Zombie thérapie, tome 2 : Zombie Business de Jesse Petersen

ID :

Auteur : Jesse Petersen – Editions : Milady – Parution : 23/09/2011 – 281 pages – prix : 6,10 € – genre : SF, chick-lit

 

Quatrième de couverture :

Tout ne va pas si mal pour Sarah et David.
Leur mariage se porte mieux que jamais, ils ont même monté leur petite entreprise d’extermination. Le marché est florissant : plein de zombies et donc plein de clients désireux de s’en débarrasser ! Sauf que… le cours du zombie s’affole quand certains s’avèrent plus difficiles à zigouiller. Une mutation ? Ce serait le début de la crise pour Sarah et David.
Les zombies, ça oblige à se creuser la tête !

 

Après avoir lu le tome 1 qui m’avait bien fait rire, j’étais bien décidé à poursuivre la série. En conséquence voici le tome 2.

Mon ressenti :

Le début du livre nous remets en tête la situation, à savoir : il y a des zombies un peu partout, la vie des humains se déroule dans un environnement post-apocalyptique (en plus des zombies il faut faire face au résultat d’une politique d’éradications des zombies à coups de missiles, assez désastreuse), Sarah et David subviennent à leur besoin en tuant des zombies. D’ailleurs c’est grâce à cette apocalypse zombie que leur couple s’est recollé (cf. le premier livre). Le ton est donné, ici, les zombies c’est une histoire de couple. Cette fois-ci en plus des zombies (combien de fois vais-je le mettre dans ma chronique…) apparaissent des supers zombies. Nos professionnels de la dézombification vont mener l’enquête.

Comme pour l’opus précédent, ça se lit tout seul. Il n’y a pas de grandes réflexions, mais c’est très bien mené et c’est tout ce que l’on demande à ce livre.

Les personnages tiennent à peu près bien la route, sauf pour la scène de ménage entre Sarah et David, qui me semble inadaptée vu le risque de morsure ambiant. Ceci dit, malgré les zombies, la vie continue et peut-être tous ses petits tracas aussi.

Au final, une lecture pas prise de tête, très marrante et qui fait passer un bon moment. Seul regret : la série a été arrêtée chez l’éditeur français.

 

D’autre avis chez : Lune, Mutinelle… 

 n°23 n° 8

n°19 n° 4

Coups de coeur pour auteurs peu médiatisés : Sacrée petite robe noire

Ca y est ! Les lectures ont commencé pour l’opération

 (un petit clic sur la bannière pour aller sur le blog dédié)

 

Je débute avec l’un des livres sélectionnés dans la catégorie littérature générale :

Sacrée petite robe noire de Nathalie Ribierre-Dubile

L’histoire est celle de Betty. Son avenir est tout tracé depuis qu’elle a épousé un brillant avocat devenu Ministre de l’Intérieur. Ses activités de « femme de », ne lui suffisent plus. Elle va, de ce fait, s’impliquer dans un projet culturel en banlieue. Cela va l’amener à rencontrer un rappeur très connu, ce qui va bouleverser sa vie.

 

Le début du livre plante le décor de façon logique : Betty, son histoire, sa vie, son mari Paul, sa fille Salomé et sa meilleure amie Pauline. Passé le premier tiers du livre, arrive l’élément perturbateur, le rappeur. A partir de là, j’ai trouvé que le récit était un peu moins cohérent. Les évènements (et pas des moindres mais je laisse, la surprise aux lecteurs) s’enchaînent très rapidement, sans que le lecteur est le temps de dire ouf et ceci jusqu’à la fin du livre.

Avoir choisi la femme du Ministre de l’Intérieur comme héroïne permet d’avoir un cadre propre à la Chick lit : de l’argent, une femme qui a du temps pour le shopping… Par contre, certains comportements de l’héroïne sont un peu étonnant ou surprenant vu sa situation.

Je dirais que le point fort de l’histoire est la richesse des idées de l’auteur et que le point faible est qu’elles sont trop concentrées.

L’histoire est racontée à la première personne, par Betty. Cela permet d’être plongé au cœur de l’histoire, même si, parfois, elle manque un peu d’émotion et semble décrire une histoire qui lui est arrivée il y a très longtemps.

J’ai bien aimé le personnage de Betty. On comprend bien sa vie au début du livre, car elle résume l’évolution de son parcours au fil des années. Le lecteur peut donc tout à fait réaliser que sa vie actuelle n’est plus tenable, trop ennuyeuse et que les choses doivent changer. Par contre ses décisions sont un peu extrêmes, ce qui a pu me laisser perplexes. Paul est très rapidement énervant. Il ne s’intéresse qu’à sa carrière et ne tient pas compte de sa femme (même si pour un Ministre de l’Intérieur ça ne parait pas surprenant). Il aurait pu être sympathique en répondant à l’appel au secours de sa femme, mais on se rend bien compte, qu’il le fait pour étouffer le scandale et donc toujours dans son intérêt.

Le passage que j’ai le plus aimé est celui ou Betty reprend sa vie en main et affirme ses droits vis-à-vis de son mari. Elle refuse de rester plus longtemps dans une annexe de leur maison et reprend sa place. Par contre, je n’ai pas aimé le tout début du livre, car même si l’idée de partir d’une gueule de bois pour retrouver ses souvenirs (ce qui permet de nous  présenter l’héroïne), sous entendre qu’elle ne sait plus du tout qui elle est, est vraiment trop gros.

Au final je trouve que ce livre pourrait être le condensé d’un livre qui me plairait beaucoup plus. Il y a de très nombreux coups de théâtre, qui passeraient mieux s’ils étaient plus espacés et que le lecteur ait un peu plus de temps pour digérer le précédent.