Le Chaos en marche, tome 1 : La voix du couteau de Patrick Ness

ID :

Auteur :  Patrick Ness –  Traduction : Bruno Krebs  –  Editions Folio (SF) – Parution : 16/10/14 – 544 pages – Prix : 8.70 € – Genre : Science-fiction

 

Quatrième de couverture :

C’est l’année de ses treize ans et, dans un mois, Todd Hewitt va devenir un homme. Il est le dernier garçon de Prentissville. Cette ville de Nouveau Monde est uniquement peuplée d’hommes. Depuis longtemps, toutes les femmes et les enfants ont disparu. A Nouveau Monde, chacun peut entendre les pensées des autres, qui circulent en un brouhaha incessant, le Bruit. Nul ne peut échapper au Bruit, nulle part, jamais…

 

Mon avis :

Je ne savais pas à quoi m’attendre en commençant ce livre. Certes, il m’avait été chaudement recommandé et j’avais déjà lu un livre de l’auteur (Quelques minutes après minuit), mais pas du tout dans le même registre. La quatrième de couverture est lapidaire, ce qui est aussi bien. Donc une grande surprise et une très bonne.

L’histoire commence assez banalement avec la journée de travail du jeune Todd Hewitt, dans une colonie établie il y a un peu plus de 20 ans sur une autre planète, Nouveau Monde. Les hommes sont passés des vaisseaux spatiaux à une agriculture de subsistance, jusqu’ici c’est plutôt classique. S’il n’y avait le bruit. Ce bruit perpétuel, issu des pensées des hommes, mais aussi des animaux. Todd vit dans un village sans femme, car on lui a dit que le virus du bruit les avait tuées. Une chose assénée avec tant d’autres. Mais Todd, malgré lui, va découvrir la vérité. Je n’ai pas envie de vous en dire plus, car la surprise est un facteur de plaisir pour moi lors de la lecture. Une histoire de survie va débuter, d’amitié, d’apprentissage de la vie. Devenir adulte n’a ni rien de simple ni d’amusant à Nouveau Monde.

Difficile d’appréhender ce bruit au départ, mais l’auteur trouve vraiment les mots justes et la typographie, qui permettent au lecteur de l’imaginer. La façon de parler des personnages permet également de se plonger dans l’ambiance de ce nouveau monde. Cette écriture particulière peut peut-être gêner le lecteur au départ, ce ne fût pas le cas pour moi. Elle m’a vraiment plongée dans la vie de Todd.

Todd est attachant comme personnage. Il se retrouve au milieu d’une histoire qui le dépasse, mais reste un « bon gars ». Il y a d’autres personnages très intéressants dont je vous laisse la surprise. Des vrais méchants, des fous de dieux qui font peur. Toute une panoplie bien utilisée, bien amenée.

Pour conclure, cette lecture s’est avérée surprenante et très prenante. Je suis ravie d’avoir débuté cette trilogie et j’ai hâte de découvrir les tomes suivants. L’histoire est originale, bien racontée, bien menée. En bref, je vous en conseille la lecture.

« Le Bruit, c’est du bruit. Ça craque et ça crépite et ça finit généralement par une grande purée de sons et de pensées et d’images, et la moitié du temps, impossible d’y comprendre quelque chose. L’esprit des hommes est rien qu’un fouillis et le Bruit, c’est comme la version active, respirante de ce fouillis. C’est ce qui est vrai et ce qui est cru et ce qui est imaginé et ce qui est rêvé, et ça dit une chose et son contraire total en même temps, et même si la vérité s’y trouve forcément, comment faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas quand vous captez tout, absolument tout ? Le Bruit, c’est un homme non filtré, et sans filtre, un homme, c’est rien qu’un chaos sur pattes. »

D’autres avis chez : Sia, Zina, Ptitetrolle, Blackwolf, Nanet, La tête dans les livres...

Thème 2 : un titre qui fait peur N

Afterparty de Daryl Gregory

 

ID :

Auteur :  Daryl Gregory –  Traduction : Laurent PHILIBERT-CAILLAT –  Couverture : Aurélien Police – Editions Le Bélial – Parution : 22/09/16 – 416 pages – Prix : 22 € – Genre : Science-fiction

 

Quatrième de couverture :

Vous en voulez ? Vous en aurez ! Plus dingues les unes que les autres ! Car la smart drug révolution est en marche… Muni d’une imprimante chemjet et d’une connexion internet, n’importe quel petit malin en première année de chimie peut désormais synthétiser sa propre drogue et la produire à l’infini. Le résultat ne se fait guère attendre : il pleut des buvards chargés sur le monde ! Jusqu’à ce qu’apparaisse le Numineux, molécule qui décuple le sentiment du divin, enracine une foi inébranlable chez son consommateur tout en provoquant crises mystiques et hallucinations extrêmes — un produit aux mains d’une nouvelle église qui en fait son sacrement, répand sa bombe neurochimique à travers tout Toronto et pourrait bien lâcher sur le monde des légions de fanatiques… à moins que Lyda Rose, qui a contribué à l’élaboration du Numineux au sein de sa propre start-up, ne réagisse et ne se mette en quête des secrets de L’Église du Dieu Hologrammatique… Rien moins qu’un chemin de croix, en somme, dont la première des stations consistera à s’échapper de l’asile psychiatrique dans lequel elle est enfermée…

 

Mon avis :

J’avais déjà testé l’écriture de Daryl Gregory en lisant L’éducation de Stony Mayhall que j’avais adoré. Babelio m’a donné l’occasion de lire son dernier opus grâce à sa masse critique et je dois avouer que j’en suis plus que ravie. Je crois que je suis en train de devenir une grande fan de l’auteur !

Alors comment vous expliquer ça ? Déjà le sujet, enfin une partie : une drogue qui rend la présence de dieu tangible pour ceux qui la prenne ; sacrément bien trouvé ! Mais celle-ci ne serait rien sans une intrigue bien construite. L’héroïne Lyda, part à la recherche des personnes qui mettent cette drogue sur le marché. Cette même drogue qui l’a bousillée et lui a offert un ange gardien visible (pour elle) en continue. Pour cela, elle doit sortir de l’hôpital psychiatrique où elle est internée, trouver de l’aide (forcément elle n’a plus un sous, merci l’alcool et les produits).  Se mêlent enquête, road movie, amitiés déglinguées, pour notre plus grand plaisir de lecture.

Pour l’aider elle va faire appel à des amis aussi barrés qu’elle, entre Ollie ex-agent des services secrets paranoïaque sans ses médicaments, légume avec. Bobby qui pense que son âme est dans un petit coffre en plastique, qu’il trimballe autour de son cou….  Fous, mais qu’on a envie d’aimer, des personnages riches en émotion, en caractère.  Un mini freak show détonant. Et il y en a bien d’autres ! 

Daryl Gregory arrive à mêler tout ce petit monde et son sujet, qui peut prêter à polémique, avec une enquête palpitante. Tout est bien dosé, l’écriture est très agréable à lire, l’humour est bien présent. Un joyeux mélange qui fonctionne bien.

Pour conclure, Daryl Gregory nous livre une intrigue très bien menée, un sujet détonnant, des personnages fracassés, de l’humour, un pur moment de plaisir livresque ! Coups de cœur, à lire !

 

« C’était ça, le miracle de la révolution des smart-drugs bricolées. Tout lycéen doté d’une imprimante chemjet couplée à une connexion internet pouvait télécharger des recettes et imprimer de petites quantités de drogue. Les individus créatifs aimaient modifier les ingrédients pour les faire essayer à leurs amis. Tous les jours, des gens avalaient des buvards sans savoir ce qu’ils mâchaient. La moitié des patients du NAT n’étaient pas des accros mais des bêta-testeurs.« 

« On est entrés dans Toronto par la 401 en suivant le point brillant qu’était Gloria, l’étoile qui nous guidait. Bobby ne la voyait pas, naturellement. Le docteur était mon hallucination permanente personnelle, une onde stationnaire projetée par mon lobe temporal et entretenue par divers membres de mon parlement mental. »

 

 D’autres avis : Blackwolf

Journal d’un marchand de rêves d’Anthelme Hauchecorne

ID :

Auteur : Anthelme Hauchecorne  –  Edition : L’Atelier Mosesu  – Parution : 13/10/2016  – 600 pages – Prix :19  €- Genre :  fantastique

 

Quatrième de couverture :

J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais. Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m’éliminer, mais avec élégance. M’entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m’empêchent de tourner la page… La première est une fille. La seconde, une soif de vengeance. Je m’appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament…

Mon avis :

J’ai lu presque tous les romans d’Anthelme Hauchecorne (il me manque juste le premier), je ne pouvais donc pas rater ce tout nouveau livre ! Je découvre par la même occasion la maison d ‘édition L’atelier Mosesu et sa collection Pepper dirigée par Sophie Jomain.

Le premier contact avec le livre nous plonge carrément dans l’ambiance, la couverture est magnifique, sombre, mystérieuse. Les engrenages laissent présager un peu de mécanique, de rouages. Il y en aura en fait beaucoup. Deuxième pas dans cette histoire mystérieuse, les premières pages où l’on rencontre notre narrateur et héros Walter Krowley, qui prépare une éloge funèbre, pour une amie et peut-être finalement pour lui… Sacré introduction.

« Par où commencer ?

Peut-être par mon premier séjour en hôpital psychiatrique ?

Ce jour fatidique où j’ai compris que ma vie empruntait la mauvaise pente… »

Il va donc nous narrer ses mémoires…

Et là je dirai bien : je sèche.

En effet, il m’est bien difficile de parler de ce livre tant son atmosphère et son histoire sont spéciales ! Walter Krowley nous fait pénétrer à sa suite dans un monde qu’il ne peut visiter que quand il dort, Brumaire. Un monde étrange, un peu glauque, mais dont le champ des possibles est illimité. Un monde complexe aussi, on a du mal à appréhender ses lois, son fonctionnement. Mais un monde envoûtant, passionnant. Notre héros va y vivre des aventures étonnantes, rencontrer des personnages étranges. Mais ses journées ne seront pas vides et le récit de ses aventures diurnes s’ajoutent aux nocturnes pour nous donner une histoire certes alambiquée, mais passionnante.

Difficile, donc, de vous parler en quelques mots de Brumaire, de ses marais, de ses sables, de sa brume, de ses automates, de ses habitants… Difficile également de vous donner des indices sur l’histoire, il y sera question de survie, d’enquêtes, de drogues, d’inspiration, d’amour…

Il ne vous reste donc qu’une solution : le lire.

Je pourrai bien entendu vous parler aussi de la plume d’Anthelme Hauchecorne, toujours poétique, précise et dans ce récit facile à lire.

Je pourrai vous parler des personnages, des Outlaws déglingués, des héroïnes fortes en mécanique, en cambriole et en bagarre, de Walter Krowley et de son passé qui le hante…

Mais j’ai juste envie de vous dire : faites-vous votre propre idée, laissez-vous envoûter, vous aussi, par Brumaire.

Les Imaginales dans quelques jours !

 Attention à vos tympans :

HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!! C’est Les Imaginales jeudiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!

Vous l’aurez compris, c’est la joie, le bonheur, l’excitation maximale avec ce festival que j’adore, en approche (pour vous en rendre compte vous pouvez aller voir mes comptes-rendus de 2015, 2014, 2013…).

Comme à chaque fois, je fais un prévisionnel de conférences /tables rondes auxquelles je pense assister, que je ne respecterai pas. Voilà ce que j’ai préselectionné :

Jeudi 26

10:00 : Coup d’envoi 2016, Ouverture officielle de la 15ème édition du festival

14:00 : Les personnages d’abord ! Comment faire vivre une histoire ? avec Samantha BAILLY, Marie BRENNAN, Jeanne CRESSANGES, Jean-Laurent DEL SOCORRO

16:00 : L’Empire… Le défendre ou le combattre ? avec Lionel DAVOUST, Olivier GAY, Nabil OUALI, Anthony RYAN

Un programme léger pour le premier jour, sachant qu’il y aura les nouveaux pôles à découvrir :

  • Pôle Sciences et Fictions :  Une nouvelle « bulle » s’installera dans le parc du Cours : le dôme des sciences.
  • Pôle Histoire et imaginaire : Un pôle entièrement consacré à l’histoire et à sa mise en récit.

 

Vendredi 27

10:00 : La fantasy, une littérature de l’émotion ? avec Chloé CHEVALIER, Nathalie DAU, Nabil OUALI

12:00 : Quand les romans font des femmes leurs personnages principaux avec Charlotte BOUSQUET, Kristen BRITAIN, Estelle FAYE, Stefan PLATTEAU

14:00 : Space opera, planet opera… Rêver de demain, rêver d’ailleurs ! avec Philippe-Aubert CÔTÉ, Jean-Claude DUNYACH, Christian LÉOURIER, Jean-Louis TRUDEL

17:00 : Hommage à Ayerdhal, écrivain majeur et ami des Imaginales avec Sara DOKE, Gilles FRANCESCANO, Marion MAZAURIC, Stefan PLATTEAU

Samedi 28

9:00 : Petit déjeuner avec Kristen Britain

12:00 : Trolls, elfes, berserkirs… et autres créatures de fantasy !avec Jean-Claude DUNYACH, Fabien FERNANDEZ, Aurélie WELLENSTEIN, Damien SNYERS

14:00 : Chasse à la météorite (une chasse au trésor!)

16:00 : Quand le héros a les crocs… Vampires et loups garous ! avec Jeanne-A DEBATS, Marika GALLMAN, N.M. ZIMMERMANN, H. V. GAVRIEL

19:00 : Remise des Prix Imaginales 2016

Dimanche 29 

10:00 : Ogres, zombies… Et autres monstres ! avec Paul BEORN, Karim BERROUKA, Sophie DABAT, Stefan PLATTEAU, Aurélie WELLENSTEIN

11:00 : Sorciers et sorcières… Magie noire, magie blanche ! avec Jeanne-A DEBATS, Méropée MALO, James MORROW, Rod MARTY
Ou Rencontre avec… Les auteurs Gulf Stream en présence de Paola Grieco et Angela Léry, avec Charlotte BOUSQUET, Emma LANERO, Johan HELIOT, Agnès MAROT, Cindy VAN WILDER

12:00 : La vengeance… Un archétype cher à la fantasy ? avec Olivier GAY, Gabriel KATZ, Samantha BAILLY

Bien entendu il y a aussi les expositions à voir, mais surtout les dédicaces !!! Errer des heures dans la bulle du livre, faire tourner le bar….

Quelques achats déjà programmés :

Et une pile à faire dédicacer :

Maintenant vous sautez dans la valise! #instabook #packing #imaginales2016

23

See this Instagram photo by @leslecturesdemj

Vous pourrez suivre mes aventures sur twitter (parfois je live tweet les conférentes) : @LectMariejuliet ou sur ma page facebook : www.facebook.com/leslecturesdemariejuliet/ .
A bientôt !

Testament, tome 2 : Alouettes de Jeanne-A. Debats

ID :

Auteur : Jeanne-A. Debats  – Edition : ActuSF, collection : Les trois souhaits – Parution : 31/03/16  –  440 pages – Prix : 19€ – Genre : urban-fantasy

 

Quatrième de couverture :

Je m’appelle Agnès, et je suis orpheline. Ah ! Et sorcière, aussi. Mon oncle m’a engagée dans son étude notariale. Ne croyez pas que le job soit ennuyeux, en fait, ce serait plutôt le contraire. En ce moment, tout l’AlterMonde est en émoi à cause d’une épidémie de Roméo et Juliette. Imaginez : des zombies tombant amoureux de licornes, des vampires roucoulant avec des kitsune, des sirènes jurant un amour éternel à des garous. Et tout ce beau monde défile dans notre étude pour se passer la bague au doigt. Mais la situation commence à sérieusement agacer les hautes autorités. Et comme l’AlterMonde n’est pas Vérone, à nous de faire en sorte que cette fois l’histoire ne se termine pas dans un bain de sang…

 

Mon avis :

Voilà un tome 2 que j’attendais de pied ferme ! En rappel ma chronique du tome 1. Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçue ! D’ailleurs je l’ai dévoré sur un week-end. Si ma chronique n’est pas arrivée tout de suite, ce n’est pas la faute du livre, mais de mon rythme d’escargot décérébré. Bref…

Tout d’abord sachez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu le tome 1 pour dévorer ce tome 2, alors pas d’excuse !

Le récit démarre en trombe et plante le décor avec les réflexions de cette chère Agnès sur sa sexualité. Au programme, crise de fou rire, sourire et réflexions. Eh oui, car sous les remarques sarcastiques et humoristiques d’Agnès, sur la sexualité, ses relations avec les hommes, il y a de quoi réfléchir sur la place des femmes dans la société. Le tout avec intelligence et légèreté, un mélange bien réussi. Mais si vous n’êtes pas amateur de réflexions sur les galipettes je vous rassure, il y a beaucoup d’autres choses dans ce récit. Même si personnellement, j’ai adoré ces scènes.

Revenons à cette chère Agnès, que lui arrive-t-il cette fois-ci ? Alors qu’elle essaie toujours de comprendre qui elle est, quels sont ses pouvoirs, tout en tentant de surmonter le deuil de son cher amour, Agnès se retrouve confrontée à une épidémie de Roméo et de Juliette. Rien que ça ! Avec le cortège d’ennuis qui accompagne les amoureux transis : duels, insultes, morts… l’utilisation de la trame et des personnages du texte de Shakespeare est tout bonnement excellente ! Je l’avoue, je me suis ennuyée à la lecture de la pièce, la lecture d’Alouettes m’a permis de la voir sous un autre angle et d’apprécier à posteriori cette lecture (ce qui m’a sacrément surprise). D’ailleurs, le texte fourmille d’allusions littéraires, de références, que l’on découvre avec délice… et encore, je suis sûre d’en avoir loupé des tonnes.

Aux classiques de l’Urban Fantasy, genre : loup-garou + vampire + enquête + héroïne badass + un brin de romance, s’ajoutent de nombreux éléments qui apporte une touche unique : Paris comme cadre + une héroïne plutôt toute cassée qui tente de régler ses problèmes de poids + une variété d’espèces surprenantes + beaucoup d’humour + beaucoup d’intelligence.

Les personnages sont toujours aussi riches et fort en caractères. J’ai trouvé Agnès beaucoup plus dégourdie que dans le tome 1 (il faut dire que trois ans se sont passés) et elle m’a plus touchée. J’ai vraiment apprécié la façon dont elle nous embarque dans ses pensées, ses réflexions.

Pour conclure : la lecture d’Alouettes s’est avérée extrêmement plaisante, que ce soit au niveau de l’humour (j’ai vraiment beaucoup ri), qu’au niveau de la qualité de l’écriture (avec une richesse de références), ou encore de l’histoire qui est vraiment bien construite et très prenante (on ne s’ennuie pas, et le rythme enlevé ne se fait pas au dépend de la richesse de l’histoire). Un tome 2 qui dépasse largement le 1, vivement le 3 ! En bref : je me suis régalée !

 

NB 4 : « Tout est vrai, sauf ce qui ne l’est pas. » L’auteur.

On ne déclare pas son amour immortel moins d’une heure après avoir baisé : confondre la reconnaissance du ventre avec l’éternité est la preuve d’un absolu mauvais goût.

Les mecs, il vaut mieux leur coller des panneaux de signalisation avec des guirlandes de LEDS sous le nez quand ça ne va pas. Parce que si vous comptez sur eux pour s’en apercevoir tout seuls… ben, vous êtes pas rendue, ma petite !

D’autres avis chez : Joyeux Drille, Boudicca