Sarabande Mécanique de Anthelme Hauchecorne (nouvelle)

Cette nouvelle est extraite du recueil Punk’s not dead, qui n’est pas encore paru (prévu pour Halloween 2013). La nouvelle est proposée en téléchargement gratuit sur le site de l’auteur.

 

L’histoire :

Cette nouvelle steampunk présente les désastreuses aventures de l’infortuné Edward Fleetwood dans le Cosmo-Commonwealth. Ce jeune domestique devra notamment affronter en duel l’infâme Lord Patton, dont il a engrossé la fille.

 

Mon ressenti :

Le premier quart de la nouvelle nous présente en peu de pages de façon très efficace le Cosmo-Commonwealth. Ensuite se déroule une scénette assez rapide qui nous tient en haleine, mais malheureusement s’arrête trop vite. La fin est très bonne et laisse imaginer bien plus.

J’ai retrouvé avec plaisir la qualité d’écriture d’Anthelme Hauchecorne, surtout au début du texte. Comme celui est court le lecteur risque de ne retenir uniquement la partie « baston » gore, ce qui est un peu dommage.

Lord Patton, personnage imbuvable et imbu de lui-même m’a paradoxalement bien plu, car il représente bien toute la société du Cosmo-Commonwealth.

En fait le moment que j’ai préféré dans la nouvelle est le début, quand l’univers nous est présenté. Par contre je me suis un peu perdue pendant le duel entre qui tire qui est blessé.

Au final une nouvelle qui m’a bien plus même si j’aurais aimé qu’elle soit un peu plus longue, afin de développer plus qu’un duel. La lutte des classe sur fond steampunk futuriste. 

 

 

 

 

 

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Captain Swing et les pirates électriques de Cindery Island de Warren Ellis

Quatrième de couverture :

Londres, 1830. Le jeune flic Charlie Gravel ne cesse d’être témoin de choses qu’il ne devrait pas voir : un navire pirate volant, des pirates armés d’étranges artefacts électriques… et un capitaine qui nargue la police. Un révolutionnaire qui défie la loi pour remettre au peuple la science et ses miracles et les libérer du joug des puissants.  Dans les rues, on murmure le nom de Spring-Heeled Jack…

Mais il préfère qu’on l’appelle Captain Swing.

Voici son histoire.

Année de parution française : 2012

Année de parution originale : 2010

Titre VO : Captain Swing and the electrical pirates if Cindery island

 

Depuis quelques temps j’avais envie de me frotter au genre Steampunk. Il y a deux mois je ne savais pas encore qu’il existait, d’où ma curiosité. Le Steampunk, pour faire bref, c’est des éléments futuristes dans  une ambiance XIXème siècle.

Pour le cadre je n’ai pas été déçue. L’aventure se déroule dans le Londres de 1830 très bien représenté, le captain swing et son bateau volant nous apportant une bonne dose de science fiction. De plus l’édition est très esthétique, Milady Graphic a doté le comics d’une couverture un peu parcheminée avec des images glacées.

Puisque j’en suis aux illustrations, j’ai trouvé les dessins de fonds (ville, camp des pirates…) très bien faits. Les couleurs nous plongent tout de suite dan une ambiance sombre. Par contre je n’adhère pas aux dessins des visages, pour faire court : ils ne me plaisent pas.

Cela ne m’a pas empêché cependant d’apprécier l’histoire. On peut penser au début qu’on lira une affaire de gendarmes et de voleurs, le héro étant un bobby. Mais très vite l’auteur nous entraine dans une réflexion plus philosophique à travers les actions du Captain swing, le savoir ne doit pas être réservé à « l’élite » qui s’en servirait pour asservir la « populace ». Ca aurait pu faire un bon sujet de bac… Je vous rassure on ne s’ennui pas une minute. Le rythme est endiablé, mais la pagination (des pages de textes insérées entre des pages de vignettes) permet d’aborder calmement ces sujets plus graves.

L’écriture est imagée et colle très bien aux personnages.

J’ai donc bien aimé, mais les graphismes des personnages m’ont un peu gênée.