Coup de coeur pour auteur peu médiatisé : Éclat de rêves de Maïwenn Soler

Je continue mes lectures dans le cadre de l’opération :

Cette fois-ci j’aborde la Littérature de l’imaginaire avec :

Éclats de rêves de Maïwenn Soler

Quatrième de couverture :

Tout commence par une carte ne se référant à rien de connu, soulignée d’inscriptions incompréhensibles. Puis, ce sont ces quelques phrases, que Raïlyan de Preyloy, cartographe, découvre dans un ouvrage de la bibliothèque royale:
« Jadis, ils se dispersèrent aux quatre vents. Leur foyer était devenu trop petit, ou bien étaient-ce eux qui [étaient devenus trop] nombreux… Ils s’égaillèrent un peu partout, emportant avec eux une branche de leur arbre-maître. »
Fasciné, il décide d’en apprendre plus et finit par découvrir de nombreux textes similaires. Tous mentionnent une mystérieuse civilisation, oubliée de tous.
C’est en allant à la recherche de ce peuple, les Abouteurs, qu’il aborde une île, un monde à part où le temps s’écoule de manière différente, un monde de sagesse, construit autour d’un arbre qui détient le savoir mais aussi la mémoire d’une civilisation disparue…

L’histoire en quelques mots :

 Raïlyan, cartographe, grâce à ses lectures a découvert une ancienne civilisation, ainsi que sa localisation. Il pense que cette civilisation pourrait aider son roi à sauver son royaume des invasions qui se préparent. Il est donc mandaté par son roi pour partir à la découverte de l’île qui a abrité cette mystérieuse civilisation pour essayer d’y trouver des réponses. Le récit va présenter ses différentes découvertes.

Ma lecture :

Le premier tiers du livre m’a emballée, du fait de l’écriture, de l’histoire. Je trouve que l’auteur a eu une très bonne idée pour la base de cette civilisation disparue, les Abouteurs. Je n’en dirais pas plus pour ne pas dévoiler les secrets de ce livre, mais il a une petit goût d’Avatar. Par contre le second tiers m’a déçue. J’en ai peut-être trop attendu. J’attendais que quelque chose arrive, mais rien n’est arrivé. J’ai suivi le reste du livre avec intérêt pour voir où l’auteur voulait nous emmener.

La richesse de ce livre est l’écriture qui est très belle, harmonieuse, agréable à lire. Les descriptions sont intéressantes. La narration se fait principalement à la première personne, ce qui permet de ressentir le vécu des personnage. Mais cette narration est faite de la part de nombreux personnages et le changement de narrateur n’est pas forcément signalé. De plus, le récit est par moment raconté à la troisième personne. Tout ceci peut embrouiller le lecteur et j’avoue avoir fait quelques aller-retour, afin de vérifier que je suivais toujours l’histoire de la même personne.

A part le cartographe et quelques membres de son entourage,  il y a une multitude de personnages, anonymes. Se femme m’a plue à travers les descriptions qu’il en fait. Pour les autres, difficile de s’y attacher ou d’avoir réellement une opinion, on ne les côtoie pas assez longtemps.

Je pense que le passage que j’ai préféré dans ce livre est celui où l’histoire nous est racontée par celui qui permet aux Abouteurs de partager leur savoir. Les descriptions sont alors oniriques, ce qui se prête très bien au narrateur du moment. J’ai moins apprécié le milieu du livre où on découvre un peu plus l’île et la société des Abouteurs par les récits que le cartographe partage avec nous. La lecture est très passive, on ne peut pas suivre l’histoire d’un héros, le lecteur doit attendre le récit suivant.

Au final :

J’ai vraiment aimé le style de l’auteur, mais j’ai été déçue que l’histoire ne soit pas un peu plus développée. J’aurais aimé suivre les aventures d’un personnage en entier, au lieu de l’effleurer. Je suis un peu insatisfaite du livre en tant que roman, car j’en aurais voulu plus, mais par contre en le présentant en tant que conte, là je ne suis pas déçue.

17 lunes de Kami Garcia et Margaret Stohl

Quatrième de couverture : « Je n’aurais jamais imaginé que Lena pouvait me fuir ou me cacher des choses. Qu’un jour arriverait où nous ne comprendrions plus. Mon statut de Mortel m’interdisait l’accès au monde des Enchanteurs, mais était-ce une raison pour rompre tout lien ? Après le désastre du seizième anniversaire de Lena, j’vais pensé que l’aimer et la soutenir suffiraient. Mais il fallait croire que je m’étais trompé. »

Ayant bien aimé la lecture de 16 lunes, c’est avec plaisir que je me suis inscrite à la lecture commune proposée par Angelbb sur Livraddict.

 

L’histoire en quelques mots

Ce livre est la suite de 16 Lunes, on y retrouve donc les mêmes personnages, ainsi que des nouveaux. Il traite de la vie d’enchanteurs et d’humains.  Lena tente de faire face à la mort de son oncle et s’éloigne d’Ethan. Elle n’a pas choisi entre la voie des ténèbres ou celle de la lumière et ce non-choix sera présent dans tout le livre. Ethan, face au comportement de Lena, trouve du réconfort auprès d’une nouvelle amie Liv. Celle-ci souhaite devenir gardienne. C’est très très synthétique mais il est difficile de faire une synthèse de l’histoire sans trop en dévoiler.

Mon impression 

Le début du livre ne m’a pas plus emballé que ça. On retrouve nos héros à la suite du drame qui s’est déroulé lors des 16 ans de Lena. Nathan lui court après, elle s’éloigne… J’ai trouvé que l’histoire mettait un peu de temps à se lancer. En fait, c’est un peu l’ambiance du livre, une ambiance pesante, une impression que rien ne se passe, mais que quelque chose va arriver.

A la lecture je trouve qu’on ne se rend pas du tout compte qu’il y a deux auteurs. Je me demande laquelle apporte quoi. En tout cas cela ne pose pas de problème de lecture, celle-ci est très fluide. Le choix du narrateur change par rapport à de nombreux romans de fantasy, car c’est un homme. Mais finalement les réflexions sont un peu les mêmes, que si le narrateur était une femme. Cela est sans doute dû aux auteurs qui sont des femmes, ou alors pensent-ils comme nous? (Là j’ai un gros doute 😉 ).

J’ai moins aimé Lena dans ce livre, je l’ai trouvé inconstante. Même si la fin de l’histoire permet de comprendre pourquoi cela n’a pas fait dissiper ce sentiment. J’ai beaucoup aimé le personnage de Liv, petite bibliothécaire, grande aventurière. Elle n’est pas faite pour la passivité des gardiennes, même si elle en a le savoir et les compétences. J’aime toujours Amma, sorte de grand-mère omnisciente avec de super pouvoirs.

Le cadre d’une petite bourgade du Sud des États-Unis se prête bien comme décor de guerre entre les enchanteurs des ténèbres et ceux de la lumière. Les vieux bâtiments (et les grands-tantes) recèlent à souhait de mystères et de surprises. Le cerveau du lecteur n’a aucun soucis pour s’y projeter.

J’ai vraiment apprécié les passages où Ethan découvre les tunnels qui permettent de passer d’un lieu à un autre, d’un monde à un autre. Ces moments sont plein de suspens et de découvertes mystérieuses. Par contre je n’ai pas aimé le premier tiers du livre où Ethan se questionne par rapport à Lena (elle m’aime ou pas etc.).

 Au final, j’ai bien aimé ce livre malgré quelques longueurs. J’ai été heureuse de retrouver le monde des enchanteurs mais sans plus. J’attendrais que la suite 18 lunes sorte en poche pour le lire, mais je le lirais.

 

Les participants à cette lecture sont :Angelbb, Audel, tweety805,   so-kelly, Kincaid40,  Kassandra,  Michou,  Antomilna,  Danouna, June

Coups de coeur pour auteurs peu médiatisés : Sacrée petite robe noire

Ca y est ! Les lectures ont commencé pour l’opération

 (un petit clic sur la bannière pour aller sur le blog dédié)

 

Je débute avec l’un des livres sélectionnés dans la catégorie littérature générale :

Sacrée petite robe noire de Nathalie Ribierre-Dubile

L’histoire est celle de Betty. Son avenir est tout tracé depuis qu’elle a épousé un brillant avocat devenu Ministre de l’Intérieur. Ses activités de « femme de », ne lui suffisent plus. Elle va, de ce fait, s’impliquer dans un projet culturel en banlieue. Cela va l’amener à rencontrer un rappeur très connu, ce qui va bouleverser sa vie.

 

Le début du livre plante le décor de façon logique : Betty, son histoire, sa vie, son mari Paul, sa fille Salomé et sa meilleure amie Pauline. Passé le premier tiers du livre, arrive l’élément perturbateur, le rappeur. A partir de là, j’ai trouvé que le récit était un peu moins cohérent. Les évènements (et pas des moindres mais je laisse, la surprise aux lecteurs) s’enchaînent très rapidement, sans que le lecteur est le temps de dire ouf et ceci jusqu’à la fin du livre.

Avoir choisi la femme du Ministre de l’Intérieur comme héroïne permet d’avoir un cadre propre à la Chick lit : de l’argent, une femme qui a du temps pour le shopping… Par contre, certains comportements de l’héroïne sont un peu étonnant ou surprenant vu sa situation.

Je dirais que le point fort de l’histoire est la richesse des idées de l’auteur et que le point faible est qu’elles sont trop concentrées.

L’histoire est racontée à la première personne, par Betty. Cela permet d’être plongé au cœur de l’histoire, même si, parfois, elle manque un peu d’émotion et semble décrire une histoire qui lui est arrivée il y a très longtemps.

J’ai bien aimé le personnage de Betty. On comprend bien sa vie au début du livre, car elle résume l’évolution de son parcours au fil des années. Le lecteur peut donc tout à fait réaliser que sa vie actuelle n’est plus tenable, trop ennuyeuse et que les choses doivent changer. Par contre ses décisions sont un peu extrêmes, ce qui a pu me laisser perplexes. Paul est très rapidement énervant. Il ne s’intéresse qu’à sa carrière et ne tient pas compte de sa femme (même si pour un Ministre de l’Intérieur ça ne parait pas surprenant). Il aurait pu être sympathique en répondant à l’appel au secours de sa femme, mais on se rend bien compte, qu’il le fait pour étouffer le scandale et donc toujours dans son intérêt.

Le passage que j’ai le plus aimé est celui ou Betty reprend sa vie en main et affirme ses droits vis-à-vis de son mari. Elle refuse de rester plus longtemps dans une annexe de leur maison et reprend sa place. Par contre, je n’ai pas aimé le tout début du livre, car même si l’idée de partir d’une gueule de bois pour retrouver ses souvenirs (ce qui permet de nous  présenter l’héroïne), sous entendre qu’elle ne sait plus du tout qui elle est, est vraiment trop gros.

Au final je trouve que ce livre pourrait être le condensé d’un livre qui me plairait beaucoup plus. Il y a de très nombreux coups de théâtre, qui passeraient mieux s’ils étaient plus espacés et que le lecteur ait un peu plus de temps pour digérer le précédent.

Belle du seigneur d’Albert Cohen

Quatrième de couverture : » Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d’eux seuls préoccupés, goûtaient l’un à l’autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d’être tenue et guidée, elle ignorait le monde, écoutait le bonheur dans ses veines, parfois s’admirant dans les hautes glaces des murs, élégante, émouvante exceptionnelle femme aimée parfois reculant la tête pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son âme approuvées, qui lui murmurait qu’ils étaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblé, voilà, oui, c’était cela, amoureux, et il lui murmurait qu’il se mourait de baiser et bénir les longs cils recourbés, mais non pas ici, plus tard, lorsqu’ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu’ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir déplu, trop sûre d’elle, mais non, ô bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs, oui, tous les soirs ils se verraient « .

Ariane devant son seigneur, son maître, son aimé Solal, tous deux entourés d’une foule de comparses : ce roman n’est rien de moins que le chef-d’œuvre de la littérature amoureuse de notre époque.

 

Ce livre dormait dans ma bibliothèque depuis sacrément longtemps. Débuté une première fois il y a 8 ans je crois, mais arrêté sans trop me laisser de souvenir. Heureusement le challenge Livra’deux pour pal’Addict est passé par là, et j’ai choisi ce livre dans la proposition de ma binôme Rion.

L’histoire en quelques mots

Voilà un livre bien difficile à résumer. L’histoire se déroule en Suisse et en France dans les années 1930. On va suivre la naissance, l’apogée et la fin de la passion destructrice de Ariane et Solal. Celle-ci balaiera le mari d’Ariane, Adrien Deume, petit fonctionnaire à la société des nations. Elle mènera Ariane et Solal aux pires extrémités.Tout cela se déroule sur un fond historique : développement de l’antisémitisme, prémisse de la seconde guerre mondiale.

Je ne souhaite pas développer plus en détail l’histoire, car ne la connaissant pas c’est ce qui m’a fait tenir dans des moments de lecture parfois difficile.

 

Mon ressenti

Un début de lecture bien difficile. Je l’avoue, pendant les 300 premières pages je me suis demandé mais où va-t-il nous emmener? Que veut l’auteur? Le début plante le décors certes, mais avec plus que moult détails. Les personnages sont décris avec soin, leur caractère, petites manies. Mais je me suis franchement demandé ce que venais faire là les oncles de Solal? Mais heureusement au fil des « paquets de page » l’objectif se dévoile même si fréquemment les interrogations persistes jusqu’aux pages pages 800.

Ce qui rend unique ce livre, mais qui peut également le rendre difficile à lire, est je pense, le style de l’auteur. Afin de suivre le déroulement des pensées d’Ariane ou de Solal, voir leur délire, nous avons droit à des monologues de plusieurs pages, sans ponctuation, des phrases sans verbe, voir sans queue ni tête car le personnage saute d’une idée à une autre. Même si des fois j’ai trouvé cela pénible à lire, cela permet de s’immerger dans l’humeur du personnage. Le style met parfaitement en exergue l’histoire : l’apologie du bel amour, de la belle histoire, par Ariane et Solal est illustrée par un texte élégant. Le vocabulaire est riche, le texte est esthétique.  Mais 5 pages sans points ça peut être vraiment dur…

Le personnage d’Ariane a attiré ma sympathie au départ. Issue de la vielle bourgeoisie, rebelle par son histoire avec une femme, elle épouse un petit fonctionnaire pour ne pas se retrouver à la rue après une tentative de suicide. Elle semble piégée, un peu folle. Mais au fur et à mesure du livre on la découvre imbue d’elle même, égoïste, snob. Avec Solal on sait à quoi s’attendre dès le départ. Il est le séducteur de ces dames. Au début présenté comme arrogant, il émeut le lecteur par son amour pour ses vieux oncles et son peuple (est-ce donc à cela qu’ils servent dans l’histoire???) et dans ses tentatives parfois cruelles pour maintenir à flot la passion entre lui et Ariane. Adrien Deume est un petit fonctionnaire fat, imbue de sa personne, petit au début, petit à la fin, son comportement en est comique. Sa mère est insupportable, c’est un concentré des défauts  des bigotes bien pensantes et médisantes. Son père, un peu benêt, est attachant dans son soutien discret à Ariane et ses micro tentatives de rébellion contre son épouse.

 Le choix de l’époque et du lieu, l’entre deux guerres, permet d’illustrer parfaitement l’hypocrisie de la bonne société européenne. Les déclarations d’Hitler sont prises à la légère par les personnages secondaires, voire soutenues ; il n’y a rien de grave puisque l’Allemagne a été battue… La majeure partie de l’histoire se déroule en suisse, où tout va bien puisque les riches sont de plus en plus riches…

Un passage m’a particulièrement plus, il va à peu près des pages 800 à 950. Il s’agit de la description par Solal du ridicule de leur bel amour. Ariane s’accroche à une vision d’un amour, qui doit être esthétique et qui repose sur la passion et la beauté des gestes, sans réelle intimité. Solal décrit alors avec causticité le ridicule de ce comportement. Le passage sur les sonnettes en est un magnifique exemple. Ces 150 pages mettent en lumière les pages 300 à 800, où l’on n’a droit qu’à des descriptions dégoulinantes de beaux mots de l’amour d’Ariane et solal (je n’ai toujours pas compris d’ailleurs comment elle s’est mise à l’aimer comme ça ). Vous le comprendrez je n’ai pas aimé cette partie là que j’ai trouvé bien longue.

L’auteur nous livre à travers une histoire d’amour (ou plutôt une passion) une critique de la société. Les rapports humains y sont disséquées, les travers de la petite bourgeoisie épluchés. On peut alors s’interroger, certains humains étant si déplorables du fait de leurs défauts, leur haine de l’autre (dépeinte à travers l’antisémitisme), leur soif de faire valoir, cela vaut-il la peine de vivre en société? La réponse nous est apportée par les conséquences de l’amour d’Ariane et de Solal. Isolés de la société, ils dépérissent, ce grand amour ne suffit pas à les nourrir. Spoiler: . Au final, mon avis est mitigé. J’aime beaucoup ce que nous a décrit l’auteur, par contre j’ai moins aimé le temps qu’il a pris à le faire. (mince mon spolier ne marche plus bouhhhouhhhouhhh).

 

Comme je ne fais pas les choses à moitié, ce livre vaut bien deux challenge! Il est donc mon libre « beau » pour le challenge un livre des mots de Calypso!

Fondation (le cycle de Fondation 1) de Isaac Asimov

 

Quatrième de couverture :

En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C’est dans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici trois siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs…

 

Je n’ai jamais lu de livre de Isaac Asimov (pas taper, nan pas taper!), alors quitte à se lancer j’ai choisi le cycle de Fondation. Il était temps aussi de faire avancer ma participation au challenges SFFF (c’est quoi ça? C’est expliqué dans une page antérieure, allez on cherche!).

 

L’histoire : Difficile à résumer car il y a en fait 5 mini histoires qui concernent toute Fondation. En bref, un chercher (Hari Seldon) prévoie la chute de l’empire. Afin que l’humanité se relève plus vite du chaos qui s’en suivra, il crée le projet Fondation. Cette colonie à la périphérie de l’empire doit rassembler le plus de connaissance. On assiste alors à ses débuts, quand elle amasse des connaissances, puis à son développement grâce à la religion et enfin on finit le livre sur son renforcement grâce au marchand.

 

Mon humble avis :

Les première pages m’ont tout de suite plongée dans l’ambiance : la Science Fiction. avec un grand S et un grand F. Il est question de planète-ville, de vaisseaux spatiaux, de galaxie… Bref : on sait où on est. La suite de l’histoire est un perturbante. En effet, contrairement à d’autres livres, on ne suit pas l’histoire d’un ou de plusieurs héros. Toutes les cents pages (à peu près), l’histoire avance d’un bon de 30, 50 voir cent ans. En fait c’est l’histoire de fondation que l’on suit. Une fois que l’on a compris cela, on est un peu moins perdu (mais ça fait quand même un peu bizarre).

Le livre est facile à lire et très fluide. J’ai beaucoup aimé les extraits d’Encyclopédia Galactica, qui parsèment l’histoire et nous y replongent au cas ou notre esprit se serait égaré ailleurs et qui font un peu le lien entre les différentes époques.

Difficile de s’attarder en particulier sur l’un des personnages. On ne les côtoie que peu de temps. A part Hari Seldon, qui, par ses prévisions, vient participer à l’histoire régulièrement. Drôle de personnage que ce scientifique qui manipule les masses afin de changer le destin de l’univers…

Aucune époque ne m’a plus plu ou plus déplu, elles apportent toutes leur grain de sel dans le développement de Fondation.

Concrètement,

je n’ai pas vraiment d’avis sur ce livre. Je suis plutôt dans l’expectative, dans l’attente. C’est le début du cycle, je pense donc qu’il fait partie d’un tout et que sans ce tout il est un peu cours. Il y a un côté anthropologique très intéressant (peut-être un peu schématique) sur le développement des civilisations : d’abord les croyances, puis le développement de l’activité marchande…. Il ne reste plus qu’à lire la suite du cycle pour voir ce qu’il en est !