6 JC pour sauver le Monde de Vincent Pernal

Quatrième de couverture :

 2nn8, un futur proche indéterminé ou alternatif.
Plusieurs décennies se sont écoulées depuis l’invention du gaz moutarde, la séparation de Pink Floyd, ou l’apparition du DVD Blu-ray. Aujourd’hui, la fusion nucléaire est acquise. La lune grise se colore. Les yeux se tournent vers la planète rouge. Le présent n’est pas tout rose, mais l’Homme vit toujours en espèce dominante sur sa planète bleue, malgré les nombreuses menaces qu’il s’est lui-même créé ce dernier siècle. Enfin… Vivre est peut-être un peu exagéré. La majorité d’entre eux tente de survivre comme elle le peut dans les dangereuses jungles urbaines que sont devenues les villes d’un monde régi par une économie sans pitié. Beaucoup broient du noir, et ne croient plus en un futur doré. Moins nombreux sont ceux qui rêvent encore à des lendemains meilleurs. Parmi eux, il y a un agent secret qui aimerait bien résoudre rapidement sa nouvelle enquête. Et il y a surtout six jeunes scientifiques idéalistes qui construisent une étrange machine…

 

Rappelez-vous, ce livre faisait parti des livres présenté pour la sélection « Coups de coeur pour auteurs peu médiatisés  » 2013 et j’avais bien envie de le lire. C’est chose faite, puisque l’auteur m’a gentiment envoyé la version numérique du livre.

 

L’histoire en quelques mots :

Le lecteur va suivre les aventures de 6 JC (prénoms commençant par J, nom de famille par C), esprits brillants créés par des manipulations génétiques. Ceux-ci souhaitent construire une machine à remonter le temps afin de modifier le monde tel qu’il est et de le rendre meilleur.

 

Mon ressenti :

Le lecteur est rapidement plongé dans l’histoire dès le début du livre. On apprend à connaître peu à peu des différents protagonistes. Cette découverte se poursuit tout le long du livre car le récit principal est entrecoupé d’histoires parallèles écrites par les héros, ou de petites histoires sur des personnages secondaires. Ces digressions personnellement m’ont freinée dans ma lecture. Même si elles étaient intéressantes dans leur unité, je n’ai pas forcément vu ce qu’elles apportaient de plus à l’histoire à part m’embrouiller parfois.

Le texte est très bien écrit. On imagine sans mal les différents personnages et leur environnement. Un bémol : j’aime beaucoup les blagues patachons et les calembours, par contre en faire un best off dans un roman de SF…. bof. Ça devient même lourd à force et c’est dommage.

J’ai trouvé très intéressant les projets de génies génétiques qui ont contribué à créer les 6 héros de l’histoires, ainsi que les présentations de leurs travaux de recherche (en gros ce qui fait SF dans le livre). J’ai moins aimé la visite de Toulouse de l’un de nos 6 JC, même si j’ai bien reconnu la salle de concert Le bikini, caché derrière le nom monokini (en gros tout ce qui est très proche de la vie « actuelle »).

Il y a beaucoup de personnages principaux : 6 héros, mais également beaucoup de personnages secondaires. Difficile d’en préférer un à un autre, faute de temps pour les connaître.

Vous l’aurez compris, cette lecture ne m’a pas emballée malgré une idée de départ intéressante. Les multiples histoires parallèles auraient peut-être dues être gardées pour d’autres textes, plutôt que de venir encombrer la lecture. Cela donne l’impression que l’auteur ne sait pas vraiment décidé sur le style de texte qu’il voudrait écrire :  » de la SF, oui mais je peux aussi faire autre chose, du contemporain, de l’historique, de l’espionnage….. »Les blagues a deux balles auraient pu aussi être distillées avec un peu de parcimonie.

Coups de coeur pour auteur peu médiatisé : Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir de J. Heska

Reprise de mes lectures dans le cadre de l’opération :

Retour à la littérature générale avec :

Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir de J. Heska

 Quatrième de couverture : 

« Je m’appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu’un de populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie.

Un jour, je suis tombé sur un article dans un magazine bon marché censé m’aider à régler un certain nombre de problèmes dans ma vie. Ca m’a amené un peu plus loin que prévu …

Ah oui, le « un peu plus loin », c’est devenir le chef de file involontaire d’un mouvement philosophique qui a révolutionné le monde… »

 

L’histoire en quelques mots :

Jérôme est introverti et se sent la cible de toutes les railleries. Sa vision sur le monde va évoluer, ce qui aura deux conséquences : améliorer sa vie, créer un nouveau mouvement de pensées.

 

Ma lecture :

La majeur partie du livre, nous allons suivre l’évolution de la vie de Jérôme. Le tout début du livre nous plonge donc avec moult anecdotes dans une vie déprimante au possible. A partir de la moitié du livre le lecteur va également suivre le développement du mouvement de pensée dont Jérôme est l’instigateur. Dès le début du livre on est capté par la vie de Jérôme et ce jusqu’à la fin du livre. C’est son histoire qui m’a intéressée, plus que la naissance du mouvement cimondiste.

Le style est agréable à lire. il n’y a pas de lourdeur. L’auteur ne tombe jamais dans la caricature de base des travers humains et traite avec justesse de la complexité des rapports humains. Les petites maximes de début de paragraphe agrémentent la lecture et l’on se rend vite comtpe que suivant notre humeur ou le paragraphe que l’on vient de lire, on les lit de façon négative ou positive. J’ai particulièrement aimé celle-ci : « La vie c’est comme le Dahu ça restera toujours un mystère ».

Je pense que l’on peut tous se retrouver dans le personnage de Jérôme à un moment ou à un autre de sa vie, mais c’est aussi le cas de ses persécuteurs, non? Le personnage de Stéphanie est attachant car elle est aussi un peu comme tout le monde, elle apparaît sure d’elle alors qu’elle est aussi fragile et qu’elle rencontre également des galères dans sa vie.

J’ai beaucoup aimé le moment ou Jérôme se rend compte que Stéphanie elle aussi et fragile, mais aussi quand il se rend compte que ses collègues ne vont pas le manger à la machine à café et que son comportement antérieur ne favorisait pas forcément le contact.

Allez, je l’avoue : à la présélection ce livre ne m’avait pas du tout tenté. La quatrième de couverture ne m’avait pas convaincue et la couverture ne m’avait pas du tout plus. J’avais peur qu’il soit trop manichéen, trop bien pensant, mais ce n’est pas le cas. Cette lecture a donc été une réelle surprise et une bonne (en plus j’ai compris le pourquoi de la couverture, pour cela il faut lire le livre). elle m’ enchantée et je vous la conseille.

Dracula de Bram Stocker

 Quatrième de couverture :

Répondant à l’invitation du comte Dracula qui prépare son prochain voyage en Angleterre, Jonathan Harker découvre, à son arrivée dans les Carpates, un pays mystérieux. Un pays aux forêts ténébreuses et aux montagnes menaçantes. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, Jonathan éprouve une angoisse grandissante: Dracula ne se reflète pas dans les miroirs et se déplace sur les murs en défiant les lois de l’apesanteur…

 

A force de lire de la bit-lit, remplie de vampire, je me suis dit qu’il fallait quand même lire THE classique. Je m’y suis donc attaqué et bigre il est coriace. Il ne s’est pas laissé lire comme ça.

 

L’histoire en quelques mots

Jonathan Harker, sorte de clercs de notaire, part au fin fond des Carpates transmettre des documents à un des clients de son employeur le comte Dracula. Celui-ci organise sa venue à Londres. On va découvrir que  « ATTENTION SPOILER »c’est une créature maléfique, qui causera la mort de la meilleure amie de Mme Mina Harker, miss Lucy. Ses amis décident alors de le pourchasser.

 

Mon ressenti

Le début du livre est un peu mystérieux, M. Harker est en voyage et nous amène dans ses valises : descriptions des habitants des paysages… Ce voyage est entouré de suspens et il finit par rencontrer le comte Dracula. La suite a été un peu laborieuse. A partir du moment où le récit se situe en Angleterre et où il repose principalement sur Lucy et ses amis, puis sur Mina et ses amis, j’ai été moins intéressée. L’action de la chasse aux vampires à la fin a redynamisé ma lecture mais tout juste.

J’ai trouvé certains passage assez indigestes. Cet engouement pour l’écriture en sténo… révolutionnaire à l’époque mais de là à passer des pages et des pages à parler de la prise de note? Une façon d’ancrer dans la réalité le récit et de rendre l’existence de Dracula plus plausible peut-être? De même je comprends que de présenter une femme comme héroïne dotée d’un cerveau ne devait pas être très classique à l’époque, mais j’ai trouvé que l’auteur insistait vraiment trop sur le fait qu’une femme intelligente existait. Le style manque donc un peu de finesse à mon goût. Peut-être suis-je allergique aux auteurs de cette époque? Et bien non, en effet je me suis régalée à la lecture de la nouvelle de Théophile Gautier qui était présentée dans l’ouvrage a là suite du texte sur Dracula.

J’ai trouvé le style épistolaire intéressant, bien que je n’en sois pas coutumière. Vivre l’histoire via les yeux des protagonistes permet d’en être plus proche. Là encore, cela donne plus de réalité à Dracula. Aujourd’hui nous sommes coutumiers des histoires de vampire, l’auteur écrit « c’est un vampire », le  lecteur se dit « okay, il boit du sang, à une force surnaturelle etc. ». A la fin du XIXème les lecteurs n’avaient pas ces codes. L’écriture épistolaire apporte un vrai plus au texte si l’on se réfère à son époque.

J’ai trouvé le personnage de Jonathan Harker attendrissant. Le pauvre essaie de survivre dans une contrée inhospitalière, face à des évènements qui dépassent l’entendement. Par contre le Docteur Van Helsing a un je ne sais quoi de bizarre dans sa dévotion envers Mina et ses aller-retour incessants à Amsterdam. Celui qui m’a le plus plu est Renfield, personnage complètement barré. Le mystère demeure quant à ses contacts avec Dracula. Apparemment ce sont ceux-ci qui l’ont conduit à l’hôpital psychiatrique. Mais il y était avant que Dracula arrive, alors?

En conclusion, j’ai apprécié la lecture mais sans plus. Une fois le début passé, j’ai eu l’impression, en caricaturant, d’avoir affaire au club des cinq et la fille secrétaire… Les écrits qui suivaient le texte dans cette édition m’ont par contre fortement intéressés, ils traitent de la création du mythe du vampire, des écrits affiliés… Il me manque maintenant le chaînon manquant entre Dracula et la littérature moderne représentant le mythe du vampire. A suivre.

J’ai eu le plaisir d’inscrire ma lecture dans le cadre du challenge louffoque et aléatoire. L’auteur devait être orignaire d’une île (l’Irlande pour Bram Stocker) et la tranche du livre devrait être blanche, bingo!

Les montagnes blanches de John Christopher (trilogie des tripodes tome 1)

Quatrième de couverture :

A quatorze ans, Will Parker aurait été Coiffé et serait devenu un homme. Il y aurait eu une grande fête au village, tout le monde se serait réjoui – et un Tripode serait venu …
Les grosses machines étrangères connues sous le nom de Tripodes gouvernent la terre depuis des centaines d’années. La plupart des adultes en sont esclaves corps et âmes. Soumis par la Résille d’argent qu’ils doivent porter sur la tête, ils se plient à la loi des Tripodes et les vénèrent. Mais Will, qui observe les gens autour de lui, à commencer par ses amis et sa famille refuse cette fatalité.
Décidé à échapper à son destin, il se lance dans une longue et dangereuse expédition pour rejoindre un groupe rebelle d’humains non Coiffés, cachés dans les grottes des Montagnes Blanches…
Les péripéties de ce voyage forment la première partie de la trilogie des Tripodes.

Lelf avait parlé de ce livre et m’avait donné envie de le lire. Il a donc rejoint ma bibliothèque. Le challenge Un livre des mots, ayant choisi le mot (que j’avais proposé)  blanc …. 2 +3=9 c’était parti pour la lecture…

L’histoire en quelques mots :

Will était destiné à suivre la route toute tracée des habitants de son village. Au passage à l’âge adulte il serait coiffé d’une résille par un tripode. Mais le changement de caractère de son cousin suite à la cérémonie et la rencontre d’un homme non coiffé, vont changer sa vision du monde. Il décide de partir vers une contrée où les hommes ne sont pas coiffés. Le récit va raconter le début de son aventure, les difficultés mais aussi tentations qu’il pourra rencontrer.

 

Ma lecture :

Le début du livre nous plonge immédiatement dans ce monde ou les humains sont revenus en arrière par rapport au progrès scientifique. Ils se déplacent à pied et les montres sont des objets très rares. J’ai trouvé qu’il était très facile pour le lecteur de se représenter les paysages, les personnages. Bref, un début très plaisant. La suite du livre l’a confirmé.

C’est un livre jeunesse, le style est donc adapté pour des jeunes lecteurs. Cela ne m’a pas gêné, je trouve que la lecture convient également pour les adultes. On retrouve des images très classiques de science fiction, comme l’humanité, qui, revenue en arrière par rapport au progrès, découvre les vestiges de ce qu’elle a pu être dans le passé. L’auteur ne fait pas d’impair et je dirais que « la sauce prend bien ».

Le personnage de Will est attachant. Mouton au tout début, sa conscience s’éveille et le décide à fuir son destin. Mais ce n’est pas un héros sans peur et sans reproche et on le découvre très humain, sensible à la tentation d’un futur douillet à la place d’une quête vers l’inconnu. Cela lui retire de son glamour, mais ajoute de la valeur au caractère de son personnage

Il n’y a pas de moment que j’aurais plus aimé ou détesté. Certains passages sont un peu gentillets, mais il ne faut pas oublier que c’est de la littérature jeunesse.

Au final, une lecture sympathique, de la SF très classique, une quête initiatique. Je n’ai plus qu’à lire les deux tomes suivants!

 

Queen Betsy tome 1, Vampire et célibataire de MaryJanice Davidson

Quatrième de couverture :

Cette semaine, j’ai perdu mon boulot, je suis morte dans un accident et, quand je me suis réveillée à la morgue, j’étais devenue une vampire. Bon, il y a des côtés positifs : je suis désormais super forte et les hommes semblent bien plus sensibles à mon charme de suceuse de sang. Il faut juste que je m’habitue à mon nouveau régime liquide… Autre problème : mes amis du monde de la nuit disent que je suis une sorte de reine annoncée par une prophétie ridicule. Ils ont besoin de moi pour renverser un vampire assoiffé de pouvoir, au look trop ringard ! Le cadet de mes soucis ! Sauf qu’ils ont des moyens de pression efficaces, comme la nouvelle collection Manolo Blahnik ; une fille qui se respecte ne peut pas dire non…

 

Ce livre a rejoint ma bibliothèque du fait du Baby challenge Bit-Lit de livraddict. Depuis il y faisait dodo. Peut-être à cause du titre de la couverture… Bref une lecture commune proposée par Malvina75 m’a aidée à le sortir de son étagère. 

 

L’histoire :

 Betsy, dont la préoccupation princiapale est ses chaussures, se réveillé après un accident transformée en vampire. De plus une prophétie l’a annoncée comme étant la reine des vampires, tout un programme!

 

Ma lecture :

 J’avoue que les 50 premières pages ne m’ont pas emballée . J’ai donc espéré que la suite du livre récupérerait le tout, mais non. Pourtant l’histoire a de quoi nous allécher.Le concept de vampire malgré elle « mais je vais continuer ma vie comme avant » a été traitée également dans la série Sarah Dearly et j’avais pris beaucoup de plaisir à sa lecture. Mais là, non. Des passages m’ont fait sourire, comme quand Betsy va annoncer à toute sa famille qu’elle est devenue un vampire, pas très classique comme comportement. Il y a le beau ténébreux, la meilleure amie, des pouvoirs exceptionnels… mais l’auteur a beau tout mélanger chez moi ça n’a pas pris. Les 20 dernières pages ont un peu amélioré mon sentiment, mais tout juste

La faute à quoi? Le style peut-être.  J’ai trouvé les actions amenées trop brutalement, sans transition, genre des mini-sketchs collés les uns après les autres. Les dialogues sont un peu, comment dire, « balancés » comme ça. Il manque presque les rires pré-enregistrés. 

Quant aux personnages, ils n’ont pas non plus déchaîné mon enthousiasme. L’héroïne pourrait être sympathique,sa relation avec son père et sa belle-mère pourrait presque me faire verser une larmichette, mais c’est tout. Le beau ténébreux apprécie les plans à plusieurs, et alors? A la limite le nouveau meilleur ami, un instant suicidaire, l’instant d’après colocataire, est amusant. La meilleure amie est un stéréotype a elle toute seule, black et riche comme crésus elle joue sur la fibre « je suis noire donc victime du racisme ».

Comme je l’ai dis, quelques passages m’ont fait sourire, l’annonce de l’état de vampire aux parents, l’épilogue (en très condensé ça passe). Après les découvertes de Betsy « tiens je suis un vampire, l’odeur su sang m’allèche » ont été vraiment trop longues. 

 Pour faire synthétique : une déception pour moi, je ne lirais pas la suite.

La note positive est que j’ai atteins le 20 sur 20 pour le Baby challenge Bit-Lit. Mon tout premier challenge 😀

Mes co-lecteurs : Malvina75, Frankie, skyangel, harmo20, Candyshy, Mamz’elle Amandine, salsera15, Olnapac,  Michou,  joe, Liçou10,  bebere, beckbeck, Ellcrys, s0-kelly, Kirkou3000Dex, Benjamin59, biblimi,  Danouna, Livres-and-Cie, Chtitepuce, Lynn, liniebookaddict, loveofbook, Kalea, samlor, sokitty, Joe