La couronne des 7 royaumes, intégrale, tome 2 de David B. Coe

 

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 Auteur : David B. Coe – Edition : J’ai Lu – Parution : 27/04/2013 – 701 pages – Prix : 12,90 €– Genre :Fantasy

 

Quatrième de couverture :

Tavis de Curgh, accusé à tort du meurtre de sa fiancée, arpente les routes et les chemins en compagnie du glaneur Grinsa Jal Arriet à la recherche du véritable coupable. Leur arrivée en Aneira coïncide avec le suicide du roi Carden, derrière lequel Grinsa voit l’ombre de la conspiration Qirsi, dont l’influence commence à s’étendre aux sept royaumes. Mais en pays ennemi, comment le prouver ?

 

Difficile de détacher la lecture de ce tome 2, de révélations faites dans le 1. Aussi si vous n’avez pas lu celui-ci, je vous conseille plutôt la lecture de ma chronique du tome 1

Mon ressenti :

La lecture du premier tome datant d’il y a un an, j’ai passé les soixante premières pages à me remémorer l’histoire, les personnages, l’intrigue… Pour une fois, j’ai même utilisé la carte en début de livre pour me remémorer les différents royaumes. Ce petit temps d’adaptation passé, j’ai replongé avec grand plaisir dans les histoires entre Eandi et Qirsi. Le récit est toujours aussi passionnant, même si certaines séquences se déroulent lentement, on ne s’ennuie jamais du fait de l’alternance entre les différentes parties du récit. Un coup on suit Tavis et Grinsa, puis on passe à la cours d’Aneira…. Les complots juste esquissés dans le tome 1 prennent ici plus d’ampleur, même si une trame de fond commence à se dessiner. On découvre de nouveaux protagonistes, de nouvelles cours. L’univers n’a pas finis d’être présenté et c’est très agréable de faire de nouvelles découvertes. Je suis restée passionnée par ma lecture jusqu’à la fin. Qui n’appelle que la suite.

Dans ce tome on en apprend plus sur le « grand méchant », le tisserand qui mène la rébellion et j’ai bien aimé le découvrir, voir comment il fonctionnait, où il puisait ses ressources. On découvre d’autres personnages aussi bien Qirsi, comme la ministre Evanthya , qu’Eandi comme le futur Duc Marston et la palettes des personnages s’étale pour notre plus grand plaisir. La personnalité des personnages déjà rencontrés est étoffée, j’apprécie de plus en plus Grinsa le glaneur tisserand, Tavis devient plus sympathique, ainsi que Cadel l’assassin. On en vient même à comprendre certains « traître » Quirsi.

Au final, j’ai lu avec grand plaisir ce deuxième tome qui donne plus d’ampleur à l’histoire de la Couronne des 7 royaumes et je vais continuer la lecture des tomes suivants.

 

Lecture commune avec : Petitrolle et Zina

N°9 N°38 N°1

L’oreille interne de Robert Silverberg

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Auteur : Robert Silverberg – Edition : Gallimard collection Folio SF – Parution : 04/01/2007 – 338 pages – Prix : 7.90 € – Genre : Science-Fiction

 

Quatrième de couverture :

David Selig, Juif new-yorkais d’une quarantaine d’années, se considère comme un raté. Il est pourtant télépathe et pourrait profiter de ce don pour faire fortune, conquérir – et garder ! – les plus belles femmes… Mais non, rien à faire, il estime être un monstre tout juste bon à faire le nègre sur des devoirs d’étudiants, incapable de réussir sa vie. La dernière preuve en date : ce talent qu’il déteste tant, mais qui est finalement son seul lien avec le reste de l’humanité, est en train de le quitter ! Apeuré à l’idée de se retrouver seul avec lui même, Selig nous conte sa misérable existence.

 

Je n’avais jamais lu de livre de Silverberg, il était plus que temps d’y remédier. J’ai donc profité d’une lecture commune sur le Cercle d’Atuan pour me lancer.

Mon ressenti :

J’avoue avoir été assez déconcertée par cette lecture. Classée en science fiction, je l’aurais bien mis en fantastique. En effet le seul élément venant perturber la réalité est le don de télépathie de David. Télépathie qui ne marche que dans un sens puisqu’il n’est capable que de recevoir. L’histoire est donc celle de David, un loser.  40 ans, célibataire désargenté…. son don s’avère être une véritable malédiction pour lui. Il ne veut pas s’en servir, mais se retrouve tout de même à épier ses voisins pour se divertir. Il ne se servira jamais de ce don pour faire de grande chose (être une sorte de super héros) ou pour bien gagner sa vie. Il ne l’utilise pas pour son développement et le subit.

Le livre présente donc une réflexion très intéressante sur le concept de don et sur l’homme en général. Il est émaillé de nombreuses références philosophiques et littéraires. Il est formidablement bien écrit, avec des jeux de narrations intéressants, le point de vue change entre une troisième personne et le « je » de David, donnant une vision extérieure du personnage.

Cependant, je n’ai pas été emballée par la lecture. J’ai un peu du mal à définir pourquoi, peut-être à cause des réflexions misérabilistes de David sur sa vie qui m’ont énervée.

 Au final, un texte très bien écrit, intéressant, mais qui ne m’a pas touché pour cause d’allergie personnelle aux réflexions sur ce qu’est une vie réussie.

D’autres avis chez : Lorhkan, Cornwall, Vert

 1ère lecture   n°37  n°6

Bardes et Sirènes, anthologie 2014 des Imaginales codirigée par Sylvie Miller & Lionel Davoust

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Auteur : collectif – Edition : Mnemos Fantasy – Parution : 23 mai 2014 – 250 pages – Prix : 18€ – Genre : fantasy, fantastique

 

Quatrième de couverture :

Partenaires de longue date des Imaginales, le festival des mondes imaginaires d’Épinal, les éditions Mnémos ont accepté le principe d’éditer chaque année, avec l’appui du festival, une anthologie thématique de fantasy.
Le thème de cette année propose une rencontre, une découverte, une alliance ou un affrontement entre deux figures emblématiques du mythe et du folklore : le barde et la sirène. Cette nouvelle anthologie nous propose des textes surprenants, ébouriffants, épiques, de la fantasy qui mêle qualité d’écriture et plongée à la source des légendes.

Les auteurs : Pierre Bordage, Mélanie Fazi, Frédéric Petitjean, Estelle Faye, Anne Fakhouri, Régis Goddyn, Carina Rozenfeld, Samantha Bailly, Yann de Saint Rat, Thomas Geha.

 

Je me suis pris au jeu de l’achat des anthologies de festival l’année dernière aux Imaginales. Il était donc évident que je prendrais celle de l’année 2014. Je crois que j’ai réussi à avoir une dédicace de tous les auteurs présents. Et comme l’année passée, j’ai eu le plaisir de partager ma lecture avec Blackwolf et Snow. Malgré nos emplois du temps de Ministre, nous avons réussi à nous retrouver pour commenter les nouvelles au fur et à mesure de leur lecture.

Mon ressenti : 

  • Préface : Lionel Davoust & Sylvie Miller

Une préface à souligner, d’une part parce qu’elle explique le choix du thème de l’anthologie, ainsi que le lien entre barde et sirène (qui n’avait rien d’évident pour moi); d’autre part parce qu’elle prépare le passage de flambeau au prochain anthologiste.

  • Carina Rozenfeld, La Boîte à musique

Une nouvelle assez légère, qui a une très bonne place en début d’anthologie, elle introduit bien le thème. Le barde est ici un homme, qui en quête de gloire, risque de passer à côté du bonheur. Une trame assez classique avec un happy end. Cette nouvelle m’a permis de lire pour la première fois Carina Rozenfeld.

  • Samantha Bailly, Plaie étoilée

J’ai trouvé l’idée de départ très bonne, les bardes ont un espèce de parasite (la plaie étoilée), qui leur permet d’emmagasiner les histoires. Du coup, j’ai été frustrée car j’aurais voulu que cela soit plus développé. Pour le moment je n’ai lu que des nouvelles de Samantha Bailly, cette nouvelle m’a donné envie de la découvrir sur un texte plus long, permettant de développer ses idées.

  • Yann de Saint-Rat, Tant que nous demeurons ensemble

Je ne connaissais pas cet auteur et malheureusement je n’ai pas du tout accroché à sa nouvelle. J’ai trouvé l’histoire trop simpliste et manichéenne (un humain barde élevé par une sirène, qui veut se sacrifier pour être avec elle), même si l’idée de sirène carnassière était intéressante.

  • Estelle Faye, La Tête de singe

Une nouvelle déconcertante à l’écriture captivante. Dès les premières phrase l’écriture m’a plu par sa beauté et sa profondeur. Elle arrive à travers son écriture à rendre totalement envoûtante la voie du Barde. L’histoire recèle beaucoup de surprise et ne comporte pas d’idée préconçue. La sirène est traitée comme un élément annexe, ce qui change des nouvelles précédentes. Elle est également plutôt rebutante, sorte d’être mi-poisson mi-singe et 100% vampire. C’est une première lecture de l’auteure et je suis ravie d’avoir craqué pour un de ses livres aux Imaginales.

  • Frédéric Petitjean, Au bar des sirènes

Encore un auteur que je n’avait jamais lu. La nouvelle démarre plutôt bien avec une très bonne ambiance d’Urban Fantasy (j’ai bien aimé le cadre du bar un peu miteux ou se retrouvent toutes les créatures magiques), malheureusement elle a rapidement tourné en romance dégoulinante d’amour et de bons sentiments, jusqu’à l’écoeurement. Preuves d’un ennuis certains, la discussion avec mes co-lecteurs a dérivé vers la reproduction des sirènes…

  • Maïa Mazaurette, La Mise en pièces

Une nouvelle réjouissante après la précédente, pour encore une découverte d’auteur. Ici ça taille, ça coupe, ça dégouline de sang! Une nouvelle glauque à souhait avec une reine cradingue et sadique, qui fait un sacré personnage. Le gentil barde se pensait plus intelligent, mais tel est pris qui croyait prendre… La plume est très agréable et l’association entre Barde et Sirène des plus surprenante.

  • Régis Goddyn, Tant qu’il y aura des sirènes

J’adore la saga Le sang des 7 rois de l’auteur, mais là je me suis un peu demandé ce qu’il nous avait fait. Il y a de très bonnes idées. L’auteur tente un mélange des genres assez risqué, après un début de fantasy très classique il nous propulse dans de la science fiction pure jus. Mais tout cela mériterait sans doute plus de pages et ne semble pas tout à fait aboutit. Une petite déception du coup, mais de la matière pour faire au moins un roman…

  • Mélanie Fazi, Le Chant des autres

Première lecture de l’auteur et j’ai été conquise, j’ai même acheté très rapidement une de ses anthologies après la lecture de cette nouvelle. L’écriture est très belle et envoûtante.  Elle a une façon unique de parler de l’être humain. L’auteur arrive à faire passer les émotions de ses personnages, qui ont une place prépondérante dans le récit. Elle va donner quelques indications sur ce qu’ils sont , mais sans les nommer, le lecteur peut faire travailler son imagination et mettre ce qu’il veut derrière les terme Bardes et Sirènes. Une très belle lecture.

  • Pierre Bordage, Le Chant du solstice

Une nouvelle très bien écrite, efficace, assez classique. Il m’a manqué un petit brin de fantaisie, mais autrement il n’y a aucun reproche à faire. Le détail qui m’a plu, c’est le seul à faire « pécher » la sirène. Un texte que j’aurais vu positionné plus tôt dans l’anthologie.

  • Anne Fakhouri, Ci-gît mon cœur

Une très belle écriture qui sert une histoire rondement menée et palpitante. La fin totalement inattendue et géniale est un plus, la cerise sur le gâteau. Une belle histoire de barde e de sirène, que l’auteur arrive à retourner complètement. Pour ceux qui l’ont déjà lu rendez-vous tout en bas du billet en dessous des logos *

  • Thomas Geha, Le Guetteur de nuages

L’auteur nous propose un monde très complexe où les bardes servent à lutter contre des nuages destructeurs. L’origine de ces nuages est également très intéressante et riche. J’ai beaucoup aimé le début de la nouvelle, qui présente également quelques touches d’humour désopilantes. Par contre je n’ai pas du tout accroché avec la fin, beaucoup trop dans le happy end pour moi.

 

Au final, cette lecture s’est avérée être en dent de scie avec de formidables découvertes, mais également un peu d’ennui voir des nouvelles que je n’ai pas du tout aimé.Le sujet n’était, certes, pas évident. J’ai hâte de voir ce que nous réserve 2015, avec Jean-Claude Dunyach aux commandes. Et je compte sur Blacky et Snow pour continuer à débriefer sur nos lectures.

 

Les avis de mes co-lecteurs  Snow et Blackwolf.

Souvenir 2013 : Elfes et assassins : l‘anthologie des Imaginales 2013

 n°4          n°28

Attention en dessous SPOIL !


 

* Le héros macho se fait bien mâcher. 😀

Le prestige de Christopher Priest

 

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Auteur : Christopher Priest – Edition : Gallimard collection Folio Science-Fiction – Parution : 09/112006 – 496 pages – Prix : 9,40 € – Genre : fantastique

Quatrième de couverture :

Dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle, où les numéros de magicien et le spiritisme attirent les foules, deux prestidigitateurs, Alfred Borden et Rupert Angier, se rendent célèbres grâce à l’audace de leurs tours. Cette notoriété ne les protège pas de la jalousie, et bientôt les deux hommes se lancent dans une tragique compétition, chacun mettant au point un numéro de téléportation. Quelle folie ont-ils osé commettre pour devenir le plus grand des magiciens ?

 

 Mon ressenti :

Je ne connaissais pas du tout l’auteur quand j’ai commencé ma lecture, il m’avait « juste » été chaudement recommandé (tellement que j’avais reçu Le Prestige dans le cadre d’un swap). Dès le début de ma lecture j’ai été ravie car quelques pages m’ont suffit pour voir que j’aimais beaucoup le style de Christopher Priest et que la lecture me procurait un grand plaisir. Que l’histoire plaise c’est très bien mais qu’en plus la lecture du texte soit un régale, c’est parfait ! Le livre est découpé en 5 parties, narrées par des personnages différents. Le lecteur n’a aucune difficulté à s’adapter à cette variété de narrateurs, car l’écriture change brutalement, rendant concret ce changement de personnage. Le texte va partir du présent avec la rencontre du descendant d’Alfred Borden avec celle de Rupert Angier, puis nous allons faire un voyage dans le passé à travers l’histoire d’Alfred Borden, suivi d’un saut dans le présent, d’un retour dans le passé avec l’histoire de Rupert Angier et enfin retour au présent avec le dénouement. La trame narrative est très intéressante car l’on va vivre l’histoire des deux grands magiciens et de leur relation à travers le point de vue de chacun. Chaque partie pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses et donne envie d’avancer plus vite dans la lecture. Et l’on finit par arriver au terme du récit. Le style est alors encore très différent et donne l’impression de se retrouver dans un roman fantastique du XIXème siècle. L’ambiance est pleine de mystère, un peu lourde et l’on se prend à frissonner.

Andrew Weasley (descendant de Borden) et Kate Angier sont des personnages secondaires. Ils servent plus de prétextes pour découvrir leurs aïeux. Ce sont les personnages des magiciens qui sont passionnants. Alfred Borden va présenter son métier avec passion, cet homme semble habité et son discours n’est pas toujours très cohérent. Rupert Angier en comparaison semble très calme et est plus facile à apprécier. Nous apprendrons moins de la magie à travers son récit, mais plus de l’humain. Son récit fait revoir celui de Borden sous un tout autre jour. Mais peut-on le croire à 100 % ?

Si je devais retenir un seul moment de cette lecture, j’aurais bien du mal car tout m’a plu. Peut-être un petit plus pour la fin et son ambiance si particulière.

Au final, cette lecture s’est avéré passionnante. L’élément fantastique y est subtilement dosé. Christopher Priest utilise une palette de styles différents qui plonge le lecteur au cœur de récit. J’en suis sortir ravie et la tête pleine d’interrogations.

 

D’autres avis chez : Ptitetrolle, …

 N°5   N° 21

Quantika, tome 02 : L’ouvreur des chemins de Laurence Suhner

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Auteur : Laurence Suhner – Edition : L’Atalante – Parution : 24/10/13  – pages – Prix : 23€ – Genre : Science fiction

Quatrième de couverture :

Après la disparition d’Ambre dans la cuve où les Bâtisseurs avaient emprisonné le Dévoreur, le cataclysme a gagné la surface. Une torche blanche fulgurante transperce à présent la carapace du Glacier et pointe vers les étoiles. Déplacements de populations, course poursuite entre scientifiques et miliciens… sur Gemma, le chaos règne. Alors que les rescapés de l’équipe Archéa se réfugient auprès des indépendantistes, Ambre revient à elle, veillée par le Dieu Sombre. Malgré ses efforts, ses tentatives de communication avec son sauveur tournent court et la colère l’envahit. Pourtant, seul le Dieu Sombre sait. Gardien des cycles, tu es la mémoire et l’oubli. Tu ouvres et tu choisis, Le lieu comme le destin. À toi le un et le multiple, Tu es l’Ouvreur des Chemins… Ainsi veut le mythe. Vestiges.

 Le tome 1 de quantika m’avait séduite (ma chronique ici) j’avais donc très envie de lire la suite. Ce fût le cas en février dernier et comme pour le tome 1 j’ai lu L’ouvreur des chemins en lecture commune avec Jae-Lou.

 

Mon ressenti :
Après le premier chapitre, le récit reprend directement à la fin du tome 1. L’auteur m’avait confié aux Utopiales qu’elle n’avait prévu qu’un seul tome au départ et pas deux. Cela rend la lecture très dynamique. Il m’a tout de même fallu un peu de temps pour me réapproprier l’histoire, les personnages. Ce laps de temps passé, j’étais « à fond ».

L’histoire continue en étant toujours aussi rondement menée. En bref de l’action, mais aussi beaucoup de réflexion sur les relations humaines et inter espèce. L’auteure n’est pas tombée dans la facilité. En effet, elle aurait pu nous faire un coup genre « c’est formidable Ambre et son sauveur étranger se comprennent immédiatement et parlent d’un coup un langage universel.. » ect. Mais ce n’est pas le cas. Seul regret, la mystérieuse civilisation des bâtisseurs est peu abordée dans ce tome. Comme il y a trois tomes, la fin n’en est pas vraiment une, mais au moins le livre ne se termine pas par un cliffhanger (comme pour le tome 1).

J’ai beaucoup aimé dans cette partie les interactions entre l’étranger et les humains. Je les trouve très intéressantes et j’insiste sur le fait que l’auteur ne choisit pas la simplicité. Elle réussit à décrire avec brio une autre espèce sans qu’elle soit proche des humains dans la façon de pensée. On les attend scientifiques puisqu’ils ont des vaisseaux spatiaux, mais en fait cela n’a aucun rapport ! Leur fonctionnement dépasse la pensée humaine. C’est très bien vu. D’ailleurs Ambre Pasquier m’a bien fait rire en essayant de communiquer avec son sauveur, Tokalinan, en dessinant des atomes… ça ne me serait pas venu à l’idée comme approche.

Une seule chose ne cadre pas par rapport au personnage d’Ambre. Avec tout ce qu’elle a vécu, je ne comprends pas qu’elle rejette une sorte de communication par télépathie. Pourtant c’est ce à quoi ressemblent ses « échanges » avec le dieu sombre.

Au final un deuxième tome qui m’a beaucoup plu, dans le développement des personnages, la découverte de Tokalinan et ses interactions avec les humains, avec l’effet de découverte de la planète Quantika en moins, par rapport au tome 1. Seul côté un peu négatif du livre les explications scientifiques, un peu trop poussées pour moi.

D’autres avis chez : Blackwolf

 n°2  n°17  n°1