Synopsis

Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l’ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s’approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu’au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.

Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses sœurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l’orgueilleux qui l’a tuée.

Année de parution française : ?

Année de parution originale : 1847

Titre VO : Wuthering Heights

Genre : classique (littérature romantique anglaise)

 

Ayant pris part à une discussion sur ce livre dans Livraddict, je me suis motivée pour le sortir de ma PAL où il sommeillait depuis 3 ans. Il avait fait partie d’un achat de livres dit classiques, visant à changer de mes lectures « faciles » : bit-lit, polar. Il était souvent cité en référence, ce qui m’avait aiguillé dans son achat.

J’avoue avoir un peu peur de publier ma chronique sur un livre aussi réputé et ayant autant de fan. Personnellement, je n’ai pas été transportée par sa lecture. Bien entendu si on remet sa publication dans le contexte, cela change tout.

J’ai vraiment apprécié le style de l’auteur. Cette écriture, parfois un peu surannée, nous fait tout de suite changer d’époque et imaginer les scènes.

Ce qui m’a déplu, ce sont les caractères des personnages, voire l’histoire. Très rapidement j’avais envie de prendre Catherine pour taper sur Heathcliff, ou de les bâillonner C’est peut être là la réussite de l’auteur, de nous donner envie de se comporter comme ses personnages pour essayer de les ramener à la réalité. Catherine joue à je t’aime moi non plus avec Heathcliff, en épousant le pauvre Linton (mais il pourrait se bouger un peu aussi celui-là et comment fait-il pour ne rien voir ?). Heathcliff, plutôt qu’essayer de défendre ses intérêt, répond en mettant en place un plan diabolique visant à jeter dans la misère tous ses ennemis. Leurs enfants respectifs font de même… C’est à qui sera le plus sadique, le plus masochiste, le tout enrobé de mélodrame.

Ce que se sont demandés beaucoup de critiques, était d’où venait l’inspiration de l’auteur qui vivait plutôt recluse. L’ennui ? Pour inventer des comportements abracadabrants ? Son frère, alcoolique, est cité. En effet si c’était son seul modèle masculin avec son père, cela limite les exemples. A-t-elle passée des heures à regarder les araignées tisser leurs toiles pour attraper des mouches ?

Par moments ce livre m’a fait penser à des opéras, où l’héroïne finis toujours par mourir. Sans forcément de raisons apparentes, que celle d’arrêter de vivre. Nombreux sont les personnages de ce livre qui se meurt, pris d’une faiblesse qui les maintient alité. Les ravages de la tuberculose peut-être…

En conclusion, j’accepte les accès d’humeur des personnages, le livre ayant été écrit entre 1845 et 1846. Note : 7/10