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Auteur : Régis Goddyn – Edition : L’Atalante – Parution : 20/02/14 – 404 pages – Prix : 21 € – Genre : Fantasy

 

Quatrième de couverture :

Monte dans la vallée, celle que tu verras à ta droite en arrivant dans le septième royaume. Tu te trouveras dans un cul-de-sac. On peut escalader la falaise, elle ne mesure pas même trois cents pieds. Il y a des prises, mais en montant sur la gauche, après les grandes chutes d’eau. Puis, une fois dans la vallée suspendue, marche environs deux semaines en collant la montagne sur le flanc nord. Tu trouveras un passage. Il sera probablement bouché par les arbres et les ronces, ça dépend des moments, mais je sais qu’Odalrik se débrouillera pour te faire venir à lui… Si ce vieux chameau est bien luné.

 

Quelques mots :

Challenge, chroniquer ce tome 3 lu il y a un an…. Mais il le vaut bien! Et comme je vais bientôt lire le tome 4 et acheter le 5, cette chronique est l’occasion de me replonger dans l’histoire. En rappel, ma chronique du tome 2.

 

Mon ressenti :

Se replonger dans l’histoire entre chaque tome demande toujours un temps d’adaptation tant les personnages sont nombreux. Il faut se resituer dans les 7 royaumes, puis dans les groupes de personnes.Et il y a de quoi faire. Une fois que l’on se rappelle qui est qui, nous allons reprendre la suite des aventures de chacun. Toujours pas de grandes révélations dans ce tome, mais la poursuite des aventures entamées de chaque personnage : Orville, cherche un maître pour se former, la compagnie du verrou procède à des actes de sabotage, Rosa continue sa marche avec les fugitifs, le comte de Hautterre est toujours enfermés…Si Orville est l’un des personnages principales, il n’est pas le seul. Ce n’est pas parce qu’il quitte l’île du Goulet, que l’histoire ne continue pas de s’y dérouler. C’est l’une des richesses de cette série, mais c’est aussi ce qui la rend un peu touffue. Quelques énigmes sont quand même expliquées : on en apprend un peu plus sur le sang bleu et les mages. Mais il ne faut pas s’attendre à de grandes résolutions d’énigme, la lecture se termine comme elle a commencé, pleine de questions.

L’auteur continue de dérouler son histoire, qui est encore bien loin d’être finie. Il distille de nouveaux éléments tout en enrichissant ceux qui sont connus. Régis Goddyn maîtrise son sujet et le sert par son écriture. Au delà de cette sacrée histoire de sept tomes, rappelons le, il y a de nombreux sujets abordés, que ce soit sur la place des femmes dans la société ou les classes… un texte plus profond qu’il n’y parait.

Alors qu’on en apprend plus sur les héros des précédents tomes, on découvre encore de nouveaux personnages! qui valent toujours le coups comme la terrible Braseline.

Au final, on découvre dans ce tome 3 un peu plus de la grande histoire du sang des 7 rois. Régis Goddyn avance quelque pions sur l’échiquier géant que représente cette saga. Mais le jeu n’est pas encore assez dévoilé pour que le lecteur comprenne les tenants et les aboutissants de l’histoire. Il ne me reste plus qu’à ouvrir le tome 4!

Jadis, les Gardiens se cachaient, prédateurs tapis dans l’ombre, aujourd’hui, il fallait au contraire qu’ils se montrent, qu’ils hantent la vie des hommes. Les moutons devaient s’habituer à la présence des loups, oublier la séculaire illusoire du passé dans un monde où les hiérarchies naturelles pouvaient désormais s’exprimer librement.

Ce n’est pas par hasard si le terme bourse désigne à la fois la richesse et les testicules. L’épée est le sexe des hommes et l’or est leur semence. Qu’on donne le pouvoir aux hommes, et la moitié de l’humanité régnera sur une peuple d’esclaves, les femmes.

 

D’autres avis chez : Ptitetrolle, Lelf, Alfaric