Improbable destin de Andrée MAURIN (OCDC 2014)

Quatrième de couverture : 

Dans ce roman, Andrée Maurin décrypte avec justesse l’évolution du sentiment amoureux entre les deux personnages qui succombent à un véritable coup de foudre dès leur première rencontre

Jeanne, la trentaine passée, divorcée depuis quelques années d’un mari ombrageux et jaloux, partage son temps entre son métier de professeur, son chat, qu’elle a recueilli la nuit même de sa rencontre avec Jean, et son journal intime ; c’est à ces deux derniers qu’elle confie ses états d’âme.

Jean, marié à Eléonore, bien plus âgée que lui, est conscient qu’il doit tout à sa femme ; il se débat entre la passion qu’il éprouve pour Jeanne et ses scrupules, sa dette morale envers Eléonore qui l’a accueilli chez elle avec ses deux petits garçons, à la mort de Cécile, sa première femme. A essayer de refouler cet amour qu’il se refuse, il tombe dans une dépression dont rien ne peut le distraire.

Après une année d’attente et de désespoir, un Improbable destin les remet en présence : Jean et Jeanne se retrouvent au cours d’une soirée littéraire et sont emportés malgré eux dans une relation passionnée

 1ère lecture

Mon ressenti (attention avec des gros spoilers) :

Le début du livre présente immédiatement le thème principal du livre, à savoir l’amour de Jeanne pour Jean, qui est marié. Même si la romance n’est pas mon genre de prédilection, je me suis attachée à être objective. Habituellement mes avis sont plutôt subjectifs, mais là pour un genre que je n’affectionne pas particulièrement il me fallait prendre de la distance.  Celle-ci n’aura pas suffit pour que j’apprécie ma lecture. La première moitié du livre alterne entre texte et vers en alexandrin. Les vacances de Jeanne chez sa sœur offrent une digression sur le couple de sa soeur qui bat de l’aile, avec des commentaires du genre si on veut on peut, quand le mari change de point de vue et se met à « aimer sa vie ». Autant vous dire que je n’aime pas trop ces leçons sur la vie… Je casse le suspens, Jean trompe sa femme pour Jeanne, mais en gros l’auteur nous explique que c’est de la faute de son épouse, la méchante de l’histoire… Histoire de se débarrasser de celle-ci et que Jean n’ai pas à affronter sa culpabilité, elle meurt à la fin du livre après avoir essayer de l’assassiner, ça résout tout une bonne vieille mort. Ah! J’oubliais pour pimenter le tout, le paranormal s’invite vers la fin du livre avec de la communication télépathique entre Jeanne et Jean, qui est  dans le coma. Là je me suis vraiment demandé ce que ça venait faire là.

L’auteur écrit certes dans un très bon français. Ce que j’ai trouvé bizarre, est, que j’avais l’impression d’être dans un reportage avec des descriptions très froides du genre « Jeanne vit dans un appartement à tel étage rue machin » pour un peu avec le nombre de m² et de fenêtres. On a le droit à des pedigrees pour les personnages, mais sans qu’il y ait d’émotions qui passent. En lisant j’avais l’impression d’entendre une voie off d’envoyé spécial. Les émotions des deux héros sont très détaillées, par contre quand les fils de Jean perdent leur mère adoptive et que leur père a disparu, une seule ligne indique qu’ils sont désemparés, un peu léger quand même.

Le héros s’extasie entre autre en recevant des vers de son aimée, d’une manière générale j ‘ai trouvé ses réactions  peu crédibles. J’ai dû mal à imaginer les hommes d’aujourd’hui parler de « mon aimée ». Cela ressemble plus à du vocabulaire du 19ème siècle. L’héroïne est présentée comme une femme parfaite. Toutes ses réactions, ses commentaires sont les bons, tombent à point, mais la perfection ça n’existe pas. Je n’ai pas non plus apprécié les raccourcis du genre, Jeanne étant une littéraire est rêveuse, son amie plus scientifique est forcément cartésienne, ici encore des raccourcis un peu faciles.

Au final je n’ai pas du tout apprécié cette lecture, que j’ai trouvé ennuyeuse au début, puis incohérente. Je n’ai accroché ni à l’histoire ni au style. 

Utopiales 2012, l’anthologie

Quatrième de couverture :

Et si les extraterrestres nous observaient la nuit ? Et si l’on pouvait se concentrer à l’extrême sur un seul sujet ? Ou connaître tout notre avenir depuis l’enfance ? Ou bien avoir des rendez-vous réguliers avec un visiteur du futur ? Et si on pouvait désinventer des inventions ?
L’anthologie officielle des Utopiales rassemble des auteurs importants de l’imaginaire mondial et francophone et rend, cette année, un hommage à Roland C. Wagner.

Avec : Neil GAIMAN, Robert Charles WILSON, Sara DOKE, Claude ECKEN, Pierre BORDAGE, AYERDHAL, Nancy KRESS, Laurent QUEYSSI, Laurence SUHNER, Xavier MAUMÉJEAN, Tommaso PINCIO.

Presque un an après son achat, j’ai enfin lu l’anthologie des Utopiales 2012. Cette lecture m’a pris un peu de temps car il s’est avéré qu’il manquait 16 pages à la dernière nouvelle. J’ai donc échangé cet exemplaire amputé, par un entier lors des Utopiales 2013. 

 Mon ressenti :

  • « Origines », préface de Roland Lehoucq et Ugo Bellagamba

 Une très belle préface qui donne envie de lire l’anthologie (ça tombe bien).

  • Origo, de Pierre Bordage

 C’est un joli texte, dans la plus grande tradition de la science fiction. Très bien pour commencer l’anthologie.

  • Fae-space, de Sara Doke

Etrange mélange de fées et de voyage interstellaire. Je n’ai pas accroché à cette nouvelle même si les idées étaient intéressantes (les fées sont la nouvelle minorité, tout en étant les être les plus développés).

  • L’Observatrice, de Robert Charles Wilson (traduction : Gilles Goullet)

Un texte assez complexe quand on essaye de tout appréhender. L’auteur a construit tout un contexte, un univers pour cette nouvelle. Il a intégré des personnages célèbres à son histoire, je n’ai pas compris quelle en était l’utilité. Tout de même une très bonne lecture.

  • La Finale, de Nancy Kress (traduction : Eric Holstein)

En un mot : génial ! Je crois que je suis en train de devenir une fan de cette auteure. L’idée centrale de la nouvelle est que les relations humaines sont des parasites, que se passe-t-il quand on veut en diminuer l’impact afin d’augmenter son efficacité? Un résultat étonnant. Une très bonne idée, très bien narrée.

  • La Chose du lac, de Laurence Suhner

L’auteur nous concocte un joyeux mélange : dans une ambiance digne d’Agatha Christie ou d’Arsène Lupin, elle intègre un monstre venu de l’espace. Un mélange étonnant mais qui fonctionne à merveille.

  • « Et pleurer, comme Alexandre », de Neil Gaiman (traduction : Gilles Goullet)

Un petit texte rigolo. Le personnage central est un désinventeur. Quand il pense avoir fini son travail, il se retrouve entouré de personnes obnubilées par leur téléphone portable. A votre avis que va-t-il faire? Une nouvelle sous forme de grosse blague.

  • La Fin de Léthé, de Claude Ecken 

Une très belle nouvelle, même si j’ai rapidement vu venir le dénouement. Un parallèle entre une vie humaine bien classique qui touchée par la maladie se retrouve en pleine science fiction.

  • Petite Excursion à l’endroit des atomes, de Tommaso Pincio (traduction : Milena Ascione)

Nouvelle difficile à décrire qui m’a scotchée. Avec une plume trempée au vitriole, l’auteur nous dépeint un monde où les enfants rendus difformes par la radioactivité sont la norme, le tout sous fond de critique de l’état italien.

  • En attendant demain, de Laurent Queyssi et Xavier Mauméjean 

 Que ferions-nous si nous connaissions le futur ? La nouvelle présente une réflexion intéressante, mais qui ne m’a pas touchée, sur ce thème.

  • RCW, d’Ayerdhal 

Allez, j’avoue : je n’ai pas tout compris. On va dire que c’est la faute aux pages manquantes (ou pas), qui m’on fait lire cette nouvelle en deux temps. Ou bien je l’ai lu à jeun… En bref une nouvelle hommage à Roland C. Wagner complètement déjantée.

D’autres avis chez Snow, blackwolf, Vert, Tigger Lilly

n°9

La vague montante de Marion Zimmer Bradley

Quatrième de couverture :

En 1955, Marion Zimmer Bradley imagine une société d’abondance frugale soustraite à l’empire de la technologie.

 

Je suis une grande fan de la romance de ténébreuse de Marion Zimmer Bradley. La sortie d’une de ses novellas de pure science fiction a donc attiré mon attention. Je remercie Libfly et  Le passager clandestin de m’avoir donné l’opportunité de la lire dans le cadre de la voie des indés.

Mon ressenti :

Ce récit commence de façon assez classique pour un planet opéra. Les protagonistes sont dans un vaisseau qui voyage en direction de la terre. Rien de neuf sous le soleil (sauf que le texte date de 1955, donc forcément pas si classique que ça à l’époque). Le texte étant très bien écrit, l’histoire aurait pu continuer sur ce vaisseau. Mais nos héros arrivent en fin sur terre et c’est là que cette novella s’avère originale, car la société n’a pas évoluée comme supposée. Les réactions des héros face à la découverte de cette civilisation agraire, peu développée au niveau technologique, est ce qu’il y a de plus intéressant. Cependant tout n’est pas aussi simple qu’il le paraît et la conclusion du texte rend cette évolution de la civilisation plus crédible.

Le style de Marion Zimmer Bradley est très fluide. Les descriptions rendent l’univers totalement cohérent.

Mon personnage préféré est Brian dans cette histoire. C’est l’astronaute (ou voyageur, je ne sais pas comment les appeler), qui a le plus de mal à se faire à cette découverte d’une civilisation terrienne, qui diffère tant de ce qu’il avait imaginé. Il me paraît être le plus humain des personnages car il a du mal à accepter, que ses convictions soient réduites à néant. Ses réactions sont donc les plus intéressantes.

Au final : Une novella sympathique qui sort un peu des sentiers battus, quant à l’évolution de notre société. Un regret, elle amène de façon un peu basique la réflexion sur le bien fondé de notre société consumériste.

  

n°8       n°3

Carnet de voyage en Gitanie d’Emmanuelle Garcia

Présentation de la maison d’édition :

Tsiganes, Rroms, Gitans, Manouches, Bohémiens, Yéniches, Voyageurs… Qui sont ces nomades qui posent tant de questions aux différents pays d’Europe ? Histoire, modes de vies, idées reçues, arts, religion… À partir de 9 ans.

Emmanuelle Garcia aux textes et Stéphane Nicolet aux images, sont accompagnés aux images par les enfants de l’école de l’Alba, de la 6e Segpa du collège de La Force, et des familles des aires d’accueil du Bergeracois.

 

Je m’essaie de temps en temps à la littérature jeunesse. La couverture de ce livre m’a beaucoup plu lors du dernier Masse Critique de Babelio (oui je choisi des livres du fait de leur couverture) et j’ai eu la chance d’être sélectionnée.

 

 Mon ressenti :

La forme de ce livre change complètement des livres classiques. Sur le modèle des carnets de voyages, des bribes de textes accompagnent des illustrations de Stéphane Nicolet, incluant des dessins des enfants de plusieurs écoles. Plus qu’un livre c’est tout un projet éducatif qui est présenté. Il est accompagné d’un poster présentant une nouvelle inédite de Didier Daeninckx. Il existe également une exposition itinérante.

Ce format de carnet de voyage est judicieusement choisi puisqu’il traite des voyageurs. Je me suis laissée emportée par les notes, les couleurs, les dessins. Point de rêverie, le thème abordé étant grave. Certes la vie des tsiganes est présentée, pleine de couleurs et de musiques, mais surtout pleine de préjugés et de persécutions. J’ai lu avec intérêt les différents textes et j’ai appris de nombreuses choses, comme le fait que les « voyageurs » avaient un carnet de circulation à faire signer par la police tous les 6 mois ! J’en suis sidérée.

Utiliser la parole des enfants est habile; même si le livre est destiné à un public jeune, il peut apprendre beaucoup aux adultes. Et quoi de mieux que la voix des enfants pour poser les questions qui fâchent ?

J’ai accueilli avec plaisir la nouvelle Le bingo du jour de l’an, après avoir lu le carnet de voyage. Elle est très drôle et m’a mis du baume au cœur.

Le détail qui fait sourire : des dessins de hérisson un peu partout dans le carnet.

Au final : une lecture, bien que jeunesse, pas forcément facile. Nous avons tous des choses à apprendre sur les tziganes. Par contre suivant l’âge du lecteur, je pense qu’il faudrait l’accompagnement d’un adulte pour discuter de la lecture.

 

 « Que vous aimiez Jean d’Ormesson. ou Erri de Luca.,Platon. ou Les gens heureux lisent et boivent du café.Babelio vous invite toute l’année à jouer à des quiz littéraires. et découvrir des livres. » 

n°2

Punk’s Not Dead d’Anthelme Hauchecorne

Quatrième de couverture :

À quoi l’Apocalypse ressemblerait-elle, contée par un punk zombi ? Qu’adviendrait-il si le QI des Français se trouvait d’un coup démultiplié ? Un grand sursaut ? Une nouvelle Révolution, l’an 1789 version 2.0 ?
Est-il bien sage pour un succube de s’amouracher d’un simple mortel ?
Les gentlemen du futur pourront-ils régler leurs querelles au disrupteur à vapeur, sans manquer aux règles de l’étiquette ?
Et si La Mort s’accordait un repos mérité ?
Treize nouvelles. Autant de sujets graves, traités entre ces pages avec sérieux.
Ne laissez pas vos neurones s’étioler, offrez une cure de jouvence à vos zygomatiques. Cessez de résister, accordez-vous une douce violence…
De toute évidence, ce recueil a été écrit pour vous.

 

Voilà un « cercueil de nouvelles » que j’attendais avec impatience, l’univers chelou et glauque à souhait de Âmes de verre m’ayant séduite.

Mon ressenti :

Ce cercueil comprend 13 nouvelles toutes très différentes (ce qui peut être déstabilisant au premier abord). Elles ont été écrites à des époques différentes, dans des cadres différents. Ce que j’ai trouvé très intéressant était la partie « Backstage », où l’auteur explique après chaque nouvelle le pourquoi du comment (appel à texte, période, idées que l’auteur souhaite faire passer…). Pour les nouvelles, c’est souvent le genre d’information qui me manque, car cet exercice littéraire est ardu : une histoire en condensé, une ambiance à dépeindre… je trouve régulièrement qu’il me manque un je ne sais quoi afin d’appréhender les textes dans leur globalité. Ceci m’a donc ravie.

Une autre particularité de ce cercueil (non je ne vire pas gothique, c’est l’appellation de l’auteur himself) réside dans les illustrations de Loïc Canavaggia. Les illustrations étaient déjà très présentes dans Âmes de verre, ici elles annoncent chaque nouvelle voire les illustre. Ma préférée est celle de C.F.D.T., puis celle de Décembre aux cendres et Sale petite Peste. elles donnent le ton, mettent les lecteurs en condition.

Je vais présenter les nouvelles une à une, car elle sont très différentes et ne m’ont pas toute fait le même effet. Certaines m’ont enthousiasmée et d’autres ne m’ont pas interpellée.

1 / Décembre aux Cendres

Sacré entrée en matière pour cette anthologie avec la nouvelle que j’ai préférée. Sur un fond de science fiction (les cités ont été réduites en cendre par un feu solaire provoqué par les humains), un conte très rude dans un monde dévasté par l’action de l’homme (l’auteur souligne les risques mais point de leçon moralisatrice). L’histoire d’une petite marchande d’allumettes modernes. La fin est ici aussi injuste, ce qui ne m’a pas empêché d’en demander plus tant l’univers décrit m’a plu. Avec ce que présente Anthelme Hauchecorne en backstage, une alchimie étonnante est créée entre imaginaire et réalité crue.

2 / Sarabande mécanique

J’ai lu cette nouvelle en mai (un petit clic sur le titre vous envoie vers ma chronique), la partie backstage a répondu à mes questions. Au risque de me répéter, c’est bien pratique.

3 / No Future

Les aventures d’un punk zombie qui tombe en déliquescence  : jouissif! Un texte marrant, plein d’humour. Et toujours un backstage qui nous renvoie vers une actualité plus grave. Petit extrait : « J’ai toujours trouvé les repas de famille mortels. appelons cela une prémonition. »

4 / C.F.D.T.

Vous aurez reconnu la Confrérie des Fantômes, Dragons et Trolls bien sûr! J’ai beaucoup aimé le début du texte qui présente un dragon prénommé Griaule, adepte de la cigarette rigolote. Mais mon intérêt a un peu lâché en se rapprochant de la fin. pourtant ce texte est optimiste, ça change, mais je ne sais pas pourquoi l’entrain du début m’a abandonné.

5 / Sale petite Peste !

L’idée de départ de la nouvelle est intéressante : parler du travail de la mort, mais je n’ai pas accroché, peut-être que ça parlait trop de travail (même si c’est celui de la mort ça reste du travail). Un bémol positif, la fin, avec la naissance de la petite Peste. Je crois que j’aurais aimé découvrir ce personnage là plutôt.

6 / Les Gentlemen à manivelle

Voici une nouvelle qui m’a laissée indifférente. L’idée des automates en tant que serviteur est intéressante. La réflexion sur l’avenir de notre civilisation est peut être développée de façon un peu trop abrupte.

7 / La Guerre des Gaules

Une lecture qui part en fanfare avec un concept fascinant : que se passerait-il si un partie d’extrême droite était élu ? L’idée est très bien développée : fermeture des frontières, marasme économique, guerre. Par contre j’ai trouvé que de rajouter un développement d’humains hyper intelligent en parallèle était de trop. M. Hauchecorne aurait-il trop d’idées? Certains passages valent vraiment le détour et je garde une grande faiblesse pour la tactique de survie des Lorrains (se réfugier dans les mines et s’hydrater à la mirabelle…). On y apprend de belles leçons : « Quand vous crevez de faim, vous vous contrefichez que votre voisin ait la peau verte, qu’il soit sataniste ou qu’il sodomise des patates. »

8 / Voodoo Doll

Changement de décor avec une courte nouvelle à la sauce polar. L’ambiance du roman noir est là.

9 / De profundis

 Une histoire de dinosaures devenus monstres marins. Bien écrite mais pas d’étincelle à mon niveau.

10 / La ballade d’Abrahel

 Une vision des enfers originale, un rêve qui persiste chez les anges déchus, c’est beau. La démone Abrahel qui veut sauver son ancien amour m’a émue.

11 / Le Buto atomique

Un très beau conte, mais comme pour d’autres j’aurais préféré une autre fin, moins sympathique sûrement. J’ai particulièrement aimé l’utilisation du butō dans la nouvelle. c’est un bel hommage à Pina Bausch.

12 / La grâce du funambule

L’auteur s’essaie avec bonheur à la littérature « blanche ». Cette nouvelle se passe dans l’univers de la mode. Elle est très bien ficelée. Une façon efficace de traiter de l’homophobie et de révéler les dessous de la mode

13 / Le Roi d’Automne

Pour finir en beauté, une nouvelle qui se passe dans l’univers du sidhe (voir âme de verre), presque une novella. J’adore cet univers et son l’ambiance si spéciale. Ce texte permet d’en apprendre plus sur Ambre Karmina et sa famille. Un grand moment de plaisir pour clôturer cette anthologie.

Au final une lecture un peu en dent de scies, avec de très très bon moments qui donnent envie d’en apprendre plus sur certains univers ou personnage. L’objectif de l’auteur est atteint : mon encéphale est débridé.

D’autres avis chez Sia, Blackwolf

 

n° 7              n°1