Reprise de mes lectures dans le cadre de l’opération :

Retour à la littérature générale avec :

Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir de J. Heska

 Quatrième de couverture : 

« Je m’appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu’un de populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie.

Un jour, je suis tombé sur un article dans un magazine bon marché censé m’aider à régler un certain nombre de problèmes dans ma vie. Ca m’a amené un peu plus loin que prévu …

Ah oui, le « un peu plus loin », c’est devenir le chef de file involontaire d’un mouvement philosophique qui a révolutionné le monde… »

 

L’histoire en quelques mots :

Jérôme est introverti et se sent la cible de toutes les railleries. Sa vision sur le monde va évoluer, ce qui aura deux conséquences : améliorer sa vie, créer un nouveau mouvement de pensées.

 

Ma lecture :

La majeur partie du livre, nous allons suivre l’évolution de la vie de Jérôme. Le tout début du livre nous plonge donc avec moult anecdotes dans une vie déprimante au possible. A partir de la moitié du livre le lecteur va également suivre le développement du mouvement de pensée dont Jérôme est l’instigateur. Dès le début du livre on est capté par la vie de Jérôme et ce jusqu’à la fin du livre. C’est son histoire qui m’a intéressée, plus que la naissance du mouvement cimondiste.

Le style est agréable à lire. il n’y a pas de lourdeur. L’auteur ne tombe jamais dans la caricature de base des travers humains et traite avec justesse de la complexité des rapports humains. Les petites maximes de début de paragraphe agrémentent la lecture et l’on se rend vite comtpe que suivant notre humeur ou le paragraphe que l’on vient de lire, on les lit de façon négative ou positive. J’ai particulièrement aimé celle-ci : « La vie c’est comme le Dahu ça restera toujours un mystère ».

Je pense que l’on peut tous se retrouver dans le personnage de Jérôme à un moment ou à un autre de sa vie, mais c’est aussi le cas de ses persécuteurs, non? Le personnage de Stéphanie est attachant car elle est aussi un peu comme tout le monde, elle apparaît sure d’elle alors qu’elle est aussi fragile et qu’elle rencontre également des galères dans sa vie.

J’ai beaucoup aimé le moment ou Jérôme se rend compte que Stéphanie elle aussi et fragile, mais aussi quand il se rend compte que ses collègues ne vont pas le manger à la machine à café et que son comportement antérieur ne favorisait pas forcément le contact.

Allez, je l’avoue : à la présélection ce livre ne m’avait pas du tout tenté. La quatrième de couverture ne m’avait pas convaincue et la couverture ne m’avait pas du tout plus. J’avais peur qu’il soit trop manichéen, trop bien pensant, mais ce n’est pas le cas. Cette lecture a donc été une réelle surprise et une bonne (en plus j’ai compris le pourquoi de la couverture, pour cela il faut lire le livre). elle m’ enchantée et je vous la conseille.