Quatrième de couverture :
Crickley Hall : une vieille demeure comme on en trouve que dans les régions reculées de l’Angleterre. Vaste et sinistre, elle a même l’air un peu menaçant.
Lorsque Gabe et Eve Caleigh viennent s’y installer avec leurs deux petites filles, ils espèrent y trouver la paix, et tourner la page sur le terrible malheur qui a frappé leur famille.
Mais quelque chose ne va pas… Bientôt des bruits inexplicables les arrachent au sommeil. Les enfants sont les seuls témoins d’étranges apparitions. Et, chaque matin, la porte de la cave est entrouverte alors qu on l avait fermée la veille.
Cette maison est le dernier endroit que les Caleigh auraient dû choisir. L’horreur qui les y attend dépasse tout ce qu ils pouvaient imaginer.
Oserez-vous affronter le terrifiant secret de Crickley Hall ?
Pour Halloween j’avais prévu une visite de maison hantée, ça tombait bien j’avais Crickley Hall dans ma liseuse. Première lecture de James Herbert, auteur spécialisé dans l’horreur et découvert malheureusement lors de son décès.
Mon ressenti :
Je ne suis pas une adepte des lectures qui font peur, parce que justement elles font peur! Aussi, je me suis lancée avec de l’appréhension dans cette lecture. Au début j’ai eu l’impression d’être dans un film d’horreur. Tout commence avec une gentille petite famille qui s’installe dans une nouvelle maison. Un peu cliché, si ce n’est que la famille tente de se remettre d’un drame. Très rapidement des phénomènes étranges se produisent (apparitions, bruits) … et moi j’ai commencé à avoir les chocottes! Cette peur n’a pas duré, car le père de famille fait face et au fur et à mesure le lecteur découvre d’où viennent ces apparitions. L’élément « angoisse » ayant disparu, la lecture s’est avérée plus banale. Quelques répétitions d’éléments descriptifs ont un peu alourdi le récit. Mais je suis arrivée à la fin sans trop de mal (juste un peu de temps, 700 pages tout de même).
Ce qui m’a fait accrocher à la lecture au départ, est le style de l’auteur. Les descriptions étaient faites d’une telle façon, que j’avais l’impression d’être dans un film. Le problème est que, c’est également ce qui m’a déplu au bout de quelques centaines de pages, trop de descriptions répétitives genre il y a des flaques d’eau sur l’escalier, arrivées on ne sait comment, ça donnait l’impression de lire un script. Ça n’a pas non plus été atroce je vous rassure.
Toute la famille Caleigh est très sympathique. J’ai eu un petit faible pour le père qui essaye toujours de trouver des justifications rationnelles à l’irrationnel même quand il n’y a pas d’autres choix. Concernant les « méchants », il n’y a pas de soucis ils sont totalement antipathiques.
Au final j’ai préféré le début du livre qui m’a fait frissonner, la suite s’est avérée divertissante, mais sans plus. L’horreur est peut-être un style qui ne me correspond pas. J’ai quand même passé un bon bout de ma lecture à me demander comment le père avait pu louer une maison qui ressemble à un manoir hanté, alors qu’il souhaitait donner un nouveau départ à sa famille… pas très logique quand même.
Lundi 28 octobre: Visite d’une véritable maison hantée dans la littérature ou au cinéma.
L’ambiance qui change en milieu de roman m’avait dissuadée de le lire. Je vois que tu confirmes ce que j’avais lu. Je le note quand même pour le challenge de l’année prochaine !
Peut-être peux-tu trouver une maison hantée plus passionnante?