Keleana l’assassineuse, tome 1 de Sarah J. Maas

ID :

Auteur : Sarah J. Maas – Édition : La Martinière Jeunesse – Parution : 05/09/ 2013 – 503 Pages – Prix : 16€ – Genre : Fantasy, Young Adult

Quatrième de couverture :

Au royaume d’Adarlan, seule la secte des Assassins ose encore s’opposer au pouvoir du roi. Keleana, la plus célèbre assassineuse du pays, a été condamnée aux travaux forcés. Pour gagner sa liberté, elle doit combattre dans un tournoi à mort dont l’unique survivant devra servir le roi pendant quatre années. Mais les concurrents, l’un après l’autre, sont éliminés de façon mystérieuse et Keleana sent son tour venir. Manifestement, d’obscures forces magiques ressurgissent dans la cité royale et la jeune fille, pour sauver sa peau, devra trouver des alliés à la cour même du roi. Et jouer de toutes les armes dont elle dispose. Son entraîneur, le capitaine Chaol, et le prince Dorian qui l’a prise sous son aile sont-ils dignes de confiance ? En tout cas, ils ne sont pas insensibles à ses charmes…

Souvent je me méfie des buzz autour des livres young adult, tout en restant très curieuse. J’ai eu la chance de gagner Keleana grâce aux Editions de La Martinière, une bonne ocasion pour voir si j’adhérais aux échos ambiant très positif.

Mon ressenti :

Dès le départ j’ai été plus qu’agréablement surprise car j’ai été littéralement entraînée par le récit. L’écriture est très facile à lire et très efficace. L’auteur nous embarque donc sans difficulté dans les aventures de cette « assassineuse » hors du commun. Le nom fait un peu bizarre au début, mais on s’y habitue très rapidement (mais c’est quand même bizarre comme traduction…). Le rythme est endiablé, ce qui va bien pour un roman young adult.

Il faut dire que l’héroïne a tout pour plaire : du caractère, des talents de tueuses (je commence à réaliser que j’aime beaucoup ce genre de personnage) et un coeur fragile planqué sous des tonnes d’ironie et de hargne. On peut certes s’interroger sur ses étonnantes capacités pour ses 18 ans, mais j’avoue avoir été bon public. Après tout c’est de la Fantasy, l’auteur peut fixer ses propres règles. Deux hommes prennent une place importante dans l’entourage de Keleana : Dorian, le prince et Chaol, le maître d’arme. J’ai forcément un petit faible pour celui-ci. Il y a également de très nombreux personnages secondaires, qui on le comprend, auront un rôle important à jouer dans les tomes suivants.

Au final, une lecture très divertissante et entraînante, très bien dans son genre. Elle ne fait pas avancer la réflexion sur la course du monde, mais justement elle ne vous donnera pas de mot de tête. J’ai hâte de lire la suite, car beaucoup d’élément ont été donnés qui promettent des révélations passionnantes (notamment sur la magie, les rebelles) !

D’autres avis chez : Ptitetrolle, Book en stock

 n° 26     n° 6 n°5

Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas de Tahereh Mafi

ID :

Auteur : Tahereh Mafi – Édition : Michel Lafon poche – Parution : 07/05/14 – 430 Pages – Prix : 7€ – Genre : SF, Dystopie, Young Adult

Quatrième de couverture :

“Ne me touche pas” je lui murmure. Je mens mais ne lui dis pas. J’aimerai qu’il me touche mais ne lui dirais jamais. Des choses arrivent quand on me touche. Des choses étranges. De mauvaises choses. Des choses mortelles.
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse pour un accident. Un crime. 264 jours sans parler ni toucher personne. Jusqu’au moment où un gardien vient partager sa cellule. Derrière sa nouvelle apparence, elle le reconnaît : c’est Adam, celui qu’elle aime en secret depuis toujours.

 

Ce livre avait fait pas mal de battage dans la blogosphère et lors de la venue de l’auteur au salon du livre de Paris. J’étais donc très curieuse de le découvrir.

Mon ressenti :

Le tout début de l’histoire m’a intriguée. Une jeune fille enfermée depuis près d’un an, sans parler, sans voir un être humain. Il y avait de quoi faire un bon début d’histoire. Malheureusement, très rapidement, après l’arrivée de son compagnon de cellule, l’histoire s’est fixée sur la romance, qui va rester prédominante pendant 250 pages. Même si parfois mon cœur de midinette s’émeut, là ce ne fût pas le cas. Les 70 dernières pages ont un peu (mais juste un peu) rattraper cela, en  développement l’histoire par la découverte du monde extérieur, l’apparition de nouveaux personnages. Mais ces quelques miettes ne m’ont pas suffit.

J’ai donc eu du mal avec des pages et des pages à lire : touche moi, non il ne faut pas, je veux qu’il me touche, j’aimerais qu’il me touche, oh il me touche… Le texte présentait également quelques incohérences. L’héroïne parlait à peu près bien et tout à coups les négations disparaissaient, « je te » devenait « j’te ». Un autre point qui m’a fait tiquer, est la façon dont Juliette parle à son geôlier, elle le tu-toi et, est très familière, comme s’il était  quelqu’un qu’elle connaissait depuis très longtemps, bizarre.

Les descriptions des personnages ne m’ont pas parmi de m’en faire vraiment une idée. On comprend que la vie de Juliette jusqu’à présent a été horrible, mais je n’ai pas réussit à avoir d’empathie pour elle. Quant à Adam, on comprend surtout qu’elle veut le toucher. Bref, je ne me suis pas sentie concernée par les personnages.

Au final, une lecture qui s’est avérée pénible sauf au tout début et à la fin. Une romance à laquelle je n’ai pas accrochée. Certes j’aimerais savoir ce qu’il se passe après, mais pas au risque de lire le second tome.

 n° 27     n° 7 n°6

L’Opéra de Shaya de Sylvie Lainé

ID :

Auteur : Sylvie Lainé – Edition : Actusf – Parution : 17/04/2014 – 192 pages – Prix : 11,40€ – Genre : science fiction, space opera, nouvelle

Quatrième de couverture :

So-Ann, née dans un vaisseau spatial, a du mal à s’habituer aux coutumes étranges et contraignantes des mondes où se sont établis les humains. Alors quand elle entend parler de Shaya, cette planète où la faune et la flore sont en totale empathie avec ses visiteurs, elle n’hésite pas une seule seconde. Mais en vérité, qui s’adapte à qui ? Quels mystères se cachent dans ce monde qui semble idéal ?

Depuis le temps que j’entends dire en festival que les textes de Sylvie Lainé sont superbes, je m’y suis enfin collée !

Mon ressenti :

Ce livre est un recueil de quatre nouvelles. Je les ai lu tout simplement dans l’ordre d’apparition. Elles sont introduites par un texte de Jean-Marc Ligny plus qu’enthousiasme. J’avoue qu’il m’a fait un peu peur, car quand on me vent trop un texte j’ai toujours peur d’être déçue. Le recueil se termine par une interview de l’auteur qui revient sur son enfance et sur ce que lui a apporté la lecture.

  •  L’opéra de Shaya

J’ai été un peu refroidie au départ par cette nouvelle, le début était très classique, gentillet, voir un brin utopiste… J’étais déjà en train de grommeler « mouaissss mais encore ». Mais je me suis bien fait avoir ! Et dans le bon sens ! Difficile de parler de cette nouvelle sans en dévoiler trop et vous gâcher la surprise. En quelques mots l’héroïne So-Ann est à la recherche d’une planète naturelle, qui lui ramène une bouffée d’air pur et de liberté après tous les monde formatés qu’elle a arpenté. Elle la trouve sur Shaya, mais est-ce vraiment la liberté? Après un début très convenu, l’auteur nous met une grande claque et développer un concept sur le rapport à l’autre des plus intéressant.

  • Grenade au bord du ciel

L’idée est ici dès le départ très intéressante. Une expédition découvre un artefact ancien autour de la planète Praxe. Celui-ci révèle des capacités étonnantes. Le format de nouvelle colle très bien à l’histoire. La suite c’est au lecteur de l’imaginer, quel sera l’impact de cet artefact sur l’humanité? est-ce une bonne idée de vouloir le ramener ? Ce que j’ai trouvé le plus intéressant dans ce texte est la description de l’astéroïde qu’on peut visualiser sans aucun problème.

  • Petits arrangements intra-galactiques

Une petite nouvelle fun. On a un peu l’impression d’un gag entre sapinou et couleur schtroumf.

  • Un amour de sable

Un texte qui présente une perspective très intéressante. On attend souvent des extraterrestres un raisonnement identique à celui de l’être humain, une façon comparable de réagir, de ressentir. Mais qu’est-ce qu’on en sait puisque l’autre n’est pas humain ?

 Au final, Sylvie Lainé nous présente quatre textes sur la rencontre de l’autre, l’échange, la découverte, qui sortent des sentiers battus. J’ai eu un véritable coup de cœur pour L’opéra de Shaya et j’ai apprécié les autres nouvelles mais avec moins d’enthousiasme.

 D’autres avis chez : Vert, Jeanne A. Debats, Tigger Lilly, Lorkhan

n°3 N°25

 n° 4 n°1

Engels Düster 1.0 de Helka Winter

ID :

Auteur : Helka Winter – Edition  Bookelis collection Artefact – Parution : 19/07/2013- 370 p – Prix : 16,90€ – Genre : SF, YA

Quatrième de couverture :

Timo vit dans un monde étouffant, hanté par les ombres du passé : sa mère partie trop tôt, sa sœur jumelle Anna disparue sans laisser de traces, son père dur et froid… Encore une journée comme les autres, pluvieuse et grise, à Darktown, cette ville qui les retient tous prisonniers.
Et pourtant, au détour d’une rencontre avec les Engels, un mystérieux groupe de contestataires, il comprendra qu’il a le pouvoir de modifier sa destinée.
Peu à peu se lèvera le voile qui dissimule les lourds secrets de la ville.

 

9/16  Catégorie :  2/3

Mon ressenti :

Ma lecture avait plutôt bien démarré (oui ce n’est pas bon signe comme introduction). L’histoire s’annonçait comme celle d’une dystopie assez classique, avec comme héros Timo, un adolescent plutôt sympathique. Il y avait en fond une Londres glauque nommée Dark city, entourée de barrières géantes (tiens ça me fait penser à divergente). Mais à partir de la moitié du livre j’ai commencé à trouver sa lecture très pénible et fastidieuse.
Deux choses m’ont bloquée : l’histoire et l’écriture. L’histoire car elle part dans tous les sens. Il y a un monde dystopique, des androïdes, des rêves dirigés, des mondes parallèles auxquels on accède par télétransportation, un monde étranger auquel on accède par des portes, la mafia, des histories de familles, de nombreuses vengeances, une technologie : la turbine mais on ne sait pas du tout ce que c’est, du trafique d’organe, des archanges, des jumeaux, un mariage arrangé, une prophétie…. Tout ceci fait beaucoup de choses.

Et ce qui rend l’histoire encore plus bancale, c’est que le tout n’est pas bien lié. Il n’y pas de problème de syntaxe, mais un problème de rythme, d’enchaînement. Le tout est très haché et l’on passe son temps à être brinqueballé d’une scène à l’autre. Et ça finit par être pénible.

Au final, de bonnes idées, mais trop et pas assez ordonnées.

 

  n° 20       n°5   N°3

La Fille-Sortilège de Marie Pavlenko

 

ID :

Auteur : Marie Pavlenko – Éditions Le Pré aux clercs, collection Pandore – Parution : 11/03/2013 – 427p – Prix : 16 € – Genre : Fantasy, jeunesse

Quatrième de couverture :

« Six clans, six magies, six pouvoirs. Un destin. »
Six Clans dirigent la Cité. Chacun possède une Magie qui commande aux éléments ou aux êtres vivants. De leur union dépend l’équilibre. C’est pourquoi durant la Fête des Échanges, les adolescents sont soumis à des épreuves, en vue d’être initiés. Parce qu’elle a échoué, la jeune Érine est bannie, loin de sa famille et de son Clan. Condamnée à survivre dans la zone d’exil, elle va bientôt découvrir le sombre secret de la Cité. Et le terrible complot qui menace de la détruire.

 

J’avais adoré Le livre de Saskia, la trilogie écrite par Marie Pavlenko. J’ai donc logiquement craqué pour ce « one shot » qui dormait depuis dans ma liseuse. Heureusement Ptitetrolle est passée par là et m’a proposé de le lire dans le cadre de Livra2 pour pal’addict.

 

Mon ressenti :

Une fois de plus je me suis fait avoir en ouvrant un livre de Marie Pavlenko! Pourquoi ? Parce qu’en commençant un de ses livres le soir, vous n’êtes pas prêt de vous coucher… Il m’a suffit de quelques pages pour être embarquée dans l’aventure d’Erine. Le livre débute alors qu’elle est en plein travail, elle déterre des cadavres pour gagner sa vie. On ne sait pas alors qu’elle est sa vie, son passé… A travers elle, le lecteur découvre la structuration de la cité avec ses six clans et les hors clans. Une mécanique qui semblé bien huilée, mais qui va vite déraper. On se retrouve facilement pris dans les aventures d’Erine qui sont trépidantes jusqu’à la fin. Une fin surprenante, car l’auteur n’a pas choisi le choix le plus simple. Mais chut, je n’en dirais pas plus.
Je ne sais pas quel est le secret de l’auteur, mais ce livre se lit tout seul. La lecture est très fluide, sans que cela soit au détriment de l’histoire ou du cadre. Tout est très bien décrit. Et même si ce récit est classé en jeunesse, il est passionnant pour les adultes.

Il y a des personnages qui sont vraiment attachant comme Erine, mais aussi son protégé Arkadi. Erine a choisi de changer de vie, ce choix n’a pas abouti comme prévu, mais elle est forte et a réussi à faire face. Même si la vie est très dure, elle veille sur Arkadi, un autre hors clan. Lui a été banni par sa famille car il avait un bras difforme. Il m’a fait penser à un chaton abandonné, attachant et plein de vie. Mais chaton deviendra grand. Il y a encore de nombreux autres personnages, qu’on aura envie d’aimer ou de détester.

Je crois que le moment que j’ai préféré est le début du livre car c’est là que l’on découvre l’univers de cette cité et ses différents protagonistes. Je me suis immergée, j’ai découvert les rues, les ruelles en suivant Erine. J’ai imaginé les couleurs, les odeurs, j’ai voyagé.
Au final, une lecture passionnante, addictive. Mais attention, car il est très difficile de reposer ce livre. Seul regret, qu’il n’y ait pas de suite.

 

D’autres avis chez : Ptitetrolle, Lelf, LicorneDup, …

 N°7 

 N° 18   N°4   N°2