Cygne noir tome 4 : l’héritier de l’ombre de Richelle Mead

Quatrième de couverture :

Chaman de métier, Eugénie Markham s’efforce de protéger le monde des mortels contre les entités qui s’y introduisent illégalement. Mais, en tant que reine du royaume des ronces sur les épaules de laquelle repose une prophétie, il n’y a pas de refuge pour elle et son bébé sur le point de naître quand une mystérieuse nuisance commence à dévaster l’Outremonde… La source enchantée de la nuisance n’est pas la seule menace que doit affronter Eugénie. Dorian, le Roi des Faës sacrifie tout pour l’aider mais Eugénie ne peut faire confiance à la synergie qui les attire à nouveau l’un vers l’autre. La trêve difficile entre elle et Kyio, son ancien amant changeforme, est mise en danger par des secrets qu’il ne peut -ou ne veut- pas révéler. Alors qu’une force formidable grandit et menace à son tour le monde des humains, Eugénie devra user de son propre destin maudit comme d’une arme… et oser l’ultime sacrifice…

Voici le dernier opus de cygne noir. j’avais bien aimé cette série, ce sera donc l’occasion d’en parler. En plus il rentre dans le challenge de Calypso, 1 mot des titres , magnifique! J’en profite pour remercier le portail Romance, Charme et Sortilège – Bit-Lit.com, qui en organisant un concours m’a permis de gagner ce livre.

L’histoire en quelques mots :

Engénie, l’héroïne, est enceinte de jumeaux. Son fils, si la prophétie s’avère exacte, devrait asservir le monde des humains… Du coup elle est obligée de se cacher pour mener sa grossesse à terme. Pendant ce temps, une menace se répend en outremonde.

 

Mon ressenti :

Le début du livre permet de se replonger dans l’histoire. On retrouve Eugénie en Outremonde avec les problèmes liés à sa grossesse. C’était très bien pour moi, car la lecture du tome 3 commençait à dater. Le lecteur est petit à petit amené dans une nouvelle intrigue et à la moitié du livre ça s’accélère et on retrouve le rythme des tomes précédents. L’histoire est bien amenée et la fin n’est pas celle que j’attendais. Donc du suspens fort sympathique.

Le style de Richelle Mead est toujours aussi sympathique. Pas d’originalité mais une lecture fluide et un vocabulaire varié. Ce qui est pas mal pour de la bit-lit.

J’aime toujours autant le personnage d’Eugénie. Tiraillée entre deux mondes, elle a été obligée de faire évoluer ses préjugés pour accepter sa part liée à l’Outremonde et répondre à ses obligations de souveraine. J’avais adoré Kiyo au début de la saga, maintenant j’ai juste envie de l’étriper… Il faut lire ce tome pour comprendre. Par contre Dorian redore son capital sympathie.

Le voyage entre les différentes terres d’Outremode est un des moments que j’ai préféré dans le livre. On est en pleine aventure, ce qui peut manquer dans certains livres de bit-lit. De l’action, point de romance ou de sexe à ce momant là.  Par contre je ne suis pas du tout d’accord avec la fin, bouhhhhh, en plus c’est la fin de la saga alors ça ne changera pas.

Même si je n’aurais pas dit non à un tome de plus (pour le happy end), je trouve que c’est une bonne idée d’arrêter la série tant qu’elle plaît encore à ses lecteurs, contrairement à certains qui font des sagas à rallonge sans contenu. La fin n’est pas non plus des plus consensuelle, alors bravo Richelle Mead. Une vrai marque d’originalité dans un style  qui tend à être prisonnier de ses stéréotypes. Ce sont les points les plus positifs de ce tome, après  l’histoire est sympathique mais n’est pas non plus hyper originale.Un bon moment de lecture.

 

Les montagnes blanches de John Christopher (trilogie des tripodes tome 1)

Quatrième de couverture :

A quatorze ans, Will Parker aurait été Coiffé et serait devenu un homme. Il y aurait eu une grande fête au village, tout le monde se serait réjoui – et un Tripode serait venu …
Les grosses machines étrangères connues sous le nom de Tripodes gouvernent la terre depuis des centaines d’années. La plupart des adultes en sont esclaves corps et âmes. Soumis par la Résille d’argent qu’ils doivent porter sur la tête, ils se plient à la loi des Tripodes et les vénèrent. Mais Will, qui observe les gens autour de lui, à commencer par ses amis et sa famille refuse cette fatalité.
Décidé à échapper à son destin, il se lance dans une longue et dangereuse expédition pour rejoindre un groupe rebelle d’humains non Coiffés, cachés dans les grottes des Montagnes Blanches…
Les péripéties de ce voyage forment la première partie de la trilogie des Tripodes.

Lelf avait parlé de ce livre et m’avait donné envie de le lire. Il a donc rejoint ma bibliothèque. Le challenge Un livre des mots, ayant choisi le mot (que j’avais proposé)  blanc …. 2 +3=9 c’était parti pour la lecture…

L’histoire en quelques mots :

Will était destiné à suivre la route toute tracée des habitants de son village. Au passage à l’âge adulte il serait coiffé d’une résille par un tripode. Mais le changement de caractère de son cousin suite à la cérémonie et la rencontre d’un homme non coiffé, vont changer sa vision du monde. Il décide de partir vers une contrée où les hommes ne sont pas coiffés. Le récit va raconter le début de son aventure, les difficultés mais aussi tentations qu’il pourra rencontrer.

 

Ma lecture :

Le début du livre nous plonge immédiatement dans ce monde ou les humains sont revenus en arrière par rapport au progrès scientifique. Ils se déplacent à pied et les montres sont des objets très rares. J’ai trouvé qu’il était très facile pour le lecteur de se représenter les paysages, les personnages. Bref, un début très plaisant. La suite du livre l’a confirmé.

C’est un livre jeunesse, le style est donc adapté pour des jeunes lecteurs. Cela ne m’a pas gêné, je trouve que la lecture convient également pour les adultes. On retrouve des images très classiques de science fiction, comme l’humanité, qui, revenue en arrière par rapport au progrès, découvre les vestiges de ce qu’elle a pu être dans le passé. L’auteur ne fait pas d’impair et je dirais que « la sauce prend bien ».

Le personnage de Will est attachant. Mouton au tout début, sa conscience s’éveille et le décide à fuir son destin. Mais ce n’est pas un héros sans peur et sans reproche et on le découvre très humain, sensible à la tentation d’un futur douillet à la place d’une quête vers l’inconnu. Cela lui retire de son glamour, mais ajoute de la valeur au caractère de son personnage

Il n’y a pas de moment que j’aurais plus aimé ou détesté. Certains passages sont un peu gentillets, mais il ne faut pas oublier que c’est de la littérature jeunesse.

Au final, une lecture sympathique, de la SF très classique, une quête initiatique. Je n’ai plus qu’à lire les deux tomes suivants!

 

Belle du seigneur d’Albert Cohen

Quatrième de couverture : » Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d’eux seuls préoccupés, goûtaient l’un à l’autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d’être tenue et guidée, elle ignorait le monde, écoutait le bonheur dans ses veines, parfois s’admirant dans les hautes glaces des murs, élégante, émouvante exceptionnelle femme aimée parfois reculant la tête pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son âme approuvées, qui lui murmurait qu’ils étaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblé, voilà, oui, c’était cela, amoureux, et il lui murmurait qu’il se mourait de baiser et bénir les longs cils recourbés, mais non pas ici, plus tard, lorsqu’ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu’ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir déplu, trop sûre d’elle, mais non, ô bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs, oui, tous les soirs ils se verraient « .

Ariane devant son seigneur, son maître, son aimé Solal, tous deux entourés d’une foule de comparses : ce roman n’est rien de moins que le chef-d’œuvre de la littérature amoureuse de notre époque.

 

Ce livre dormait dans ma bibliothèque depuis sacrément longtemps. Débuté une première fois il y a 8 ans je crois, mais arrêté sans trop me laisser de souvenir. Heureusement le challenge Livra’deux pour pal’Addict est passé par là, et j’ai choisi ce livre dans la proposition de ma binôme Rion.

L’histoire en quelques mots

Voilà un livre bien difficile à résumer. L’histoire se déroule en Suisse et en France dans les années 1930. On va suivre la naissance, l’apogée et la fin de la passion destructrice de Ariane et Solal. Celle-ci balaiera le mari d’Ariane, Adrien Deume, petit fonctionnaire à la société des nations. Elle mènera Ariane et Solal aux pires extrémités.Tout cela se déroule sur un fond historique : développement de l’antisémitisme, prémisse de la seconde guerre mondiale.

Je ne souhaite pas développer plus en détail l’histoire, car ne la connaissant pas c’est ce qui m’a fait tenir dans des moments de lecture parfois difficile.

 

Mon ressenti

Un début de lecture bien difficile. Je l’avoue, pendant les 300 premières pages je me suis demandé mais où va-t-il nous emmener? Que veut l’auteur? Le début plante le décors certes, mais avec plus que moult détails. Les personnages sont décris avec soin, leur caractère, petites manies. Mais je me suis franchement demandé ce que venais faire là les oncles de Solal? Mais heureusement au fil des « paquets de page » l’objectif se dévoile même si fréquemment les interrogations persistes jusqu’aux pages pages 800.

Ce qui rend unique ce livre, mais qui peut également le rendre difficile à lire, est je pense, le style de l’auteur. Afin de suivre le déroulement des pensées d’Ariane ou de Solal, voir leur délire, nous avons droit à des monologues de plusieurs pages, sans ponctuation, des phrases sans verbe, voir sans queue ni tête car le personnage saute d’une idée à une autre. Même si des fois j’ai trouvé cela pénible à lire, cela permet de s’immerger dans l’humeur du personnage. Le style met parfaitement en exergue l’histoire : l’apologie du bel amour, de la belle histoire, par Ariane et Solal est illustrée par un texte élégant. Le vocabulaire est riche, le texte est esthétique.  Mais 5 pages sans points ça peut être vraiment dur…

Le personnage d’Ariane a attiré ma sympathie au départ. Issue de la vielle bourgeoisie, rebelle par son histoire avec une femme, elle épouse un petit fonctionnaire pour ne pas se retrouver à la rue après une tentative de suicide. Elle semble piégée, un peu folle. Mais au fur et à mesure du livre on la découvre imbue d’elle même, égoïste, snob. Avec Solal on sait à quoi s’attendre dès le départ. Il est le séducteur de ces dames. Au début présenté comme arrogant, il émeut le lecteur par son amour pour ses vieux oncles et son peuple (est-ce donc à cela qu’ils servent dans l’histoire???) et dans ses tentatives parfois cruelles pour maintenir à flot la passion entre lui et Ariane. Adrien Deume est un petit fonctionnaire fat, imbue de sa personne, petit au début, petit à la fin, son comportement en est comique. Sa mère est insupportable, c’est un concentré des défauts  des bigotes bien pensantes et médisantes. Son père, un peu benêt, est attachant dans son soutien discret à Ariane et ses micro tentatives de rébellion contre son épouse.

 Le choix de l’époque et du lieu, l’entre deux guerres, permet d’illustrer parfaitement l’hypocrisie de la bonne société européenne. Les déclarations d’Hitler sont prises à la légère par les personnages secondaires, voire soutenues ; il n’y a rien de grave puisque l’Allemagne a été battue… La majeure partie de l’histoire se déroule en suisse, où tout va bien puisque les riches sont de plus en plus riches…

Un passage m’a particulièrement plus, il va à peu près des pages 800 à 950. Il s’agit de la description par Solal du ridicule de leur bel amour. Ariane s’accroche à une vision d’un amour, qui doit être esthétique et qui repose sur la passion et la beauté des gestes, sans réelle intimité. Solal décrit alors avec causticité le ridicule de ce comportement. Le passage sur les sonnettes en est un magnifique exemple. Ces 150 pages mettent en lumière les pages 300 à 800, où l’on n’a droit qu’à des descriptions dégoulinantes de beaux mots de l’amour d’Ariane et solal (je n’ai toujours pas compris d’ailleurs comment elle s’est mise à l’aimer comme ça ). Vous le comprendrez je n’ai pas aimé cette partie là que j’ai trouvé bien longue.

L’auteur nous livre à travers une histoire d’amour (ou plutôt une passion) une critique de la société. Les rapports humains y sont disséquées, les travers de la petite bourgeoisie épluchés. On peut alors s’interroger, certains humains étant si déplorables du fait de leurs défauts, leur haine de l’autre (dépeinte à travers l’antisémitisme), leur soif de faire valoir, cela vaut-il la peine de vivre en société? La réponse nous est apportée par les conséquences de l’amour d’Ariane et de Solal. Isolés de la société, ils dépérissent, ce grand amour ne suffit pas à les nourrir. Spoiler: . Au final, mon avis est mitigé. J’aime beaucoup ce que nous a décrit l’auteur, par contre j’ai moins aimé le temps qu’il a pris à le faire. (mince mon spolier ne marche plus bouhhhouhhhouhhh).

 

Comme je ne fais pas les choses à moitié, ce livre vaut bien deux challenge! Il est donc mon libre « beau » pour le challenge un livre des mots de Calypso!

Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus d’Eric-Emmanuel Schmitt

Quatrième de couverture :

Madame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l’immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l’enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n’était pas imaginaire ? L’incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.

Année de parution originale : 2012

 

J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge de Calypso : Un mot des titres. Il m’attendait bien sagement sur une étagère et c’est le mot enfant qui a été choisi pour cette nouvelle édition.

Eric-Emmanuel Schmitt nous propose toujours des rencontres improbables, ici c’est un occidental, négociateur de contrat qui va rencontrer Mme Ming, madame pipi d’un grand hôtel. Elle lui parlera de ses dix enfants dans un pays où le contrôle des natalités limite le nombre d’enfant à un.

 

C’est un conte très agréable qui est proposé au lecteur. L’écriture est douce et nous transporte dans un petit nid douillet, d’où l’on peut découvrir l’histoire. Celle-ci est bien plus profonde que l’invention de dix enfants. L’occident et l’orient se retrouve confronter dans leur culture. Le narrateur occidental, peut mener sa vie comme il le souhaite, mais est-il satisfait ? Mme Ming dans un Etat quasi totalitaire s’est inventé un monde meilleur peuplé d’enfants plus intéressants les uns que les autres. La magie opère et une fois de plus toute  l’histoire coule de source. Même le petit happy end de la fin n’est pas de trop et colle à l’histoire. C’est là une partie du génie d’Eric-Emmanuel Schmitt.

Le personnage qui m’a le plus séduit est sans doute la fille de Madame Ming. Elle a aidé sa mère à créer ses frères et sœurs et quand le besoin s’en est fait sentir elle leur a donné vie. Elle pourrait être jalouse de l’amour que sa mère donne à ses frères et sœurs imaginaires, mais non. Elle comprend et c’est beau.

C’est un texte plein d’émotion. Pas du tout moralisateur, mais s’il nous donne quelques clés pour une vie plus paisible. « La vérité m’a toujours fait regretté l’incertitude » nous dit madame Ling. Une belle leçon pour nous occidentaux qui prônons a vérité par-dessus tout. Un souhait ? J’aimerais lire la même histoire mais raconté par Madame Ming.

 

La fille de papier de Guillaume Musso

 

 

 

 

 

Quatrième de couverture

« Trempée jusqu’aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d’une nuit d’orage.

— D’où sortez-vous ?

— Je suis tombée.

— Tombée d’où ?

— Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi ! »

 

Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d¹inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans. Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire. Impossible ? Et pourtant…

Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel…

 

J’ai acheté ce livre il n’y a pas longtemps. « Tout le monde lit du Musso je vais m’y  mettre pour voir ce que ça donne ». Le livre sommeillait dans ma PAL et le challenge proposé par Calypso sur Livraddict l’en a sorti : un livre un mot. La neuvième édition étant consacrée au mot fille. Me voilà donc lancée.

 

La quatrième de couverture nous plonge directement dans l’histoire : Tom Boyd est un écrivain à succès en pleine dépression post rupture avec Aurore, une séduisante pianiste. Ce n’est pas le Titanic qui coule mais un cargo plein de médicaments et de drogue diverses qui est en train de sombrer. Et voilà qu’arrive Billie, qui a l’aide d’éléments inconnus des lecteurs de Tom, lui prouve qu’elle est bien l’héroïne malmenée par la vie et par les hommes, de son roman. Elle est tombée d’un livre, mal imprimé. Une tripoté d’évènements s’enchaînent suite à cette rencontre improbable.

L’auteur est habile, car jamais cette histoire ne semble grotesque ou irréelle. La dépression et l’effondrement de Tom sont vraiment crédibles. Billie est émouvante, cette héroïne qui n’a jamais demandé à son auteur de lui faire rencontrer des ratés qui lui rendent la vie si difficile et qui, plongée dans le monde réelle décide de croquer la vie à pleines dents. On suit également avec attention le rapprochement des deux autres protagonistes du livre, Carole et Milo, les meilleurs amis de Tom. Les personnages sont attachants, leurs caractères bien trempés sont expliqués par petite touches, en se référant à leur passé commun dans le ghetto.

De petites histoires parallèles sont dévoilées, avec comme lien avec le fil principal de l’histoire, ce livre mal imprimé. Ce sont autant de petit plus qui s’ajoutent, de « bout de vie », de relations en être humains qui nous sont contés. Je trouvais que l’histoire principale s’essoufflait justement après un peu plus de la moitié du roman, ces petites histoires y ont rajouté de l’intérêt.

J’ai donc bien aimé ce livre, mais uniquement jusqu’à la page 445. Je ne donnerais pas de spoiler, mais pourquoi vouloir à tout pris reprendre pied dans la réalité alors que l’histoire se tenait bien ? Est-ce pour ajouter un bon happy end, qui ne laisse plus aucune part à l’imagination ? Cette fin m’a déçue et a donné un côté un peu lourdingue à cette histoire que je trouvais au départ : ni grotesque ni irréelle.

J’en resterais donc là.