Utopiales 2012, l’anthologie

Quatrième de couverture :

Et si les extraterrestres nous observaient la nuit ? Et si l’on pouvait se concentrer à l’extrême sur un seul sujet ? Ou connaître tout notre avenir depuis l’enfance ? Ou bien avoir des rendez-vous réguliers avec un visiteur du futur ? Et si on pouvait désinventer des inventions ?
L’anthologie officielle des Utopiales rassemble des auteurs importants de l’imaginaire mondial et francophone et rend, cette année, un hommage à Roland C. Wagner.

Avec : Neil GAIMAN, Robert Charles WILSON, Sara DOKE, Claude ECKEN, Pierre BORDAGE, AYERDHAL, Nancy KRESS, Laurent QUEYSSI, Laurence SUHNER, Xavier MAUMÉJEAN, Tommaso PINCIO.

Presque un an après son achat, j’ai enfin lu l’anthologie des Utopiales 2012. Cette lecture m’a pris un peu de temps car il s’est avéré qu’il manquait 16 pages à la dernière nouvelle. J’ai donc échangé cet exemplaire amputé, par un entier lors des Utopiales 2013. 

 Mon ressenti :

  • « Origines », préface de Roland Lehoucq et Ugo Bellagamba

 Une très belle préface qui donne envie de lire l’anthologie (ça tombe bien).

  • Origo, de Pierre Bordage

 C’est un joli texte, dans la plus grande tradition de la science fiction. Très bien pour commencer l’anthologie.

  • Fae-space, de Sara Doke

Etrange mélange de fées et de voyage interstellaire. Je n’ai pas accroché à cette nouvelle même si les idées étaient intéressantes (les fées sont la nouvelle minorité, tout en étant les être les plus développés).

  • L’Observatrice, de Robert Charles Wilson (traduction : Gilles Goullet)

Un texte assez complexe quand on essaye de tout appréhender. L’auteur a construit tout un contexte, un univers pour cette nouvelle. Il a intégré des personnages célèbres à son histoire, je n’ai pas compris quelle en était l’utilité. Tout de même une très bonne lecture.

  • La Finale, de Nancy Kress (traduction : Eric Holstein)

En un mot : génial ! Je crois que je suis en train de devenir une fan de cette auteure. L’idée centrale de la nouvelle est que les relations humaines sont des parasites, que se passe-t-il quand on veut en diminuer l’impact afin d’augmenter son efficacité? Un résultat étonnant. Une très bonne idée, très bien narrée.

  • La Chose du lac, de Laurence Suhner

L’auteur nous concocte un joyeux mélange : dans une ambiance digne d’Agatha Christie ou d’Arsène Lupin, elle intègre un monstre venu de l’espace. Un mélange étonnant mais qui fonctionne à merveille.

  • « Et pleurer, comme Alexandre », de Neil Gaiman (traduction : Gilles Goullet)

Un petit texte rigolo. Le personnage central est un désinventeur. Quand il pense avoir fini son travail, il se retrouve entouré de personnes obnubilées par leur téléphone portable. A votre avis que va-t-il faire? Une nouvelle sous forme de grosse blague.

  • La Fin de Léthé, de Claude Ecken 

Une très belle nouvelle, même si j’ai rapidement vu venir le dénouement. Un parallèle entre une vie humaine bien classique qui touchée par la maladie se retrouve en pleine science fiction.

  • Petite Excursion à l’endroit des atomes, de Tommaso Pincio (traduction : Milena Ascione)

Nouvelle difficile à décrire qui m’a scotchée. Avec une plume trempée au vitriole, l’auteur nous dépeint un monde où les enfants rendus difformes par la radioactivité sont la norme, le tout sous fond de critique de l’état italien.

  • En attendant demain, de Laurent Queyssi et Xavier Mauméjean 

 Que ferions-nous si nous connaissions le futur ? La nouvelle présente une réflexion intéressante, mais qui ne m’a pas touchée, sur ce thème.

  • RCW, d’Ayerdhal 

Allez, j’avoue : je n’ai pas tout compris. On va dire que c’est la faute aux pages manquantes (ou pas), qui m’on fait lire cette nouvelle en deux temps. Ou bien je l’ai lu à jeun… En bref une nouvelle hommage à Roland C. Wagner complètement déjantée.

D’autres avis chez Snow, blackwolf, Vert, Tigger Lilly

n°9

La vague montante de Marion Zimmer Bradley

Quatrième de couverture :

En 1955, Marion Zimmer Bradley imagine une société d’abondance frugale soustraite à l’empire de la technologie.

 

Je suis une grande fan de la romance de ténébreuse de Marion Zimmer Bradley. La sortie d’une de ses novellas de pure science fiction a donc attiré mon attention. Je remercie Libfly et  Le passager clandestin de m’avoir donné l’opportunité de la lire dans le cadre de la voie des indés.

Mon ressenti :

Ce récit commence de façon assez classique pour un planet opéra. Les protagonistes sont dans un vaisseau qui voyage en direction de la terre. Rien de neuf sous le soleil (sauf que le texte date de 1955, donc forcément pas si classique que ça à l’époque). Le texte étant très bien écrit, l’histoire aurait pu continuer sur ce vaisseau. Mais nos héros arrivent en fin sur terre et c’est là que cette novella s’avère originale, car la société n’a pas évoluée comme supposée. Les réactions des héros face à la découverte de cette civilisation agraire, peu développée au niveau technologique, est ce qu’il y a de plus intéressant. Cependant tout n’est pas aussi simple qu’il le paraît et la conclusion du texte rend cette évolution de la civilisation plus crédible.

Le style de Marion Zimmer Bradley est très fluide. Les descriptions rendent l’univers totalement cohérent.

Mon personnage préféré est Brian dans cette histoire. C’est l’astronaute (ou voyageur, je ne sais pas comment les appeler), qui a le plus de mal à se faire à cette découverte d’une civilisation terrienne, qui diffère tant de ce qu’il avait imaginé. Il me paraît être le plus humain des personnages car il a du mal à accepter, que ses convictions soient réduites à néant. Ses réactions sont donc les plus intéressantes.

Au final : Une novella sympathique qui sort un peu des sentiers battus, quant à l’évolution de notre société. Un regret, elle amène de façon un peu basique la réflexion sur le bien fondé de notre société consumériste.

  

n°8       n°3

Top Ten Tuesday n°8

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.

Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.

Le thème de la semaine dernière était  : 

La première phrase des 10 derniers livres que vous avez lus

J’ai lu quelques résultats que j’ai trouvé bien marrant, aussi j’ai décidé de publier le mien malgré le retard (quitte à être en  retard autant le publier une semaine après).

  • « Le démon est un prince de l’air qui peut se transformer et prendre bien des formes pour tromper nos sens pendant un temps ; mais son pouvoir est déterminé : il peut nous terrifier, mais pas nous faire du mal. » In Demonica, tome 1 : Plaisir déchainé de Larissa Ione
  • C’était un beau jour, comme tous les précédents. In De bons présages de Neil Gaiman & Terry Pratchett
  • Qui sont les démons et d’où viennent-ils? In Traité de démonologie d’Edouard Brasey
  • Gitans, Bohémiens, Romanichels… In Carnet de voyage en Gitanie d’Emmanuelle Garcia
  • « Ils sont quoi? » In Une aventure d’Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l’ombrelle, tome 2 : Sans forme de Gail Carriger
  • Sanchez avait horreur que des inconnus entrent dans sont bar. In Le Livre sans nom, auteur anonyme

  • C’était par un clair matin il y a de cela bien longtemps in La lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson 
  • A la seconde près, grâce au chronomètre de bord, grâce aussi au bourdonnement presque imperceptible émis par l’écran avertisseur, Brian Kearns sut quand les limites de tolérance du champ gravitationnel avaient été atteintes. In La vague montante de Marion Zimmer Bradley
  • On ne voulait pas imposer nos idées, on voulait juste montrer aus gens que la vie n’était pas forcément telle qu’ils la voyaient. In Punk’s Not Dead d’Anthelme Hauchecorne
  • Sur le chemin de la falaise, Talhael le Conteur savait déjà qu’on l’attendait. In Le Cycle de Lanmeur, intégrale, tome 1 : Les Contacteurs de Christian Léourier  

Carnet de voyage en Gitanie d’Emmanuelle Garcia

Présentation de la maison d’édition :

Tsiganes, Rroms, Gitans, Manouches, Bohémiens, Yéniches, Voyageurs… Qui sont ces nomades qui posent tant de questions aux différents pays d’Europe ? Histoire, modes de vies, idées reçues, arts, religion… À partir de 9 ans.

Emmanuelle Garcia aux textes et Stéphane Nicolet aux images, sont accompagnés aux images par les enfants de l’école de l’Alba, de la 6e Segpa du collège de La Force, et des familles des aires d’accueil du Bergeracois.

 

Je m’essaie de temps en temps à la littérature jeunesse. La couverture de ce livre m’a beaucoup plu lors du dernier Masse Critique de Babelio (oui je choisi des livres du fait de leur couverture) et j’ai eu la chance d’être sélectionnée.

 

 Mon ressenti :

La forme de ce livre change complètement des livres classiques. Sur le modèle des carnets de voyages, des bribes de textes accompagnent des illustrations de Stéphane Nicolet, incluant des dessins des enfants de plusieurs écoles. Plus qu’un livre c’est tout un projet éducatif qui est présenté. Il est accompagné d’un poster présentant une nouvelle inédite de Didier Daeninckx. Il existe également une exposition itinérante.

Ce format de carnet de voyage est judicieusement choisi puisqu’il traite des voyageurs. Je me suis laissée emportée par les notes, les couleurs, les dessins. Point de rêverie, le thème abordé étant grave. Certes la vie des tsiganes est présentée, pleine de couleurs et de musiques, mais surtout pleine de préjugés et de persécutions. J’ai lu avec intérêt les différents textes et j’ai appris de nombreuses choses, comme le fait que les « voyageurs » avaient un carnet de circulation à faire signer par la police tous les 6 mois ! J’en suis sidérée.

Utiliser la parole des enfants est habile; même si le livre est destiné à un public jeune, il peut apprendre beaucoup aux adultes. Et quoi de mieux que la voix des enfants pour poser les questions qui fâchent ?

J’ai accueilli avec plaisir la nouvelle Le bingo du jour de l’an, après avoir lu le carnet de voyage. Elle est très drôle et m’a mis du baume au cœur.

Le détail qui fait sourire : des dessins de hérisson un peu partout dans le carnet.

Au final : une lecture, bien que jeunesse, pas forcément facile. Nous avons tous des choses à apprendre sur les tziganes. Par contre suivant l’âge du lecteur, je pense qu’il faudrait l’accompagnement d’un adulte pour discuter de la lecture.

 

 « Que vous aimiez Jean d’Ormesson. ou Erri de Luca.,Platon. ou Les gens heureux lisent et boivent du café.Babelio vous invite toute l’année à jouer à des quiz littéraires. et découvrir des livres. » 

n°2

Challenge Littérature de l’Imaginaire 2° édition et 1ère participation

Et un challenge de plus un! Obligatoire vu mes principales lectures.

Mais keskecé ?


Le but de ce challenge est de lire des ouvrages appartenant à la littérature de l’imaginaire, à savoir :
– la Fantasy
– la Science-Fiction
– le Fantastique
– les genres dérivés comme la dystopie, la bit-lit etc….
Les ouvrages peuvent être des romans, des nouvelles, des essais, des mangas, des bandes dessinées… En format papier ou numérique.

Qui peut participer ?
Eh bien tout le monde et n’importe qui…. Enfin… sous réserve d’avoir un blog où poster ses chroniques !
Pour vous inscrire, il vous suffit de laisser un commentaire sous le billet de présentation sur le blog de Crunches (l’organisatrice), ou sur le topic sur Livraddict . Laissez moi votre pseudo, un lien vers un article de présentation de ce challenge et surtout l’échelon que vous choisissez !
A la suite de votre article de présentation, vous pourrez mettre les liens vers les chroniques de vos lectures.

Quelles sont les dates ?
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 novembre 2013.
Le challenge commence dès la parution de ce billet (3 novembre 2013) et s’arrêtera le 31 décembre 2014 !

Quelles sont les règles ?
En début de challenge vous choisissez un échelon. Celui-ci détermine le nombre minimum d’ouvrages que vous devrez lire pendant le challenge. Vous pouvez changer d’échelon au cours du challenge, il faudra juste me prévenir.

Échelon 1 : Atterrissage dans l?irréel : au moins 12 livres
Échelon 2 : Petit pas dans l’ailleurs : au moins 24 livres
Échelon 3 : Plongée dans l’inconnu : au moins 36 livres
Échelon 4 : Immersion dans le vide : au moins 48 livres
Échelon 5: Absorption dans l’étrange : au moins 60 livres
Échelon 6: Fusion dans l’utopique : au moins 72 livres


Et toi t’as choisi quoi ?

Je tente une plongée dans l’inconnu ! Parce que lire ce n’est pas tout, ce sont les livres chroniqués qui comptent.