Le puits des mémoires, tome 2 Le fils de la lune de Gabriel Katz

Quatrième de couverture :

Fuyant le royaume d’Helion où leur tête est mise à prix, Nils, Karib et Olen s’embarquent pour Woltan, sur les traces de leur identité. Pourquoi ont-ils assassiné le plus puissant roi du monde ? Dans leur quête de la vérité, ils vont découvrir un royaume fascinant, colossal, aux frontières des terres barbares. Mais leurs poursuivants n’ont pas abandonné la traque…

Pour les fugitifs sans mémoire, c’est l’heure des révélations, et de la plongée dans le grand nord, où leur vie ne tient qu’à un fil.

Tout d’abord je remercie chaleureusement Livraddict et les Editions Scrinéo pour ce tout premier partenariat. Je dirais que je commence en beauté.

         

 

L’histoire en quelques mots :

Olen, Karib et Nils arrivent au pays de Woltan. Plutôt que de continuer à fuir, ils ont décidé de trouver la vérité sur leurs identités et sur ce qu’on leur reproche, à savoir un régicide. Ils partent donc en quête de la famille de Rhoald, que Olen suppose être. Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Je n’en dit pas plus.

Ma lecture :

Même si le début du livre n’est pas aussi fracassant que celui du tome 1, il nous replonge immédiatement dans l’histoire. On reprend contact avec nos trois héros et on est replongé (avec délice) dans leurs aventures. le reste du livre est encore mieux. L’histoire et les nombreux retournement de situation maintiennent le lecteur en haleine. Et quand le livre est terminé, on en redemande.

Par quel alchimie l’auteur arrive à captiver le lecteur tout autant que dans le tome 1 voir plus? Par l’histoire certes, il nous ménage de nombreuses surprises toutes plus inattendues les unes que les autres, mais également grâce à son style. La lecture est facile d’accès, tout en étant riche. Les descriptions permettent très bien de visualiser les paysages, les châteaux, les personnages. Justement ces personnages ont tous des traits de caractères différents. Gabriel Katz a une imagination très riche, que sa plume traduit avec merveilles. Le tout avec beaucoup d’humour. Je ne me suis toujours par remise de l’inspiration de Karib quant au choix de son prénom.

Ce second tome m’a réconcilié avec Olen. Même si sa rencontre avec sa véritable identité montre qu’il est un coeur d’artichaud, on comprend que son comportement dans le royaume d’Elion était un trait de son caractère, profondément enfoui. Ce n’est pas cela qui m’a rabiboché avec lui, mais que justement, il prenne de la distance par rapport à son ancienne identité.  Son vrai moi a une position confortable mais cela ne lui suffit plus. Il en va de même pour Karib. Sa place dans le monde de Woltan explique certains de ses comportements dans le tome 1 et de le début du tome 2. Mais son aventure anonyme lui a également beaucoup apporté et il ne veut pas l’oublier. Enfin Nils, il reste mon chouchou, s’il on peut dire ça d’un grand guerrier. Par contre je redoute d’en apprendre plus de lui, les facettes de son ancienne vie qui se révèlent étant pleine de brutalité. J’aime beaucoup la façon dont l’auteur distille  les réminiscences du passé des héros dans leur comportement et comment celles-ci peuvent se retrouver en butte avec le nouveau caractère qu’ils se sont forgés. Il y aurait de quoi faire un débat sur : que fait notre personnalité ? Notre éducation, notre entourage? Où sommes-nous programméS dès la naissance?

Mais revenons au livre dont la lecture est toute en plaisir, si on sais gérer son stress, le suspens étant parfois intenable. J’ai particulièrement apprécié la découverte des vrais identités d’Olen et de Karib. D’une part pour la façon dont elle se fait et d’autre part du fait des statuts qu’on leur découvre. Je ne veux surtout pas donner de détail, mais la découverte de leur véritable moi vaut son pesant d’or et produit des anecdotes assez comiques. Ce tome est également l’occasion de découvrir des personnages secondaires attachant comme Ghail l’intendant du doyen des mages de Woltan.

Au final, l’auteur arrive à garder l’intrigue débutée dans le tome 1 palpitante. Les aventures se poursuivent à un rythme soutenu, il n’épargnera rien à ses lecteurs. La fin a été tout bonnement intenable pour mes nerfs, Gabriel Katz serait-il un brin sadique? Vous l’aurez compris j’attends le tome 3 avec impatience!

A lire

Et ici mon avis sur le tome 1.

Coup de coeur pour auteur peu médiatisé : Le puits des mémoires tome 1 : la traque de Gabriel Katz

Je continue mes lectures dans le cadre de l’opération :

La suite de la sélection littérature de l’imaginaire avec :

Le puits des mémoires tome 1 : la traque de Gabriel Katz

Quatrième de couverture : 

Trois hommes se réveillent dans les débris d’un chariot accidenté en pleine montagne. Aucun d’eux n’a le moindre souvenir de son nom, de son passé, de la raison pour laquelle il se trouve là, en haillons, dans un pays inconnu. Sur leurs traces, une horde de guerriers, venus de l’autre bout du monde, mettra le royaume à feu et à sang pour les retrouver. Fugitifs, mis à prix, impitoyablement traqués pour une raison mystérieuse, ils vont devoir survivre dans un monde où règnent la violence, les complots et la magie noire.

 

L’histoire en quelques mots :

La quatrième de couverture introduit bien l’histoire. Nos trois héros se réveillent sans souvenir de qui ils sont, mais avec ceux du monde qui les entoure. Ceci dit le lecteur comprend très vite qu’ils ne sont ni boulanger, ni agriculteur. Nils est très doué avec les couteaux, Olen le tombeur de ces dames est abile au combat et Karib est plus doué pour la magie que pour travailler au champs. A peine réveillés de leurs étranges boites ils sont pourchassés. Cette traque va leur interdir de s’établir paisiblement pour recommencer leur vie, mais va les pousser à découvrir qui ils sont.

 

Ma lecture :

Le début de l’histoire m’a aussitôt captivée. J’ai aimé le réveil de Nils, ses premiers souvenirs, la découverte du ciel. Ces hommes reviennent à la vie sans savoir où ils sont, ni qui ils sont. Le lecteur est immédiatement plongé dans le mystère de leur identité. J’ai eu l’impression qu’ils m’emmenaient avec eux sur les routes. Même si la suite du livre est plus dans l’action, elle m’a tout autant plus. Il y a de l’action certes, mais aussi de la réflexion : qu’est-ce qui définit un homme? Son histoire? Ses capacités? Et toujours l’interrogation : qui sont-ils? La fin du livre nous apporte quelques réponses mais laisse présager qui il y a encore beaucoup à découvrir.

L’écriture de l’auteur est très agréable à lire. Les descriptions permettent  de se représenter les personnages (ce chien géant bouhhhhhh quel cauchemar!). Il ne choisit pas la simplicité, ni les chutes les plus attendues : les histoires d’amour finissent toutes mal pour le moment… ; cela apporte des surprises dans la lecture et c’est un plus.

Nils s’est réveillé en premier, est-ce pour cela que j’ai un faible pour lui. Même si il tue de sang-froid, j’aime beaucoup son côté un peu placide, son calme. Karib, quant à lui, est un personnage plus complexe. Il comprend qu’il est un mage de guerre, avec donc pour mission de tuer, mais cela lui rebute. Que serait-il devenu dans un autre contexte? J’ai hâte de voir comment il va évoluer. Enfin le troisième compère : Olen. Il m’énerve. Beau parleur et coeur d’artichaud, il conquit ces dames et ça se finit mal pour elles. C’est pour cela qu’il m’énerve.

Un des moments que j’ai le plus aimé est le tout début du livre, le réveil de Nils. J’ai trouvé ses « premiers » contacts avec le monde presque poétiques. Dans un tout autre registre, j’ai adoré la fin du mercenaire appelé « Pirate », car on ne s’y attend pas du tout. En général, les méchants qui ont des informations qui peuvent nuires aux héros arrivent à leur fin. Là c’est plutôt sa fin qu’il rencontre. Peu de moments m’ont déplu car ils ont leur place dans l’histoire. A part, quand nos héros quittent la capitale d’Hélion et que Olen ne se préoccupe pas plus que ça du sort de sa dernière conquête Oranie. Vous l’aurez compris Mesdames, il ne vaut mieux pas s’enticher de lui.

Pour conclure, j’ai vraiment aimé cette lecture. Je trouve que c’est de la très bonne Fantasy, avec des idées nouvelles, très bien écrite. Une seule envie à la fin : commencer le tome 2!

A lire.

 

 

Un week-end en famille de François Marchand

Quatrième de couverture :

Faire la connaissance de ses beaux-parents n’est jamais chose facile. Surtout s’ils habitent en Samouse, région que le jeune marié va apprendre à connaître le temps d’un week-end interminable.

Dès le vendredi soir, il lui est évident que cela se passera mal. Mais jusqu’à quel point ?

Et l’impulsivité dont il fera preuve est-elle due à son état psychologique déjà bien dégradé ou à la rencontre de plein fouet avec la diabolique Samouse ?

Son objectif de départ – limiter les dégâts – finira par faire place à une exaltation mystique qui culminera le dimanche, jour du Seigneur.

Un roman désopilant, un jeu de massacre permanent où tous les mauvais sentiments sont mis à l’honneur.

 

J’ai lu ce livre dans le cadre du match de la rentrée littéraire organisé par priceminister. Je l’ai choisi car je ne connaissais pas l’auteur (une occasion pour moi de découvrir un nouvel écrivain), la quatrième de couverture m’a beaucoup plus et le couteau en couverture aussi. C’était parti.

A l’arrivée…. et bien je ne sais toujours pas si j’ai aimé ou pas ce livre. Et oui, donc pas facile d’en faire une petite chronique. Alors …

J’ai aimé/j’ai adoré :

La description de la Samouse qui ressemble en partie à nos campagnes (pour la cueillette des champignons), mais également en partie à nos périphéries de grande ville (les zones commerciales, la fascination pour Ikea), la description des personnages . Tout cela est fait avec brio et humour.

 

Je n’ai pas aimé / j’ai détesté :

Que le jeune mari s’acharne dans le dénigrement de sa belle famille, n’y-a-t-il vraiment rien à sauver, rien d’autre à dire? On passe de l’humour à la méchanceté.

Qu’il n’y ait pas plus de transition vers le pétage de plomb du mari. Heureusement qu’il y a l’épilogue, autrement je n’aurais pas aimé l’histoire, que j’aurais trouvé incohérente.

 

Je regrette

Que l’auteur n’est pas plus décrit l’état pré « pétage de plomb » du protagoniste principal, ainsi que le pétage de plomb en lui même. J’ai trouvé qu’à ce moment là l’histoire était trop brève.

Qu’il n’y ait pas plus d’information sur les protagonistes. Ils se marient à Las Vegas et on se retrouve en France??? Comment cela s’est-il passé?

En conclusion

Une bonne idée au départ, des descriptions taillées à la serpe, mais une histoire qui aurait méritée plus de développement et de lien entre les différentes étapes.

Note : 13 /20

 Pour retrouver le livre chez priceminister et vous faire votre propre opinion, cliquez sur le lien:

http://www.priceminister.com/offer/buy/167357060/un-week-end-en-famille-de-francois-marchand.html

 

Sans âme de Gail Carriger (Tome 1 du protectorat de l’ombrelle)

Quatrième de couverture :

Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté ! Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour démêler l’affaire.

Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?

J’ai décidé de lire ce livre car il était inscrit dans le Baby challenge bit-lit. Je n’en n’avais pas entendu parlé avant. Un lecture commune a ensuite été proposée par Michou, ce qui m’a calé dans le timing de la lecture. Enfin ce livre est proposé pour le book club du mois de novembre de livraddict. Impossible d’y échapper! Quel programme!

La quatrième de couverture présente bien l’histoire. le lecteur va suivre les péripéties de l’héroïne Alexia Tarabotti qui va frayer avec les vampires les loups-garous et des scientifiques plus ou moins illuminés. Des vampires isolés et des loups-garous solitaires disparaissent et elle ne va pas laisser ça passer sans rien faire.

J’ai bien accroché au début du livre. La découverte de l’univers est très riche entre le style de vie guindé qui rappelle le 19ème siècle, l’acceptation des surnaturels dans la société anglaise et les inventions diverses et variées. Mon intérêt s’est maintenu durant presque tout le livre. A la fin, il n’y avait plus de découverte, l’évolution de l’histoire était attendue… j’ai donc apprécié la fin mais sans plus.

Le style de l’auteur est très fluide et se lit avec plaisir et facilité. Les personnages et les décors sont bien décrits ce qui permet de se plonger pleinement dans l’ambiance et dans l’histoire. (Je me suis très bien vue, me promenant dans un parc, au milieu des dirigeables).

Même si l’esprit aiguisé de l’héroïne m’a bien plu, cette situation de vieille fille acceptée m’a dérangée. Le personnage avec lequel j’ai plus accroché est le béta de la meute de londre, intelligent et plein d’humour. Bien entendu la famille d’Alexia m’a littéralement saoulée avec ses convenances et son obsession des apparences.

Je n’ai pas aimé la fin du livre, un peu téléphoné, l’auteur aurait pu nous épargner une « pénétration par surprise ». C’est un brin niais et gâche un peu la qualité du récit.

En conclusion j’ai bien aimé le style qui mêle le steampunk à la bit-lit. Le concept d’âme qui permet de définir les être surnaturels est novateur mais pas assez exploré je trouve. L’héroïne est sans âme, des fois cela à un impact sur sa sensibilité, d’autre fois non. Sans âme ne veut pas dire sans sensation ou alors si, mais il faut choisir. Une bonne lecture mais des idées à approfondir.

 Lecture faite avec : Sunflo, Michou, Kincaid40 , frenchbooklover , Liçou10 , J.a.e_Lou  , Ellcrys  ,soevangeline , Chouppye, Jessy_Violette , Cendre_MgEalyssya  Lavinia, Milathea

Côté face d’Anne Denier

Je remercie vivement Stellablogueuse de faire voyager ce livre, ce qui m’a permis de le lire.

Quatrième de couverture : 

J’étais en retard et si ce n’avait pas été le cas jamais je n’aurais pris ce tram et jamais je ne l’aurais rencontré. Lui. Celui qui allait détruire ma vie en réveillant une mémoire qui sommeillait en moi et dont j’ignorais l’existence. Un autre côté de moi-même. « Te séduire, t’emmener, te torturer, te violer et t’assassiner. » J’avais une vie…

 

Ayant vu beaucoup de commentaires sur ce livre sur Livraddict, ainsi qu’une soirée avait eu lieu avec l’auteur, j’avais envie de le lire. Actuellement il n’est plus imprimé (il était « auto-édité), car il va être édité par une « vraie » maison d’édition. J’avais fureté sur les propositions de livre voyageur et décidé de participer à un voyage. Stellablogueuse l’a proposé. Et voilà : A + B etc. le livre est arrivé chez moi!

Je ne sais pas si la maison d’édition va garder la couverture actuelle, mais je l’espère. Je la trouve magnifique. En plus elle donne une impression de mystère, qui va très bien avec le récit.

Cette histoire, justement :

On suit l’histoire d’une adolescente montpelliéraine (impossible de me rappeler puis de trouver son nom). Suite à une grave chute, la mémoire d’une autre personne, Hyla, va s’imposer à elle. Qui est Hyla, quels sont ces hommes dont elle se souvient : Côme, Nebel? Qui est-elle?

 

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au début. Je trouvais le texte sympathique, mais sans plus. J’appréciais les touches d’humour. J’ai aimé suivre l’héroïne dans Montpellier, elle passait par plein de rues que je connais, souvenir souvenir… Bref, ça n’avançait pas trop, et puis tout à coups après une centaine de page c’était partit. J’étais « à fond » dedans et quittais le livre à regret. Alors, pourquoi cette engouement ?

Tout d’abord, pour le style de l’auteur. Une écriture toujours juste, qui ne rend jamais le récit aberrant. Quand la narratrice est dans sa peau d’ado, on n’a aucun mal à y croire, la vie, les pensées et l’humour  « Je lui répondis avec un regard de poisson mort ». Quand on bascule au début du 19ème siècle, là encore tout est cohérent, les descriptions, la place de la femme. L’écriture est fluide, agréable à lire. Pour l’histoire : les histoires de type « réincarnation », « réminiscence », ont déjà étés abordées que ce soit, en littérature, ou au cinéma. Qu’importe, le récit n’a aucun rapport avec ces histoires existantes. Le fantastique s’intègre parfaitement au présent. Je n’en dirais pas plus, je veux garder la surprise pour les prochains lecteurs.

J’ai adoré les moments dans le livre où l’humour s’exprime (même s’il est très noir), notamment à l’anniversaire de la meilleur amie de l’héroïne. Celle-ci avec beaucoup d’auto-dérision se compare à un cafard (pas le choix il faut lire le livre pour comprendre). Pourquoi j’ai eu du mal à accrocher au départ ? Je ne sais pas. Il y a seulement un passage qui m’a mis mal à l’aise, celui de l’accident. Elle chute devant, son père, à cause du chien de son frère. Sans doute que les implications en terme de drame familial étaient un peu trop lourde pour moi.

Les évènements dans le passé se passent principalement en Allemagne. L’époque semble judicieusement choisie entre Faust, la Bohème. elle se prête aux mystères et aux intrigues.

Bien entendu je n’ai pas aimé les »méchants », les meurtriers, Côme, du fait de leurs actions, de sa noirceur. Dans les camarades de classes j’ai apprécié « N°1 » qui tente de dédramatiser la situation grâce à l’humour. Il est facile de se prendre d’affection pour l’héroïne, son humour, sa façon de réagir face à tout ce qui lui arrive. Par contre je ne sais pas vraiment quel est mon sentiment vis à vis d’Hyla. D’accord elle n’a pas eu le choix au départ, mais après? Elle a préféré le crime à la mort. Je reste indécise.

Vous l’aurez compris, j’ai aimé! Le fil conducteur est une histoire d’amour, mais ce n’est pas une histoire de romance, pas de mièvrerie, pas de sexe. Des sentiments, sublimés. L’histoire pourrait tout à fait en rester là, mais Anne Denier a écrit une suite, alors vivement 2013, que la suite soit éditée et que je l’achète!