La mort noire, tome 5 des Haut Conteurs de Olivier Peru et Patrick Mc Spare

Quatrième de couverture :

Rome, automne 1193. Humbles ou puissants, les gens meurent par milliers, foudroyés par la Mort Noire. De sinistres semeurs de peste y veillent, hantant les rues et les collines de la ville. Les Haut-Conteurs semblent être les seuls à pouvoir arrêter ces créatures. Mais, accusés de sorcellerie, pourchassés par la foule qui les adulait hier encore, ils deviennent les jouets d’un ennemi fait d’ombres et de secrets.

Alors que le temps joue contre eux et le monde entier, Roland, Mathilde, Salim et Corwyn voient se réaliser les pires prophéties du Livre des Peurs. Ainsi, l’heure est venue de tout comprendre, comme Roland le pressentait, lui, l’enfant maudit piégé dans un combat inégal contre son destin. Pourtant, il n’abandonne pas et se battra jusqu’au bout de son ultime aventure. Car nul mieux qu’un Haut-Conteur ne sait quand une histoire doit trouver sa fin…

 

Je lis peu de roman jeunesse habituellement, mais la présentation de ce livre m’avait beaucoup plus. J’ai eu la chance de me le voir attribuer dans le cadre d’un partenariat avec Livraddict et les éditions Scrinéo jeunesse et je les en remercie.

 

Mon ressenti :

Le début du livre resitue l’histoire, en effet ce tome 5 est profondément relié au tome précédent. Ce rappel est bienvenue pour les lecteurs qui n’auraient pas lu ou qui auraient oublié le précédent tome. Replongée dans l’histoire je me suis laissée emportée par les aventures de Roland et de ses compères. Cependant cet entrain est retombé au bout d’une centaine de page, je trouvais que le récit n’avançait plus. A la moitié du tome l’énergie revient et la lecture s’accélère puis à nouveau ça se traîne. La lecture de cette histoire s’est avérée bizarre, un peu en dent de scie. Les dernières 50 pages étaient beaucoup trop condensée pour moi, surtout quand certaines scènes ont traîné en longueur dans les 350 précédentes…

Le style est très fluide, facile et agréable à lire. A aucun moment je n’ai senti qu’il y avait deux auteurs. Je me demande d’ailleurs comment ils se sont réparti la tâche. Le langage est soigné et c’est un vrai plaisir à lire. Quelques notes de bas de pages permettent aux plus jeunes (mais aussi au plus vieux) de comprendre tous les mots.

Cela peut paraître étonnant mais le personnage que j’ai préféré dans ce tôme est Asa-des-songes, le spectre d’une petite fille qui peut se transformer en monstre sanguinaire.La dualité du personnage m’a beaucoup plus. On ne sait jamais si elle va juste être espiègle ou bien s’il va créer des torts à nos héros. Il y a de nombreux personnages secondaires dans ce tome et j’aurais souhaiter en découvrir plus sur eux, comme Âme lointaine, voir d’autres Haut Conteurs à peine nommés.

A un moment du récit, Corwyn, Mathilde et Salim se retrouvent à affronter seuls leurs démons personnels. Bien que le passage soit en défaveur de nos héros, je l’ai particulièrement apprécié car il permet d’en connaître plus sur eux et sur ce qui a forgé leur identité. Par contre je n’ai pas aimé la fin du livre, beaucoup trop condensé à mon goût.

Au final, c’est une lecture en demi teinte. Les auteurs ont réussi à trouver une fin totalement inattendue et pas forcément la plus facile. Pendant la lecture j’ai été tour à tour avide de lire les pages pour découvrir l’histoire, angoissée et révoltée par l’avenir des Haut Conteurs, mais aussi perplexe par l’enchaînement de certaines scènes et par la répartition du nombre de pages consacrée à telle ou telle partie de l’histoire, voir un brin déçue car j’ai préféré le tome 4. Ce tome clôt effectivement la saga, mais un peu trop rapidement.

   

 4/26

Coups de coeur pour auteur peu médiatisé : Une brèche dans le mur de Joëlle Adani

Une nouvelle lecture dans le cadre de l’opération :

Cette fois-ci j’attaque la catégorie  Littérature suspens avec:

Quatrième de couverture :

En 1989, une équipe de coureurs français, sponsorisée par l’épicerie et la brasserie du coin, s’apprête à effectuer une course sans précédent de Béziers à Moscou pour célébrer le bicentenaire de la Révolution. Son long trajet à travers l’Europe sera ponctué de drames amoureux et de rencontres saugrenues qui prendront peu à peu le pas sur l’exploit sportif à proprement parler. Les quatre hommes et les quatre femmes sont en effet loin de s’imaginer que, dans ce contexte de guerre froide, leur équipée va attirer l’attention des services secrets américains et européens et qu’ils vont avoir un rôle à jouer dans la chute du Mur.
Pourquoi des civils français iraient-ils en courant jusqu’à Moscou? L’idée semble trop bizarre pour être crédible. La CIA, le MI5 et la DGSE sont donc persuadés qu’il y a là anguille sous roche. Chaque geste innocent des coureurs filés par des espions depuis leur départ, va ainsi être comiquement réinterprété et disséqué à la loupe par les services secrets, créant deux niveaux de lecture pour ce roman haletant.

L’histoire en quelques mots :

La quatrième de couverture la présente plutôt bien, je n’en dirais donc pas plus.

Mon ressenti :

Le début du livre nous présente les différents protagonistes, ainsi que le cadre de leur aventure. Le lecteur prend peu à peu contact avec ces coureurs fous. L’auteur a réussi à m’intriguer au début : pourquoi courent-ils, comment le voyage va-t-il se passer? Et le texte m’a portée jusqu’à la moitié du livre. J’ai suivi la course, elle a même réussi à me tenir en haleine, mais malheureusement que quelques pages. Les interventions grotesques des services secrets ont rompu ce charme éphémère. Et j’ai guetté la fin.

Le style de l’auteur est au départ un peu scolaire, elle décrit précisément les lieux, les personnages, comme s’il y avait une liste préétablie à suivre.  Il gagne en fluidité quand la course des coureurs se fait plus facile. Volonté de l’auteur? Je ne sais pas, car au final les épisodes tragico-comiques qui mettent en scène les services secrets alourdissent tout.

J’ai bien aimé le personnage de Marie, une des coureuses, qui profite du challenge commun pour mener une course beaucoup plus personnelle. Son personnage peut sembler parfois très fragile, elle semble égarée, même si elle s’avère être une femme forte qui peut accomplir beaucoup de choses.

Un moment dans l’histoire m’a semblé presque poétique, quand les coureurs traversent la Yougoslavie. Justement quand l’écriture de l’auteur se retrouve en harmonie avec le rythme de la course. J’ai vraiment apprécié la lecture de cet épisode.

En conclusion, vous l’aurez compris, cette lecture ne m’a pas emballée. Tout ce tralala avec les services secrets semble totalement invraisemblable, même si l’idée de départ était bonne. En effet en 1989, aller courir 6000 km pour traverser des pays de l’est, il y avait de quoi se poser des questions… L’idée était là, sa juste exploitation non. J’aurais préféré au final que le livre ne traite que de l’histoire vraie, de ces coureurs qui ont décidé de faire un marathon à travers les capitales européennes des pays de l’est.

Cygne noir tome 4 : l’héritier de l’ombre de Richelle Mead

Quatrième de couverture :

Chaman de métier, Eugénie Markham s’efforce de protéger le monde des mortels contre les entités qui s’y introduisent illégalement. Mais, en tant que reine du royaume des ronces sur les épaules de laquelle repose une prophétie, il n’y a pas de refuge pour elle et son bébé sur le point de naître quand une mystérieuse nuisance commence à dévaster l’Outremonde… La source enchantée de la nuisance n’est pas la seule menace que doit affronter Eugénie. Dorian, le Roi des Faës sacrifie tout pour l’aider mais Eugénie ne peut faire confiance à la synergie qui les attire à nouveau l’un vers l’autre. La trêve difficile entre elle et Kyio, son ancien amant changeforme, est mise en danger par des secrets qu’il ne peut -ou ne veut- pas révéler. Alors qu’une force formidable grandit et menace à son tour le monde des humains, Eugénie devra user de son propre destin maudit comme d’une arme… et oser l’ultime sacrifice…

Voici le dernier opus de cygne noir. j’avais bien aimé cette série, ce sera donc l’occasion d’en parler. En plus il rentre dans le challenge de Calypso, 1 mot des titres , magnifique! J’en profite pour remercier le portail Romance, Charme et Sortilège – Bit-Lit.com, qui en organisant un concours m’a permis de gagner ce livre.

L’histoire en quelques mots :

Engénie, l’héroïne, est enceinte de jumeaux. Son fils, si la prophétie s’avère exacte, devrait asservir le monde des humains… Du coup elle est obligée de se cacher pour mener sa grossesse à terme. Pendant ce temps, une menace se répend en outremonde.

 

Mon ressenti :

Le début du livre permet de se replonger dans l’histoire. On retrouve Eugénie en Outremonde avec les problèmes liés à sa grossesse. C’était très bien pour moi, car la lecture du tome 3 commençait à dater. Le lecteur est petit à petit amené dans une nouvelle intrigue et à la moitié du livre ça s’accélère et on retrouve le rythme des tomes précédents. L’histoire est bien amenée et la fin n’est pas celle que j’attendais. Donc du suspens fort sympathique.

Le style de Richelle Mead est toujours aussi sympathique. Pas d’originalité mais une lecture fluide et un vocabulaire varié. Ce qui est pas mal pour de la bit-lit.

J’aime toujours autant le personnage d’Eugénie. Tiraillée entre deux mondes, elle a été obligée de faire évoluer ses préjugés pour accepter sa part liée à l’Outremonde et répondre à ses obligations de souveraine. J’avais adoré Kiyo au début de la saga, maintenant j’ai juste envie de l’étriper… Il faut lire ce tome pour comprendre. Par contre Dorian redore son capital sympathie.

Le voyage entre les différentes terres d’Outremode est un des moments que j’ai préféré dans le livre. On est en pleine aventure, ce qui peut manquer dans certains livres de bit-lit. De l’action, point de romance ou de sexe à ce momant là.  Par contre je ne suis pas du tout d’accord avec la fin, bouhhhhh, en plus c’est la fin de la saga alors ça ne changera pas.

Même si je n’aurais pas dit non à un tome de plus (pour le happy end), je trouve que c’est une bonne idée d’arrêter la série tant qu’elle plaît encore à ses lecteurs, contrairement à certains qui font des sagas à rallonge sans contenu. La fin n’est pas non plus des plus consensuelle, alors bravo Richelle Mead. Une vrai marque d’originalité dans un style  qui tend à être prisonnier de ses stéréotypes. Ce sont les points les plus positifs de ce tome, après  l’histoire est sympathique mais n’est pas non plus hyper originale.Un bon moment de lecture.

 

Guide du savoir survivre en compagnie des monstres de Carine M., Elian Black’Mor et Patrick Jézéquel

Comment parler de ce beau livre que j’ai adoré, dégusté avec plaisir et que je feuillette de temps en temps pour le plaisir des yeux et de la bonne humeur?

  • Tout d’abord il faut savoir que j’adore les encyclopédies/guides des mondes merveilleux/imaginaires/créatures mytiques….
  • Je raffole des beaux livres avec de belles illustrations, imprimés sur du papier qui change du papier ordinaire
  • Enfin le thé c’est sacré! (Thé le matin sinon rien)

Cet ouvrage nous propose, accrochez-vous, toutes les clés pour réussir à prendre sont thé avec un monstre, en y survivant ce qui est encore mieux. Ahhhhh troppppp bien génial!!!! (sous-titrage : cris hystériques). Voilà pour l’histoire (même si ce n’est pas vraiment une histoire puisque c’est un guide…).

Le ton est des plus sérieux et fait comprendre au lecteur immédiatement que prendre son thé avec un monstre, ça ne s’improvise pas! J’aime beaucoup ce mélange entre notre vie de tous les jours et un univers fantastique où les lapins sont naufrageurs (et préfèrent le rhum au thé), où le dragon s’appelle Fabien.

Les dessins sont magnifiques, j’adore particulièrement les couleurs. Je me suis prise à rêver à prendre un thé avec une sirène spectrale au fond d’un océan d’un noir d’encre.

Vous l’aurez compris, c’est un livre à lire, à avoir entre les mains. un gros coup de coeur pour moi!

Et pour le plaisir, un rappel de la dédicace  que Carine M. m’a faite aux Utopiales :

Charlie et la chocolaterie de Roald Dalh

Quatrième de couverture :

Le métier de visseur de capuchons de tubes de dentifrice ne permettait pas à Mr Bucket de subvenir aux besoins de sa nombreuse famille : Mrs Bucket son épouse, grand-maman Joséphine et grand-papa Joe, grand-papa Georges et grand-maman Georgina. Sans oublier son fils Charlie dont le rêve le plus fou était de manger du chocolat! Aussi quelle ne fut pas l’émotion du jeune garçon en apprenant que Willy Wonka invitait cinq enfants à visiter sa merveilleuse chocolaterie, la plus célèbre du monde entier. Les cinq enfants qui découvriraient un ticket d’or caché dans cinq bâtons de chocolat.

J’ai reçu ce livre lors d’un swap spécial Tim Burton. Étant un livre pour enfant il ne m’attirait pas plus que ça. Heureusement Livra’deux pour Pal’Addict édition 3 est passée par là. Ma binôme Nadajou me l’a proposé et c’était parti pour la lecture. En cette période de fête j’ai trouvé cette lecture appropriée.

 

L’histoire en quelques mots

La famille de Charlie est très très pauvre. Le chocolat est donc une denrée très rare. Mais par une grande chance, Charlie gagne le droit d’aller visiter la magique et énorme usine de Willy wonka, grand confiseur.

 

Mon ressenti

Le début du livre dépeint la pauvreté de la famille de Charlie. Il place l’importance de l’usine de fabrication de chocolat et autres confiseries dans la vie de Charlie. Nous sommes tout de suite plongé dans cette univers ou le chocolat est le produit de luxe ultime pour le pauvre petit Charlie.Comme c’est un conte pour enfant cette misère très profonde ne semble pas si grave, ce qui peut faire un peu bizarre. La suite du livre est entraînante. Malheureusement j’ai trouvé la fin un peu brutale avec un happy end vite expédié.

Le style est adapté aux enfants, mais n’est pas bêtifiant, la lecture a été agréable et très fluide. L’auteur décrit avec beaucoup d’humour les travers de caractères des humains, qu’ils soient enfants ou adultes.

J’ai adoré le personnage du grand-père Joe qui accompagne Charlie dans la visite de l’usine. Ce papy rigolo est très attachant. Par contre j’aurais aimé que le personnage de Willy Wonka soit plus développé, ses agissements restent très mystérieux.

J’ai rêvé à la lecture des descriptions des différentes salles de l’usine, en amatrice de sucrerie et de chocolat j’aurais voulu y être !

En conclusion, eh bien c’est vraiment un livre pour enfant, donc court, un brin gentillet et avec un peu de morale. A faire lire aux enfants pour le rêve et l’humour ou bien à lire à vos enfant le soir !