Worldcon 2014 : LonCon3 day two (avec un focus sur les stand de vente de livres)

Deuxième jour et je me sens comme une reine, la Worldcon c’est cool! Petit rappel sur le 1er jour.

Plus sérieusement la journée démarre par un tri des livres en fonction des dédicaces avant de quitter l’hôtel. 10h15 me voilà dans les lieux et je file à la  la dédicace de Peter V. Brett. Un auteur très sympa. J’en profite pour faire coucou à son voisin, qui n’est autre que Chris Priest.

 

 

 

 

En allant vers les salles de conférence, on peut croiser des auteurs français en plein travail (merci Jean-Claude Dunyach pour la pose).

 

 

 

 

 

 

 

A 11h00 j’assiste à « Kill the Parents » avec Todd McCaffrey, Leigh Bardugo, Sarah J Maas, Amy McCulloch, Sophia McDougall. 

Une conférence sur le young adult, où souvent les héros sont orphelins. L’ambiance est très détendue et les discussions intéressantes.

Pas de temps à perdre, dès la conférence terminée je file faire la queue pour la dédicace de Scott Lynch.

Puis pour celle de Robert Silverberg. L’occasion de papoter avec des américains, puis une italienne sur les éditions de nos livres (il faut dire que la mienne datait de 1973…).

Pas le temps de souffler car à 14h00 je suis inscrite pour un Kaffeeklatsch:avec Christopher Priest; en gros c’est une discussion avec un nombre de participants limités, une dizaine. J’en sors avec encore de nouvelles références de livres à lire… et ravie des échanges.

 

 

Toutes ces discussions en anglais, ça fatigue… Je vais donc me promener du côté de la Art Gallery. Les photos étaient interdites donc j’en ai fait une de loin. Il y a de tout, de la croûte au super beau.

 

 

 

En quelques pas, je retourne à la « dealer’s room« , où l’on peut trouver des bouquinistes, des libraires, des stands de maisons d’édition…. Plaisir des yeux ou casse de carte bleue.

On y croise même une maison d’édition française, ou encore des auteurs s’adonnant à la même passion que nous, lecteurs.

Au rez-de-chaussée, il y a des tables magiques, on peut y récupérer des documents des conventions passées, des goodies laissés par des maisons d’édition ou encore des flyers d’évènements à venir. C’est comme ça que j’ai pu voir en avant première l’affiche des Utopiales 2014 avec un pré-programme.

 

 

Non loin de là il y a le stand information, où au cours de la journée on peut récupérer le Pigeon post, journal de la convention, avec des retours sur des évènements passés, à venir, des conseils…

 

 

 

 

 

Ambiance….

 

 

 

 

 

Je vous épargne mes nombreuses pérégrinations pour arriver au moment où Nina Allen participe à un évènement organisé par sa maison d’édition : présentation des dernières publications, autographe et apéro (merci à Chris Priest sans qui je serais passée à côté). Petit craquage pour son livre Race en hard cover numéroté.

18h00 il est l’heure de filer à la soirée organisée par Titanbooks. L’occasion de boire des bières, entourée d’auteurs, de discuter avec des éditeurs français et de se rendre compte que la personne qui parle à côté de soi est George R. R. Martin….

 

 

 

Kim Newman (Anno dracula) ne fait pas les choses à moitié quand il découpe un gâteau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fin de soirée traditionnelle au fan village en faisant le tour des parties.

Dans ma besace j’ai ramené 2 nouveaux livres : The race et Black opera. Ce dernier était offert dans le cadre d’un « lâché de livres ». Et plein de prospectus.

D’autres retours chez : Laurent Queyssi …

Worldcon 2014 : LonCon3 day one (avec un focus sur les « Parties »)

 

 Jeudi 14 août 2014 : Londres me voilà!!!  J’ai trouvé mon hôtel et abandonné ma valise pleine de livres pour filer à l’Excel Center où se tient la Loncon3 (c’est quoi ce truc au nom bizarre? Zouh file lire mon premier billet à ce sujet!).

 

 

Mon hôtel est plutôt bien placé à un quart d’heure de tramway. Si j’avais peur de me retrouver seule, cela n’a pas duré, car je rencontre déjà deux français dans le tramway.

 

 

 

 

Du coup je peux partager la joie de faire 50 minutes de queue afin d’obtenir mon badge.

 

 

 

 

 

 

Le voici après quelques jours, un peu décoré. En effet sur tous les stands du « Fan village » (dont je parlerais un peu plus tard), on vous propose des vignettes autocollantes à coller à votre badge afin d’afficher son soutien à un comité, de signaler que l’on participe à sa first worldcon….

 

 

 

 

 

 

Je récupère en même temps le guide avec le programme et le livre souvenir. Sur cette photo il y a également d’autres publications officielles : le programme de remise des prix Hugo et la liste des stands présents.

 

 

 J’ai juste le temps de trouver une place pour la cérémonie d’ouverture à midi. Un petit spectacle amateur nous fait patienter, la cérémonie à comme un air de film d’Harry Potter assaisonné de beaucoup d’humour anglais et d’effets spéciaux fait maison.

 

Pas le temps de traîner, c’est déjà l’heure de la séance de dédicace de Patrick rothfuss. Celles-ci se font à deux endroits : le hall d’entrée pour les « célébrités », la « dealer’s room » pour les séances attirant un peu moins de public. Signature un peu rapide mais je suis ravie.

J’entame enfin la visite des lieux : la convention se déroule dans une sorte de parc des expositions. Les conférences sont dans des salles à l’étage. Au rez de chaussée il y a le fan village : cet ensemble disparate de tentes blanches, avec en vert l’espace avec des activités pour les enfants, le bar, la bibliothèque …

 

 

 

 

 

Tout va bien j’ai trouvé le bar rapidement, ainsi que le Tardis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Petit tour dans la « dealer’s room » qui rassemble aussi bien des vendeurs, que des expositions artistiques, des stands scientifiques…

Je prends vite conscience que je ne respecterais jamais le planning de conférence que je m’étais fixée. Il y en à tant en même temps, concurrencées par l’apect convivial de la convention où l’on se retrouve à partager son café avec des auteurs, des directeurs de maison d’édition, des traducteurs, des lecteurs, des blogueurs…

Je prends en cours une conférence sur « Speculative Biology, an introduction », qui restera très obscure puis enchaîne à 16h30 avec : What’s In a Name? avec Bella Pagan, Catherine Butler, Robin Hobb, Ben Jeapes, Seanan McGuire (Mira Grant)

 

Petit retour au bar où je rencontre la team Noosfère avec qui je passerais une bonne partie de la convention. Je retrouve quelques têtes connues. Nous testons le premier apéritif proposé dans le cadre d’une Party, en Français fête. J’y reviendrais.

20h00 conférence sur The Animal Human avec Amanda Kear, Sarah Dillon Dr, Adam Roberts, Alistair Rennie, Susan Connolly

Puis retour au fan village. Chaque tente abrite un comité en rapport avec une convention. Soit il souhaite accueillir une prochaine Worldcon ou une prochaine Eurocon, ou encore c’est une convention nationale qui est présentée, où alors les prochaines Worldcon ou Eurocon sont détaillées. Il faut savoir que ces conventions sont financées et organisées par les fans. Même les auteurs payent leur entrée, sauf les quelques invités d’honneur. Les lieux des conventions sont votés deux ans à l’avance. Aussi chaque comité fait de la pub pour sa proposition, pour obtenir des fonds et des votes. Et quoi de mieux pour attirer le public que des petites fêtes avec boissons et nourritures gratuites !

Sur les cinq jours de la convention j’ai profité de l’hospitalité de la Nouvelle Zélande (2020).

J’ai discuté de nombreuses fois avec le comité pour une Worldcon à Helsinki en 2017 (ils sont très sympas, proposent des alcools aux goûts bizarres et plein de bonbons)

Photo collector du stand Paris en 2023. Projet abandonné depuis.

Dublin en 2019 (photo assez représentative du mixe de tenues variées à la Worldcon)

Le stand du Canada

Le Japon, une fête très kawaï

Le stand de la Worldcon 2015 : il était possible de réserver son hôtel, payer son entrée…

Petite correction, la photo coespond à la wolrdcon 2016 qui a été retenue durant la Loncon.

Une des nombreuses convention annuelle : Picocon is the annual one-day Science Fiction & Fantasy convention run by the Imperial College Science Fiction and Fantasy Society, ICSF

Une première journée très riche, pleine de rencontres et de découvertes, avec un sac pas trop chargé au retour.

D’autres retours chez : Lionel Davoust