Inscription (et suivi) challenge Jeunesse et Young adult #5

Chers lecteurs, vous l’avez sans doute remarqué, je suis « un peu » en retard.

Voici donc, enfin, mon billet d’inscription au challenge Jeunesse et Young adult #5 organisé par Mutinelle.

 

Un petit rappel du comment ça marche

Le but est de lire un nombre d’ouvrages Jeunesse ou Young adult se rapportant aux catégories suivante : (une catégorie = un nombre de livres) allant de 10 livres à 100, de quoi satisfaire les petits et les gros lecteurs du genre.

Personnellement j’ai choisi :  Catégorie 1 : Aux frontières du rêve => Au moins 10 ouvrages

Il se déroule du 1er octobre 2015 et jusqu’au 30 septembre 2016.

Les inscriptions sont encore possibles, mais il faut se dépécher! Jusqu’au 31 décembre 2015, demain quoi!!!!!!!!!!!!!!!!! Et c’est ici !

Tous les livres jeunesses sont acceptés, ça va donc de la bibliothèque rose au collections apparues récemment. Par contre seuls les livres comptent et non les albums ni les mangas, ni les BD (et comme je suis douée pour le moment j’ai chroniqué…. un album…. pffff 🙂 ).

 

Nouveauté 

Cette année la boite de Pandore propose de faire gagner un participant par catégorie. Pour participer c’est très simple, il suffit d’indiquer dans votre post d’inscription que vous participez et poster sur votre blog le logo de la box de Pandore. Un gagnant par catégorie parmi les participants sera tiré au sort à la fin du challenge et aura la chance de gagner une box de pandore.
Vous aurez d’information sur le contenu de la box en cliquant sur le nom du site : Box de pandore

JE PARTICIPE!!!!!!!!

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Mes lectures

 

 

Brainless de Jérôme Noirez

 

ID :

Auteur :  Jérôme Noirez –  Editions Gulf Stream, collection Electrogène  – Parution : 21/05/15 – 288 pages – prix :  16 € – genre : fantastique, young adult

 

Quatrième de couverture:

 

Jason, adolescent médiocre surnommé Brainless, habite Vermillion, petite ville du Dakota du Sud où la jeunesse s’ennuie. Tous les jours, Brainless se fait une injection de formol, pour ne pas pourrir. Depuis qu’il est mort, étouffé par une ingestion massive de maïs, les deux hémisphères de son cerveau peinent à communiquer. Son estomac ne digère que de la viande crue. Il a cessé de dormir et de respirer. En dehors de cela, son quotidien n’a pas beaucoup changé depuis qu’il est atteint du SCJH – le syndrome de coma homéostasique juvénile, une nouvelle maladie touchant les adolescents, de plus en plus répandue aux États-Unis – depuis qu’il est un zombie, autrement dit… Il lui arrive seulement, de temps à autres, de se demander quel goût a le cerveau humain. Mais parmi ses camarades de classe, certains ont des projets bien plus macabres.

 

Mon avis :

Avant de me pencher sur le pitch, j’étais déjà séduite! Quelle magnifique couverture et une tranche orange, quelle bonne idée! Vous l’aurez compris, le marketing avait déjà gagné. Et ce pitch : du zombie, un zombie au lycée, le tout dans le Dakota du Sud! Alors là il me le fallait! Pourquoi une telle excitation pour le Dakota du Sud ? Eh bien, j’y suis déjà allée, oui cher lecteur, je me suis rendue dans l’un des états les moins peuplés des USA. Passons ce moment historique grandiose (il faudra tout de même que je demande à l’auteur pourquoi il a choisi cet état) et revenons à nos zombies.

Pour une fois, je vais commencer par vous parler des personnages et en particulier de Jason. Surnommé Brainless de son vivant, tout un programme, il se réveille à la morgue, après une  fin des plus ridicules. Mais, même s’il est un zombie, ses problèmes sont un peu ceux d’un adolescent normal : l’acceptation des autres au lycée, les filles, le look et les odeurs. Là je vous l’accorde c’est plus compliqué pour un zombie, il ne faut pas qu’il oublie ses piqûres de formol… ceci dit comme il est plutôt ralenti du cerveau, il ne se rend pas compte de tout. Il est bien sympathique ce Jason, même s’il a une furieuse envie de goûter de la cervelle…

J’ai suivi les aventures de Jason et de ses camarades de lycée avec bonheur. Tous les stéréotypes des étudiants vont être revisités, de la pompon-girl, à la gothique, en passant par les étudiants ultra nationalistes racistes, avec bien souvent des surprises qui m’ont fait sourire. Si ces portraits au vitriole réjouiront les amateurs d’humour noir, dont je fait partie, Brainless n’en traite pas moins de sujets d’actualité comme l’exclusion ou la problématique de armes à feu aux Etats Unis.

Jérôme Noirez rend la lecture très dynamique en alternant les confidences de Jason à la première personne, avec les récits à la troisième personne. L’écriture est de plus très fluide. Le livre se lit donc très rapidement.

Pour conclure, j’ai découvert avec un grand plaisir cette histoire de zombie assez originale. Les histoires de cet adolescent zombie aux USA, permet de dénoncer les travers de la société américaine, tout en traitant des problèmes plus classique de l’adolescence. Une lecture qui plaira aux ados et aux plus grands. Une nouvelle collection Electrogène, chez Gulf Stream, qui s’annonce prometteuse.

 

 » Deux conditions sont nécessaires pour devenir un bon proviseur. La première, une évidence, est de ressentir un profond, intense, inébranlable dégoût pour les jeunes. La seconde est de mépriser de tout son cœur les professeurs, ces ratés,ces minables. Quand cela est acquis, on peut commencer à faire correctement son job. »

« Les gens m’ont regardé de travers, du genre : « Mais qu’est-ce qu’il a à la ramener, ce zombie ? ». J’ai alors compris que pour eux nous n’étions bons qu’à être étudiés, analysés, interrogés et que, le reste du temps, il fallait que l’on s’écrase, que l’on se comporte en gentil zombie docile. »

 

D’autres avis chez : CAFE POWELL

 n°37 

Les Outrepasseurs, tome 2 : La Reine des Neiges de Cindy Van Wilder

ID :

Auteur : Cindy Van Wilder – Editions : Gulf Stream  – Parution : 04/09/2014 – 364 pages – prix : 18 € (Ebook : 11,99€) – genre : Urban Fantasy, young adult

 

Quatrième de couverture:

Les Outrepasseurs viennent enfin de capturer la dernière fée libre, Snezhkaïa la Reine des Neiges. Ils ignorent qu’ils viennent de déclencher une malédiction qui risque de les anéantir. Peter, qui supporte de moins en moins de se plier à la volonté de Noble, tente de retrouver le Chasseur pour mettre fin à cette lutte séculaire…

 

Quelques mots :

Si vous n’avez pas lu le tome 1, il va être très difficile de ne pas vous spoiler, je préfère vous prévenir (d’ailleurs la quatrième de couverture vous donne pas mal d’infos). Si vous avez lu mon avis sur le tome 1, vous avez vu qu’il m’avait beaucoup plu. Tellement, que j’ai décidé de lire le tome 2 le mois suivant.

 

Mon ressenti :

Le tome 1 se termine sur de nombreuses interrogations, que ce soit sur les personnages du « présent » (Peter et ses camarades), que ceux du « passé » (les ancêtres des Outrepasseurs). Que va-t-il arriver au premier, que sont devenus les second? comment va se dérouler ce second tome??? Si vous vous rappelez, le premier tome s’est beaucoup déroulé dans le passé, au temps où les premiers Outrepasseurs ont été maudits par un fé, le Chasseur. J’avais d’ailleurs regretté qu’il se passe autant dans le passé, même si la construction était très originale. Dans ce tome 2, tout change et l’histoire se passe presque exclusivement dans le présent. Le rythme du récit est très dynamique et l’histoire addictive. On a affaire à un récit, certes plus classique dans la construction, mais que j’ai trouvé très jouissif à lire. C’est simple, je l’ai commencé un soir et fini le lendemain midi! 

Au niveau de l’histoire, nous allons donc retrouver Peter, Shirley et les autres jeunes Outrepasseurs en plein entraînement. Le livre débute sur la capture d’un fé. Car surprise ! si le lecteur était inquiet de l’avenir des Outrepasseurs dans le tome 1, « Comment allaient-il survivre à la malédiction??? », il les retrouve dans le tome 2, profitant de cette « malédiction » qui s’est avérée être une manne financière et une source de pouvoir. J’ai beaucoup apprécié ce retournement de situation, même si je abbore ce que font les Outrepasseurs de leur pouvoir, à savoir capturer les fés pour les exploiter. Mais les fés ne sont pas démunies et vont pouvoir à leur tour faire basculer la situation. L’auteur se joue de la moral des contes de fées, pour notre plus grand étonnement! Je ne vous en dirais pas plus, à vous la découverte !

Ce deuxième opus permet d’en apprendre plus sur chaque personnage et sur les maisons qu’ils représentent. J’appréciais déjà beaucoup Peter, de la maison du Goupil, dans le tome 1. Cette nouvelle lecture vient renforcer ce sentiment, Peter va être le seul à se rebeller contre les actions des Outrepasseurs envers les Fés. Au risque de sa vie, il va s’accrocher à ses convictions et essayer de remédier au mal perpétré par les Outrepasseurs.

Au final, ce deuxième tome est très différent du premier, beaucoup plus classique dans sa construction. On retrouve tous les éléments qui font la réussite d’un livre pour young adult (héros charismatiques, actions…), tout en gardant une grande originalité dans l’histoire. Il se dévore d’une traite et si le lecteur reste sur sa faim, c’est juste parce qu’il n’a pas le tome 3 à se mettre sous la dent!

 

D’autres avis chez : Trolle, Phooka, …

 

n°15 n°6

Les Outrepasseurs, tome 1 : Les héritiers de Cindy Van Wilder

ID :

Auteur : Cindy Van Wilder – Editions : Gulf Stream  – Parution : 06/02/2014 – 350 pages – prix : 18 € – genre : Urban Fantasy, young adult

 

Quatrième de couverture:

-Jure-moi fidélité et je te protégerai. Nous le ferons tous.

– Nous ?

– Les Outrepasseurs. Tous ceux qui portent la Marque. Regarde ces jeunes gens. Voilà ta seule famille, à présent. Vous combattrez ensemble. (Il baissa le ton de sa voix.) Nos adversaires ne s’arrêteront jamais. Les fés nous pourchassent depuis huit siècles. Une éternité pour nous. Un instant pour eux. »

Peter, un adolescent sans histoire, échappe de justesse à un attentat et découvre que l’attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d’un mystérieux Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis des siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie…

 

A la sortie de ce livre, j’étais tombée en arrêt devant la magnifique couverture. Mais n’en sachant pas plus, je n’avais pas franchi le pas de l’achat. Depuis, il a reçu le Prix Imaginales Jeunesse en 2014 et a également été sélectionné pour de très nombreux autres prix…. et sa lecture a été validée par des blogueuses de confiance.

Mon ressenti :

Je n’ai lu aucun résumé du livre, ni la quatrième de couverture, la découverte a donc été totale, ce qui était très bien. Tout commence de nos jours, avec Peter un lycéen londonien qui rentre chez lui. Le calme ne durera pas plus de cinq pages, car très vite sa vie est transformée. Il découvre d’étranges pouvoirs à sa mère et se retrouve héritier d’un lourd secret. Mais si l’histoire commence avec Peter, nous allons passer la majeur partie du temps avec ses ancêtres, en France, au moyen âge. Nous allons découvrir la confrontation entre humains et fés (pas les jolies fées avec des petites ailes, plutôt celles des contes, qui font peur et qui mangent les promeneurs égarés), qui a des répercussions encore de nos jours sur Peter et Les Outrepasseurs.

J’ai trouvé la succession entre passé et présent bien menée, le retour au présent ponctuant l’histoire lui redonnait du dynamisme. Une alternance très bien vue, même si, j’aurais souhaité passer plus de temps au présent, l’histoire du passé s’avérant un peu longue parfois. Le texte est très agréable à lire et pour qu’il soit accessible à des lecteurs juste un peu plus jeunes, il y a des notes de bas de pages explicatives (il y aussi une note un peu sadique de l’auteur puisqu’elle nous renvoie au tome 2!).

Même si on le voit peu, mon personnage préféré est Peter, un adolescent presque comme les autres, qui est très perturbé par ce qu’il découvre. J’ai moins accroché avec ses ancêtres, peut-être parce que leur mode de vie, de penser, est très éloigné de notre présent.

Au final, ce premier tome s’avère être une introduction au monde des Outrepasseurs,. Les bases sont posées, les origines expliquées …. mais le présent reste totalement mystérieux. Coup de chapeau à Cindy Van Wilder, qui m’a fait apprécier Peter, alors qu’au final ce tome parle bien peu de lui. Une chose est sure, quand on referme le livre, on n’a qu’une envie, connaître la suite !

 

D’autres avis chez : Lelf, Ptitetrolle, Marmotte, Phooka, Sia

n°2 n°13

n°20 n°5

Morwenna de Jo Walton

 

Voici une deuxième lecture d’un auteur que je n’avais jamais lu après Sandman Slim, tome 1 de Richard Kadrey et que je propose dans le cadre du challenge 15 ans 15 blogs (certes j’avais parlé du challenge organisé par Cornwall).


 

ID :

Auteur : Jo Walton – Editions Denoël, Collection : Lunes d’encre – Parution : 10/04/2014 –  334 pages – Prix : 21,50 € – Genre : fantastique, young adult

 

Quatrième de couverture 

Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghust, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privé à jamais de sa sœur jumelle, Morganna. Loin de son pays de Galles natal, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres, notamment des livres de science-fiction. Samuel Delany, Roger Zelazny, James Tiptree Jr, Ursula K. Le Guin et Robert Silverberg peuplent ses journées, la passionnent. Alors qu’elle commence à reprendre du poil de la bête, elle reçoit une lettre de sa folle de mère : une photo sur laquelle Morganna est visible et sa silhouette à elle brûlée. Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est sa mère ? Elle peut chercher dans les livres le courage de se battre.

 

Ce livre a fait beaucoup de bruits lors de sa sortie que ce soit en VO, que lors de sa sortie en France. Il a reçu le prix Hugo et le prix Nebula, mais également le British Fantasy Award, excusez du peu. Dans mes contacts, les ressentis ont été partagés entre la déclaration d’amour absolu et la lecture sympathique mais sans plus. Aussi, j’ai attendu que cela se tasse avant de m’attaquer à la lecture.

Mon ressenti :

Si vous adorez lire, il y a de grandes chances pour que vous soyez en pleine empathie avec l’héroïne, qui s’épanouit grâce à ses lectures, puis à sa participation à un club de lecture. Personnellement, je me suis retrouvée dans cet amour de la lecture et la richesse qu’elle apporte. Le club de lecture j’aurais adoré l’avoir, aujourd’hui je le trouve grâce au net. Mais assez parlé de moi, même si c’est ce qui permet la réussite de ce livre : l’identification. Nous allons donc suivre la vie de Morwenna pendant moins d’une année, sa solitude (le titre original est « Among others », parmi les autres, un titre très parlant), sa découverte d’une nouvelle école, des premiers émois amoureux, le tout étant rythmé par ses lectures, qui l’aident à supporter sa différence. Si dans Harry Potter les maisons, avec leur coupe et leur préfet, ont pu nous faire rêver, ici on découvre l’envers du décors, la ségrégation et ce qui se passe quand on ne colle pas avec le stéréotype de l’élève classique. L’élément fantastique est très léger dans cette histoire et j’ai mis plus de 100 pages avant de me décider sur le caractère réel ou allégorique des fées. On peut même s’interroger sur la nécessité qu’il soit creusé ou pas, après tout l’histoire fonctionne très bien sans.

La lecture est vraiment très agréable, une écriture un peu difficile à décrire, que je dirais douce, reposante. L’écriture à la première personne nous donne une certaine proximité avec Mori et facilité l’immersion dans le récit.

Cependant il y a des choses qui m’ont gênée.Le discours de Morwenna m’a souvent donné l’impression qu’elle était beaucoup plus jeune que son âge, 15 ans annoncé en milieu de lecture. Il y avait comme un décalage entre son âge supposé, ses lectures et ses réflexions.Cela était peut-être dû à l’évocation de ses souvenir d’enfance avec sa sœur, qui fait plutôt penser à une petite fille de 9 ans. elle est cependant d’une extrême maturité quand elle évoque sa famille. Sa façon de parler de la sexualité est également très bizarre, même en se replongeant dans l’époque, son âge. Bref, il y a quelque chose dans le discours de Morwenna qui m’a dérangé pendant tout le récit.

Au final, une lecture agréable mais avec quelques couac dans le style. En ressort l’envie de lire, de partager ses lectures et le regret de n’avoir pas lu  tous les livres dont parle Morwenna, afin de profiter à 100% de la lecture. 

Le plaisir en plus : lire l’exemplaire de Cornwall, bardé de post-il.

(…) quand j’ai eu besoin de quelqu’un, le filet de sécurité de la famille sur lequel je comptais pour rebondir comme sur un trampoline avait disparu et, au lieu de rebondir, je me suis écrasée par terre.

Mes lectures avaient été une consolation et une addiction, mais personne ne m’avait jamais félicitée pour ça.

D’autres avis chez : Blackwolf, Jae Lou, Lelf, Xapur, Tigger Lilly, Acro, Lune, Vert, Lorhkan, Naufragés volontaires,Lhisbei, Gromovar

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n°54 n°1