Opération Coups de cœur pour auteurs peu médiatisés : fin de l’édition 2013 et palmarès

 

 

Petit flash-back : en juillet 2012 je m’inscrivais pour être jury de cette opération dont le but est de » donner un coup de pouce aux jeunes auteurs et de faire découvrir, à travers la toile, ces petites pépites littéraires peu connu du grand public ».

En août j’apprenais que j’étais sélectionnée comme juré.

En septembre je rendais ma préselection parmi tous les ouvrages présentés. il y avait déjà dans ma liste le livre d’un mystérieux inconnu Gabriel Katz dont on n’entendait pas encore parler.

En octobre la liste des sélectionnées étaient annoncée, Yukarie et Ptitebelge démarrait les envois de livre et je rendais ma première chronique le 18 octobre.

Depuis j’ai lu les 7 autres titres retenus, rendu mon classement fin mai.

Et le 15 juin nous avons enfin eu la réponse à :

Le grands gagnant est Gabriel Katz pour le tome 1 du Puits des mémoires, la traque (depuis il a « juste » obtenu le Prix Imaginales 2013, roman francophone).

A la seconde place
Pourquoi les Gentils ne se feront plus avoir de J-Heska

A la troisieme place:

Pas ce soir de Charline Quarré et Eclat de rêve de Maïwenn Soler (égalité)
 
Une belle aventure, avec de belles découvertes!
Retrouvez toutes le chroniques et le classement en détail sur le blog de l’opération (il suffit de cliquer sur la bannière en haut du message).

Challenge summer star wars épisode 1

Pour cet été je me suis inscrite au :

organisé par RSFBlog.

en quelque mots (de Lisbei), voici les règles :

Le Challenge se tiendra du 21 juin au 22 septembre. Trois mois pour voyager de planètes en soleils, de lunes en astéroïdes. Trois mois pour partir à la découverte de créatures exotiques, de mondes improbables, de civilisations mystérieuses et de héros intrépides. Trois mois d’aventures à bords de fabuleux vaisseaux. Ensemble, direction l’infini et au-delà… Vos astronefs ? Les romans, essais, BD, nouvelles, films et séries et jeux vidéos. Ce challenge est évidemment cumulable avec d’autres. Pour certains ce sera même facile mais je suis curieuse de voir comment vous allez conjuguer le SSW avec le Challenge estival (nom de code provisoire : SFFF & sentiments) de Vert (je tease si je veux, d’abord)

Pour participer à ce nouvel épisode du Summer Star Wars c’est très simple :

  • vous vous inscrivez dans les commentaires de ce message
  • vous chroniquez un ou plusieurs livres/BD/nouvelles/films/séries/jeux vidéos estampillés Space-opera ou Planet-opera pendant l’été (du 21 juin au 22 septembre).  
  • vous en rédigez une critique sur votre blog avec le logo ci-dessous et un lien vers ce billet que je puisse recenser les participations
  • et c’est tout… bon voyage vers l’infini et au delà !

J’ai décidé de lire Un feu sur l’abîme de Vernor Vinge (on m’en a dit beaucoup de bien).

Si le temps s’arrêtait de s’écouler j’ai quelques autres titres qui rentreraient dans le challenge dans ma PAL : 

  • Quantika, tome 1 de Vestiges Laurence Suhner (entendue aux Imaginales, depuis elle a obtenu le prix Futuriales).
  • Mars la Rouge de Kim Stanley Robinson (déjà lu, mais je voudrais le relire avant d’attaquer les suites).
  • L’Etoile de Pandore, tome 3 : Judas déchaîné de Peter F. Hamilton (j’avais dévoré les deux premiers tomes j’ai calé sur le troisième).
  • Le Cycle de Fondation, tome 4 : Fondation et Empire de Isaac Asimov (après le 1 faut bien lire le 2 (4)).
  • Le cycle d’Ender, tome 1 : La stratégie Ender de Orson Scott Card (en plus il compte pour le challenge SFFF).

Bref, j’ai de quoi faire, je vais commencer par en lire un et on verra on me mène mon vaisseau.

Fin(s) du Monde – 20 récits pour en finir avec l’Apocalypse par Les Éditions des Artistes Fous

Quatrième de couverture :

Prévue le 21 décembre 2012 (selon les Mayas ou Hollywood) ou pour dans 3 milliards d’années (selon les astrophysiciens) ; consécutive à un désastre écologique (toujours Hollywood) ou à la collision de notre galaxie avec sa voisine (toujours les astrophysiciens) ; qu’elle soit d’origine humaine ou d’intervention divine… la fin du Monde a toujours été au cœur de nos fantasmes et de nos peurs. Pour perpétuer la tradition, Les Artistes Fous Associés vous invitent à découvrir dans ce recueil 20 récits d’Apocalypse illustrés. Épopée cosmique et bouffonne en rimes et en vers, odyssée hallucinatoire d’un dernier survivant sans cesse rêvant d’un ailleurs hors du temps, recueil de fragments de vie étranges et menaçants dessinant la fin du monde façon puzzle, farce fellinienne sexuelle et féroce, et tant d’autres : venant des quatre coins de la francophonie, des auteurs et des illustrateurs débutants comme confirmés vous font partager leur imaginaire et une part de leur folie. Comme un baroud d’honneur face à l’anéantissement collectif.

Mon ressenti :

Très inégale suivant les nouvelles, je vais donc donner quelques impressions pour chacunes. Je ne dirais rien sur les illustrations car j’ai lu en format numérique et le rendu n’est pas au rendez-vous en noir et blanc.

  • Émancipation (Southeast Jones, illustré par StanleyGrieves)

Première nouvelle pour attaquer l’anthologie, elle nous présente une fin du monde assez classique : il ne reste plus personne sauf un homme. Mais la réaction de celui-ci est des plus surprenantes. De quoi commencer avec le sourire.

  • Bibliophobia (Mathieu Fluxe, illustré par Xavier Deiber)

Je n’ai pas adhéré au style, même s’il retranscrit bien les intentions de l’auteur. Il décrit le fonctionnement d’une secte. Plus de la fiction que de la Science-Fiction.

  • Ma fin du Monde (Vincent Leclercq) (inédit)

L’acceptation de son suicide? Certes c’est la fin d’un monde, mais de là à dire que c’est la fin du monde…

  • Canicule (Adam Roy, illustré par Christophe Huet) (inédit)

Une nouvelle bien construite. La situation de départ est sympathique (même si c’est la canicule en plein hiver), à force de répétition de petits éléments, l’auteur fait monter l’angoisse et le lecteur devine que ça va mal finir, que quelque chose va dérailler. Et c’est le cas. Une nouvelle sympathique.

  • De terre et de sang (Herr Mad Doktor, illustré par Ana Minski)

Une idée très originale : la terre représentée comme une vieille dame. Mais une morale peut être un peut trop simple, si on ne fait rien la terre va mourir.

  • Clic ! (Southeast Jones)

Petit texte que je dirais humoristique, il ne faut pas toucher à n’importe quel bouton dans un aéronef…

  • La prophétesse (François Ali Wisard, illustré par Minuit57) (inédit)

L’histoire aurait pû être intéressante, une voyante qui profite de ses pouvoirs pour faire croire à la fin du monde, pour l’y mener, pour se venger de l’humanité. Mais ça n’a pas pris.

  • Noxos (Aurélien Clause, illustré par Nicky)

L’histoire n’est pas très claire. Des sortes de zombies, un seul homme apparemment restant, qui chercherait sa femme qui serait sur une île? L’écriture se veut poétique, mais le voyage ne m’a pas emporté.

  • Contrat (Southeast Jones, illustré par Nicky)

Une idée classique qui s’avère originale (un homme qui demande la vie éternelle), bien servit par l’écriture. Humoristique au départ elle devient poétique pour accompagner le héros dans sa dissolution dans l’univers. Une de mes préférées.

  • Je meurs comme j’ai vécu (Vincent Leclercq, illustré par Christophe Huet)

Une nouvelle pleine d’humour. Pour une fois on a l’avis du zombie, ça change!

  • Le carnaval de Cobalt (Ludovic Klein, illustré par Gwendal)

Euhhh je n’ai pas tout compris. L’écriture est entraînante, très esthétique. Mais l’histoire était un brin trop complexe pour moi.

  • L’Apocalypse selon le Prince Jean (Vincent T., illustré par l’auteur)

Le classique du dernier homme sur terre repris, mais sans trop d’originalité cette fois-ci. Je n’a pas vu l’intérêt non plus de l’identité du dernier homme.

  • Souvenirs (Vincent T.)

Ici aussi, on retrouve le dernier homme sur terre, mais ce classique sert une idée intéressante. Il vole des souvenirs pour se rappeler des autres êtres humains et qu’ils ne soient pas oubliés. Une belle idée, bien portée par l’écriture.

  • Youpi, on va tous mourir ! (Marie Latour, illustré par Sébastien « Stab » Bertoa) 

L’idée est bien sympathique, puisqu’on va tous mourrir faisons la fête. Mais je ne la trouve pas du tout réaliste.

  • Khao-Okh (Ana Minski, illustré par l’auteure)

Peut-être la nouvelle que j’ai préférée. Quand il n’y a plus ni animal ni plante, que reste-t-il à l’homme pour se nourrir?  Une très bonne idée, une écriture adéquate. J’ai adoré.

  • Crises tentaculaires (Herr Mad Doktor, illustré par Xavier Deiber)

La fin du monde narrée en alexandrin ça vaut le détour. Comment réveiller Cthulhu en un clic de souris aussi. Et le tout est bien lié et marche à la perfection.

  • Le club de la fin du monde (Maniak, illustré par Kenzo Merabet)

Bof bof bof, peut-on vraiment appeler Satan par erreur ? Cette orgie était-elle nécessaire. Je n’ai pas accroché.

  • Clic 2 : Le Blouglou (Ludovic Klein)

Un clic de trop et c’est la fin (faut pas toucher aux boutons!).

  • Fin d’un monde (Corvis, illustré par deadstar44 et Minuit57)

Une idée de départ, la destruction de la terre vue par des astronautes, intéressante. Que devient la société humaine en huis clos ? Mais une fin qui s’éternise et une révélation finale peu crédible.

  • … (Southeast Jones)

De l’originalité : les humains seraient les personnages d’un opéra, quand il s’arrête… Mais il n’y a  rien d’autre. Je suis restée sur ma « fin » (joke, jeu de mot ect).

  • Le grand Lamento (Diane) : nouvelle présente uniquement en version numérique

L’écriture est fluide, mais l’histoire désordonnée. Il y a pleins de morceaux de récits collés les uns aux autres, à force ça en devient désagréable à lire. Quel en est l’intérêt, l’objectif?

 

Dans cette anthologie qui nous présente plusieurs versions de la fin du monde, il y a de tout. Du très bon et du peu plaisant. Je n’ai pas trouvé de fil directeur entre les différentes nouvelles. Un avis par conséquent mitigé.

 

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