. J’ai hâte de lire la suite, car beaucoup d’élément ont été donnés qui promettent des révélations passionnantes (notamment sur la magie, les rebelles) !

D’autres avis chez : Ptitetrolle, Book en stock

 n° 26     n° 6 n°5

Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas de Tahereh Mafi

ID :

Auteur : Tahereh Mafi – Édition : Michel Lafon poche – Parution : 07/05/14 – 430 Pages – Prix : 7€ – Genre : SF, Dystopie, Young Adult

Quatrième de couverture :

“Ne me touche pas” je lui murmure. Je mens mais ne lui dis pas. J’aimerai qu’il me touche mais ne lui dirais jamais. Des choses arrivent quand on me touche. Des choses étranges. De mauvaises choses. Des choses mortelles.
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse pour un accident. Un crime. 264 jours sans parler ni toucher personne. Jusqu’au moment où un gardien vient partager sa cellule. Derrière sa nouvelle apparence, elle le reconnaît : c’est Adam, celui qu’elle aime en secret depuis toujours.

 

Ce livre avait fait pas mal de battage dans la blogosphère et lors de la venue de l’auteur au salon du livre de Paris. J’étais donc très curieuse de le découvrir.

Mon ressenti :

Le tout début de l’histoire m’a intriguée. Une jeune fille enfermée depuis près d’un an, sans parler, sans voir un être humain. Il y avait de quoi faire un bon début d’histoire. Malheureusement, très rapidement, après l’arrivée de son compagnon de cellule, l’histoire s’est fixée sur la romance, qui va rester prédominante pendant 250 pages. Même si parfois mon cœur de midinette s’émeut, là ce ne fût pas le cas. Les 70 dernières pages ont un peu (mais juste un peu) rattraper cela, en  développement l’histoire par la découverte du monde extérieur, l’apparition de nouveaux personnages. Mais ces quelques miettes ne m’ont pas suffit.

J’ai donc eu du mal avec des pages et des pages à lire : touche moi, non il ne faut pas, je veux qu’il me touche, j’aimerais qu’il me touche, oh il me touche… Le texte présentait également quelques incohérences. L’héroïne parlait à peu près bien et tout à coups les négations disparaissaient, « je te » devenait « j’te ». Un autre point qui m’a fait tiquer, est la façon dont Juliette parle à son geôlier, elle le tu-toi et, est très familière, comme s’il était  quelqu’un qu’elle connaissait depuis très longtemps, bizarre.

Les descriptions des personnages ne m’ont pas parmi de m’en faire vraiment une idée. On comprend que la vie de Juliette jusqu’à présent a été horrible, mais je n’ai pas réussit à avoir d’empathie pour elle. Quant à Adam, on comprend surtout qu’elle veut le toucher. Bref, je ne me suis pas sentie concernée par les personnages.

Au final, une lecture qui s’est avérée pénible sauf au tout début et à la fin. Une romance à laquelle je n’ai pas accrochée. Certes j’aimerais savoir ce qu’il se passe après, mais pas au risque de lire le second tome.

 n° 27     n° 7 n°6

Engels Düster 1.0 de Helka Winter

ID :

Auteur : Helka Winter – Edition  Bookelis collection Artefact – Parution : 19/07/2013- 370 p – Prix : 16,90€ – Genre : SF, YA

Quatrième de couverture :

Timo vit dans un monde étouffant, hanté par les ombres du passé : sa mère partie trop tôt, sa sœur jumelle Anna disparue sans laisser de traces, son père dur et froid… Encore une journée comme les autres, pluvieuse et grise, à Darktown, cette ville qui les retient tous prisonniers.
Et pourtant, au détour d’une rencontre avec les Engels, un mystérieux groupe de contestataires, il comprendra qu’il a le pouvoir de modifier sa destinée.
Peu à peu se lèvera le voile qui dissimule les lourds secrets de la ville.

 

9/16  Catégorie :  2/3

Mon ressenti :

Ma lecture avait plutôt bien démarré (oui ce n’est pas bon signe comme introduction). L’histoire s’annonçait comme celle d’une dystopie assez classique, avec comme héros Timo, un adolescent plutôt sympathique. Il y avait en fond une Londres glauque nommée Dark city, entourée de barrières géantes (tiens ça me fait penser à divergente). Mais à partir de la moitié du livre j’ai commencé à trouver sa lecture très pénible et fastidieuse.
Deux choses m’ont bloquée : l’histoire et l’écriture. L’histoire car elle part dans tous les sens. Il y a un monde dystopique, des androïdes, des rêves dirigés, des mondes parallèles auxquels on accède par télétransportation, un monde étranger auquel on accède par des portes, la mafia, des histories de familles, de nombreuses vengeances, une technologie : la turbine mais on ne sait pas du tout ce que c’est, du trafique d’organe, des archanges, des jumeaux, un mariage arrangé, une prophétie…. Tout ceci fait beaucoup de choses.

Et ce qui rend l’histoire encore plus bancale, c’est que le tout n’est pas bien lié. Il n’y pas de problème de syntaxe, mais un problème de rythme, d’enchaînement. Le tout est très haché et l’on passe son temps à être brinqueballé d’une scène à l’autre. Et ça finit par être pénible.

Au final, de bonnes idées, mais trop et pas assez ordonnées.

 

  n° 20       n°5   N°3