La Horde du Contrevent de Alain Damasio

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Auteur : Alain Damasio – Edition : Gallimard, Folio SF – Parution : 15/03/2007 –  pages – Prix : 10,60€ – Genre : SF ou Fantasy

Quatrième de couverture :

 » Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueules, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont. Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime. « 

 

J’ai sauté sur l’occasion d’une lecture commune sur le Cercle d’Atuan pour m’attaquer à ce monstre de la SFFF française. Il me fallait un peu d’accompagnement pour me lancer et je n’ai pas regretté.

Mon ressenti :

Le début du livre est déconcertant, quand on regarde les premières pages, il y a des lettres à droite à gauche…. Un problème d’impression ? Non, l’effet du vent, le cadre est posé, pas d’introduction, on rentre directement dans le sujet, le vent omniprésent. Le lecteur ne doit pas se laisser déstabiliser par le nombre de personnages, désignés pas des symboles. On s’y habitue vite et le temps de les mémoriser, le marque page fournit avec le livre est là pour nous appuyer. Le début du livre nous en met plein la figure comme une bonne rafale de vent en bord de mer, mais je me suis rapidement demandé ce qu’il allait bien pouvoir se passer pendant 700 pages, car franchement des gens (une « Horde ») qui remontent face aux vents (qui « contrent »), ça va quand c’est la nouveauté mais plus longtemps… Verdict : eh bien il est possible de d’écrire un livre sur des gens qui remontent face aux vents et qui reste passionnant pendant 700 pages !
A quoi cela tient-il ? A l’écriture de Damasio bien sûr. Si elle semble complexe au départ du fait de la richesse du vocabulaire, du nombre des personnages, des différents types de vent, des différents postulats utilisés, on se rend vite compte que le texte se lit facilement, résultat d’une étrange alchimie. Et si vous aviez peur de vous endormir sur vos lauriers, l’auteur saura vous réveiller en changeant de forme de narration. Mais cela peut s’avérer surprenant. J’ai d’ailleurs eu un peu de mal entre le chapitre 13 et le 14, où j’ai été obligée de revenir en arrière pour vérifier qu’il ne manquait pas un chapitre.

Damasio transporte ses héros dans de nombreux univers différents qui vont présenter autant de rebondissement : des plaines arides, une flaque géante, une ville dans le ciel, un enfer de froid, de glace et de dénivelé, un cratère, des prairies…

Une des forces de ce livre réside dans la richesse de caractère de ses personnages. J’ai particulièrement apprécié Caracol, sorte de philosophe saltimbanque du vent pas forcément facile à suivre (même pour ses compères puisque Larco lui dit à un moment qu’il n’y comprend rien à ses échanges avec un ami philosophe…). Je ne saurais dire si j’aime Golgoth ou pas. Ce qui est sûr c’est que le chef de la horde est très énigmatique et à un sale caractère. Les personnages de la horde sont là dès le départ, adultes, présentés comme faisant partie du décor. Aussi j’ai beaucoup apprécié apprendre des choses sur leur enfance des membres de la horde, enfin si on peut appeler ça une enfance.

Des détails m’ont fait sourire dans ce livre assez dur, comme la présence de la loutre, un animal kawaï dans ce monde atroce. Ou encore le décalage qu’il y a quand trois membres de la Horde se retrouve dans une salle de classe, alors qu’eux n’ont pas eu ce type d’enfance.

Par contre je n’ai pas du tout aimé la fin. Bien entendu, elle ne correspond pas à ce que l’on aimerait, ça serait trop facile autrement, mais cette fin n’en est pas une. Elle ne résout rien, laisse énormément de questions en suspens. Elle laisse comme un goût d’inachevé.

Au final, un livre prenant, surprenant, une écriture unique qui vous fera faire un beau voyage entre poésie et âpre combat. Mais une lecture qui me laisse un sentiment ambigu entre génial et remboursé, à cause de la fin.

 

D’autres avis chez : Blackwolf, Jae-Lou, RoseLhisbei, Tigger Lilly, Naufragés Volontaires, Vert, Hilde, Kissifrott, Lhorkan

 

 n°19    N°4

Démons et merveilles de H.P. Lovecraft

Quatrième de couverture :

« Comparé à ces contes, Poe ressemble à de la musique de chambre », a écrit Daniel George. On sait maintenant que Howard Phillips Lovecraft est le premier romancier moderne dans l’ordre du fantastique. Les récits qui composent Démons et merveilles sont autant de voyages hallucinants et angoissés à travers cet inconnu que les découvertes scientifiques modernes n’ont réussi qu’à multiplier.

 

Il y a des auteurs à lire, mais alors à chroniquer… Aïe aïe aïe. Mon premier contact avec Lovecraft date d’il y a 16 ans!!! une rencontre avortée pour cause de frayeurs trop importante. Pour ce deuxième essai j’ai lu Démons et merveilles, un récit présenté comme étant en partie autobiographique.

 

Mon ressenti :

Pour un auteur complètement barré une chronique décousue. Je n’aurais pas aimé être dans la tête de Lovecraft… Il invente un tas de bestioles complètement bizarres et plus effrayante les unes que les autres. Le récit est hallucinatoire. Tout ceci m’a « un peu » perturbée au départ. Je n’étais pas toujours sure d’avoir bien compris ce qui se passait ou ce qui s’était passé. Le texte est découpé en quatre parties qui peuvent être indépendantes, surtout la quatrième d’ailleurs. Le premier texte m’a rappelé mes premières lectures à savoir la découverte de l’occultisme et de monstres terrifiants. Le deuxième et le troisième nous présente une histoire du héros Randolf Carter pas piquée des vers. Enfin la dernière est un voyage dans les rêves du héros, attention Lovecraft nous envoie même sur la lune!

Tout ceci peut sembler abracadabrant, et l’est d’une certaine façon. Mais Lovecraft raconte cela avec tellement de détails et presque de logique, que passée la surprise, le récit se tient et se lit. Ce texte pourrait paraître un peu banal aujourd’hui, mais il ne faut pas oublié qu’il a été écrit entre 1919 et 1933.

Plus que des personnages secondaires il y a de nombreuses bestioles secondaires dans ces récits. Je ne me suis pas attachée à une en particulier, elles sont toute affreuses et présentées comme horrifiantes (en réalité elles ne font pas vraiment peur). Pas de coup de cœur particulier pour le héros non plus, même s’il a quelques bons côté. Il parle chat! Oui oui vous avez bien lu, chat. D’ailleurs il se fait aider par une armée de chat, un des moments du récit que j’ai préféré, c’est juste complètement farfelu.

Au final :

A lire si vous souhaitez faire un voyage halluciné, hallucinant, sans consommer de produits illicites !

N°3 L

 

Le cycle d’Ender, tome 1 : La stratégie Ender de Orson Scott Card

Quatrième de couverture :

Il y a cinquante ans, la flotte terrienne a réussi à repousser l’attaque des Doryphores. Aujourd’hui pourtant, une nouvelle invasion menace. Un programme militaire pour la formation des futurs commandants de la flotte est en cours, mais chaque heure compte. Parmi les élèves-officiers — tous surdoués —, Andrew Wiggin, dit Ender, focalise toutes les attentions. Appelé à devenir un puissant Stratège, il est le jouet des manipulations de ses supérieurs depuis sa naissance… et cela le dépasse. Car c’est entre ses mains que repose le sort de l’humanité. lui qui n’a que six ans.

 

Ce livre a atterri dans ma PAL, bien avant que je sache qu’un film avait été tourné. J’avais déjà lu le tome 1 des  Chroniques d’Alvin le faiseur d’Orson Scott Card, mais je n’avais pas apprécié. Aussi je retardais ma lecture. L’auteur venant aux Utopiales, je me suis dit qu’il était temps de le lire.

Mon ressenti :

Le début du livre est assez intrigant, le texte alterne entre des scènes de dialogues entre des inconnus et le récit de la vie d’un petit garçon de 6 ans, Ender. J’ai tout de suite été captivée par son histoire. Engendré pour servir (et sauver) la nation il part dans l’espace accomplir ce pour quoi il a été conçu. Le lecteur va suivre l’apprentissage d’Ender. Ses professeurs le poussent dans ses retranchements et lui imposent un entraînement hors norme. Je me suis demandée ce qu’ils allaient pouvoir inventer de pire à chaque fois. La multiplicité des scènes de batailles/entraînements a sûrement été le seule point négatif de l’histoire, un brin répétitif. Je me suis attendue à la fin de la dernière bataille d’Ender, donc pas de surprise pour moi à ce niveau là. Par contre je trouve que le livre aurait pu s’arrêter là, la suite est comme un long épilogue.

C’est sans doute la construction des chapitres : dialogues des observateurs, puis histoire d’Ender, qui permet de garder l’histoire dynamique et qu’elle ne se résume pas aux déboires et succès d’un petit garçon, qui grandit bien trop vite. L’auteur a bien adapté le niveau de langage à celui des enfants, ce qui rend également l’histoire crédible.

Ender n’est pas le seul enfant de sa famille à être étonnant. Peter, le frère psychopathe, m’a rebutée, Valentine, la sœur, au contraire m’a beaucoup plu. C’est elle qui endosse l’image parentale auprès d’Ender, face à des parents totalement passifs. Il y a de nombreux personnages d’enfants très riches, les adultes au contraire sont peu présent et leur caractère n’est pas vraiment développé.

Au final j’ai vraiment accroché avec l’histoire et avec le style, cette lecture m’a beaucoup plus. Juste un bémol concernant la fin, qui ressemblait plus au début de la suite. Du coup je me demande ce que réserve le tome 2. 

 

D’autres avis chez : Rose

 

  2ème lecture  

 

Fondation (le cycle de Fondation 1) de Isaac Asimov

 

Quatrième de couverture :

En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C’est dans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici trois siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs…

 

Je n’ai jamais lu de livre de Isaac Asimov (pas taper, nan pas taper!), alors quitte à se lancer j’ai choisi le cycle de Fondation. Il était temps aussi de faire avancer ma participation au challenges SFFF (c’est quoi ça? C’est expliqué dans une page antérieure, allez on cherche!).

 

L’histoire : Difficile à résumer car il y a en fait 5 mini histoires qui concernent toute Fondation. En bref, un chercher (Hari Seldon) prévoie la chute de l’empire. Afin que l’humanité se relève plus vite du chaos qui s’en suivra, il crée le projet Fondation. Cette colonie à la périphérie de l’empire doit rassembler le plus de connaissance. On assiste alors à ses débuts, quand elle amasse des connaissances, puis à son développement grâce à la religion et enfin on finit le livre sur son renforcement grâce au marchand.

 

Mon humble avis :

Les première pages m’ont tout de suite plongée dans l’ambiance : la Science Fiction. avec un grand S et un grand F. Il est question de planète-ville, de vaisseaux spatiaux, de galaxie… Bref : on sait où on est. La suite de l’histoire est un perturbante. En effet, contrairement à d’autres livres, on ne suit pas l’histoire d’un ou de plusieurs héros. Toutes les cents pages (à peu près), l’histoire avance d’un bon de 30, 50 voir cent ans. En fait c’est l’histoire de fondation que l’on suit. Une fois que l’on a compris cela, on est un peu moins perdu (mais ça fait quand même un peu bizarre).

Le livre est facile à lire et très fluide. J’ai beaucoup aimé les extraits d’Encyclopédia Galactica, qui parsèment l’histoire et nous y replongent au cas ou notre esprit se serait égaré ailleurs et qui font un peu le lien entre les différentes époques.

Difficile de s’attarder en particulier sur l’un des personnages. On ne les côtoie que peu de temps. A part Hari Seldon, qui, par ses prévisions, vient participer à l’histoire régulièrement. Drôle de personnage que ce scientifique qui manipule les masses afin de changer le destin de l’univers…

Aucune époque ne m’a plus plu ou plus déplu, elles apportent toutes leur grain de sel dans le développement de Fondation.

Concrètement,

je n’ai pas vraiment d’avis sur ce livre. Je suis plutôt dans l’expectative, dans l’attente. C’est le début du cycle, je pense donc qu’il fait partie d’un tout et que sans ce tout il est un peu cours. Il y a un côté anthropologique très intéressant (peut-être un peu schématique) sur le développement des civilisations : d’abord les croyances, puis le développement de l’activité marchande…. Il ne reste plus qu’à lire la suite du cycle pour voir ce qu’il en est !

Chefs d’oeuvre de la SFFF : inscription

Eh oui j’ai craqué, un challenge de plus, et pas des moindres! En tant que fan de science fiction, fantasy, fantastique, je devais m’y inscrire. Les livres déjà lus ne comptant pas, cela sera en plus l’occasion de revenir vers mes premières lectures délaissées dernièrement.

Ce challenge est organisé par Snow, sur son blog et livraddict, bein sûr!

Le but de ce challenge est de (re)découvrir un certains nombre de chef d’oeuvre de la SFFF en choisissant des livres parmi une liste (liste issue du croisement de celle du cafard cosmique et de conseils de Taliesin) et selon un degré de difficulté :

– Neil Gaiman : Lire 1 livre dans chacun des genres de la SFFF.
– Jules Verne : Lire 1/10e des livres proposés dans un des genres de la SFFF (soit 9livres en SF, ou 2livres en Fantastique, ou 7livres en Fantasy).
– Michael Moorcock : Lire 10livres au choix parmis tous ceux présentés dans la liste
– Ray Bradbury : Lire au moins 15livres proposés dans les genres SF ou Fantasy ou 6livres en Fantastique au choix (en gros c’est 3fois le challenge Jules Verne ^^).
– J.R.R. Tolkien : Lire 1/10e ou plus de livre dans chacun des genres de la SFFF.

 

Je ne vais pas faire les choses à moitié et m’inscrire pour J.R.R. TOLKIEN !

 

Voici la liste (elle me servira à suivre le challenge au fur et à mesure) :

60 CHEFS-D’ŒUVRE DE LA SF (soit 89 livres) 9 à lire
* Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley [1816]déjà lu
* Voyage au centre de la Terre de Jules Verne [1864] déjà lu
* De la Terre à la Lune de Jules Verne [1865] déjà lu
* Flatland de Edwin A. Abbott [1884]
* La machine à explorer le temps de H.G.Wells [1895]
* La guerre des Mondes de H.G.Wells [1898]
* Le ciel est mort de John W. Campbell [années 1930]
* Le meilleur des mondes de Aldous Huxley [1932] déjà lu
* La Légion de l’espace par Jack Williamson [1934]
* Ravage de René Barjavel [1943]
* A la poursuite des Slans de Alfred Van Vogt [1946]
* 1984 de George Orwell [1949] déjà lu
* Les seigneurs de l’Instrumentalité, cycle de Cordwainer Smith [1940-1966]
1 / Les Sondeurs vivent en vain
2 / La Planète Shayol
3 / Norstralie
4 / Légendes et glossaire du futur
* Fondation, cycle de Isaac Asimov [1950] : commandés!
(Existe en deux intégrales chez Denoël)
1 / Fondation
2 / Fondation et empire
3 / Seconde Fondation
4 / Fondation foudroyée
5 / Terre et Fondation
* Les enfants d’Icare de Arthur C. Clarke [1950]
* Les Robots d’Isaac Asimov [1950]
(Existe en deux intégrales chez Omnibus)
1 / Les Robots
1bis / I, robot
2 / Un défilé de robots
3 / Les Cavernes d’acier
4 / Face aux feux du soleil
5 / Les Robots de l’aube
6 / Les Robots et l’empire
* La faune de l’espace de Alfred Van Vogt [1951]
* Demain les chiens de Clifford D. Simak [1952]
* Les chroniques martiennes de Ray Bradbury [1953]
* Fahrenheit 451 de Ray Bradbury [1953]
* Oms en série de Stefan Wul [1957]
* Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes [1959]
* Solaris de Stanislas Lem [1961]
* En terre étrangère de Robert Heinlein [1961]
* Le dieu venu du Centaure de Philip K. Dick [1963]
* L’intégrale des nouvelles de Philip K. Dick
(Existe en deux intégrales chez Denoël)
Nouvelles 1947-1952
Nouvelles 1952-1953
Nouvelles 1953-1963
Nouvelles 1963-1981
* Dune, cycle de Frank Herbert [1965]
1 / Dune déjà lu
2 / Le Messie de Dune déjà lu
3 / Les Enfants de Dune déjà lu
4 / L’Empereur-dieu de Dune
5 / Les Hérétiques de Dune
6 / La Maison des mères
* Ubik de Philip K. Dick [1969] déjà lu

* Tous à Zanzibar de John Brunner [1968]
* Le Cycle de Tschaï de Jack Vance [1968-1970]
1 / Le Chasch
2 / Le Wankh
3 / Le Dirdir
4 / Le Pnume
* Jack Baron & L’éternité de Norman Spinrad [1969]
* Les monades urbaines de Robert Silverberg [1971]
* Stalker de Boris et Arkadi Strougatski [1972]
* La cinquième tête de Cerbère de Gene Wolfe [1972]
* Persistance de la vision de John Varley [1978]
* Axiomatique de Greg Egan [1985]
* La guerre éternelle, cycle de Joe Haldeman [1974]
* L’oiseau d’Amérique de Walter Tevis [1979]
* L’oeuf du dragon de Robert L. Forward [1980]
* Radix de A.A. Attanasio [1981]
* Neuromancien de William Gibson [1984]
* Schismatrice (ou Schismatrice +) de Bruce Sterling [1985]
* La stratégie Ender, cycle de Orson Scott Card [1985]
1 / La Stratégie Ender
2 / La Voix des morts
3 / Xénocide
4 / Les Enfants de l’esprit
(HC) / Ender Wiggin. Premières rencontres
(HC) / Ender : l’exil
* La musique du sang de Greg Bear [1985]
* Une forme de guerre de Iain M. Banks [1987]
* Au tréfonds du ciel de Vernor Vinge [1999]
* Les Cantos d’Hyperion, cycle de Dan Simmons [1989]
(Existe en deux omnibus chez Robert Laffont, et en version Pocket où chaque tome est divisé en 2)
1 / Hypérion déjà lu
2 / La Chute d’Hypérion déjà lu
3 / Endymion déjà lu
4 / L’Éveil d’Endymion déjà lu
* Un feu sur l’abîme de Vernor Vinge [1992]
* La Trilogie martienne de Kim Stanley Robinson [1992-96]
1 / Mars la Rouge déjà lu
2 / Mars la Verte
3 / Mars la Bleue
* La cité des permutants de Greg Egan [1994]
* La voie terrestre de Robert Reed [1994]
* L’âge de Diamant de Neal Stephenson [1995]
* Les racines du mal de Maurice G. Dantec [1995]
* Frères de chair de Michael M. Smith [1996]
* Le système Valentine de John Varley [1998]
* Les Extrêmes de Christopher Priest [1998]
* Le Cycle des Inhibiteurs de Alastair Reynolds [2000]
1 / L’Espace de la révélation
2 / La Cité du gouffre
3 / L’Arche de la rédemption
4 /Le Gouffre de l’absolution
5 / The Prefect (non traduit)
* Supertoys de Brian Aldiss [2001]
* Les puissances de l’invisible de Tim Powers [2001]
* L’ombre du Shrander de M. John Harrison [2002]

20 CHEFS-D’ŒUVRE FANTASTIQUE & TRANSFICTION (soit 20 livres) 2 à lire
* Le Grand Meaulnes d’Alain Fournier [1913] déjà lu
* Le Procès de Franz Kafka [1925]
* L’invention de Morel de Adolfo Bioy Casares [1940]
* Le Musée noir / Soleil des loups, recueils de André-Pieyre De Mandiargues [1946-1951]
* L’Aleph, recueil de Jorge Luis Borges [1949]
* Cristal qui songe de Theodore Sturgeon [1950]
* Les plus qu’humains de Theodore Sturgeon [1953]
* L’homme qui rétrécit de Richard Matheson [1956]
* La Bibliothèque de Babel, collection de textes de Jorge L. Borges
* Le berceau du chat de Kurt Vonnegut [1963] déjà lu
* Vente à la criée du lot 49 de Thomas Pynchon [1966]
* Le K, recueil de Dino Buzzati [1966]
* L’oreille interne de Robert Silverberg [1975]
* Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo Calvino [1979]
* Le palais des rêves de Ismaïl Kadare [1981]
* La course au mouton sauvage de Haruki Murakami [1982]
* ENtreFER de Iain M. Banks [1987]
* Le Prestige de Christopher Priest [1995]
* Fight Club de Chuck Palahniuk [1996]
* Démons et merveilles, recueil de H.P. Lovecraft [1919-1934]

20 CHEFS-D’ŒUVRE DE LA FANTASY (soit 70 livres) 7 livres à lire

* La trilogie de Gormenghast de Mervyn Peake [1946-1959]
1 / Titus d’enfer
2 / Gormenghast
3 / Titus errant
4 / Titus dans les ténèbres
* Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien [1954-1955]
(Existe en intégrale chez Christian Bourgois et chez Pocket)
1 / La Communauté de l’anneau déjà lu
2 / Les Deux tours déjà lu
3 / Le Retour du roi déjà lu
* Terremer, cycle de Ursula K. Le Guin [1968-2001]
1 / Terremer
2 / Tehanu
3 / Contes de Terremer
4 / Le Vent d’ailleurs
* Elric le Nécromancien, cycle de Michael Moorcock [1972-1981]
(Existe en intégrale chez Omnibus)
1 / Elric des dragons
2 / La Forteresse de la perle
3 / Le Navigateur sur les mers du destin
4 / Elric le nécromancien
5 / La Sorcière dormante
6 / La Revanche de la Rose
7 / L’Épée noire
8 / Stormbringer
9 / Elric à la fin des temps
* Le Livre du Second Soleil de Teur (ou Le Livre du nouveau soleil), cycle de Gene Wolfe [1980-1987]
(Existe en deux intégrales chez Denoël)
1 / L’Ombre du bourreau
2 / La Griffe du demi-dieu
3 / L’Épée du licteur
4 / La Citadelle de l’autarque
5 / Le Nouveau soleil de Teur (parfois découpé en deux selon les éditions) * Majpoor, cycle de Robert Silverberg [1980-2002]
1 / Le Château de Lord Valentin
2 / Chroniques de Majipoor
3 / Valentin de Majipoor
4 / Les Montagnes de Majipoor
5 / Les Sorciers de Majipoor
6 / Prestimion le Coronal
7 / Le Roi des rêves
* Helliconia, trilogie de Brian Aldiss [1982]
1 / Le Printemps d’Helliconia
2 / Helliconia, l’été
3 / L’Hiver d’Helliconia
* Les voies d’Anubis de Tim Powers [1983]
* La tapisserie de Fionavar, cycle de Guy G. Kay [1984-1987]
1 / L’Arbre de l’été
2 / Le Feu vagabond
3 / La Voie obscure
* La Forêt des Mythagos, cycle de Robert Holdstock [1984]
(Existe en deux intégrales chez Denoël)
1 / La Forêt des mythagos
2 / Lavondyss
3 / Le Passe-broussaille
4 / La Porte d’ivoire
* Les chroniques d’Alvin le faiseur, cycle de Orson S. Card [1985]
1 / Le Septième fils
2 / Le Prophète rouge
3 / L’Apprenti
4 / Le Compagnon
5 / Flammes de vie
6 / La Cité de Cristal
7 / L’Apprenti Alvin et le soc bon-rien
* La Tour sombre, cycle de Stephen King [1978-2005]
1 / Le Pistolero
2 / Les Trois cartes
3 / Terres perdues
4 / Magie et cristal
5 / Les Loups de la Calla
6 / Le Chant de Susannah
7 / La Tour Sombre
* Mother London, de Michael Moorcock [1988]
* Les Derynis, cycle de Katherine Kurtz [1970]
1 / La trilogie des rois déjà lu
2 / La trilogie des héritierdéjà lu
3 / La trilogie des magiciens déjà lu
4 / La trilogie du roi Kelson dans ma PAL
* Des milliards de tapis de cheveux de Andreas Eschbach [1995]
* Chroniques d’un rêve enclavé d’Ayerdhal [1997]
* Perdido Street Station de China Miéville [2000]
– Perdido Street Station, tome 1
– Perdido Street Station, tome 2
* American Gods de Neil Gaiman [2001]
* La cité des saints et des fous de Jeff Van der Meer [2002]
* La horde du contrevent d’Alain Damasio [2004]