Quatrième de couverture :

On l’appelle Chien du Heaume parce qu’elle n’a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d’une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l’épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre…
On l’appelle Chien du Heaume parce qu’à chaque bataille, c’est elle qu’on siffle.
Dans l’univers âpre et sans merci du haut Moyen Âge, loin de l’image idéalisée que l’on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu’elle a de plus cher, son passé et son identité.

 

Mon ressenti :

Comme l’héroïne qui n’a pas de nom, le début de l’histoire ne nous livre que peu d’information sur son passé. Chien du heaume est en quête de son nom, le lecteur se retrouve en quête de son histoire. Le long du récit, nous allons suivre ses aventures, un petit bout de sa vie.Mais nous n’aurons pas plus. Le début m’a bien plus car le personnage principale est atypique. J’ai apprécié également suivre sa route, mais j’aurais souhaité aller plus loin et en apprendre un peu plus à la fin du livre. Je suis restée sur ma faim à la fin (uh uh uh bon d’accord c’est nul).

Quel style! Je n’ai jamais lu de livre dans cette verve là. A la lecture j’ai senti la terre, le métal rouillé, les sous-bois. J’ai compris la dureté des hommes, l’amertume du combat… L’écriture de Justine Niogret m’a impressionnée, elle donne l’impression d’avoir été sur les champs de bataille, dans les campements des guerriers et d’en avoir ramener des images, des odeurs.

Chien du heaume, voilà une héroïne peu commune. Guerrière dans un monde d’homme, elle semble asexuée. Elle aurait pu être un homme, cela aurait-il changer quelque chose au récit? Pas sûr.

Je retiendrais le premier chapitre comme moment particulier. L’auteur nous jette dans la gueule du loup, dans l’histoire, dans le froid et la solitude.

Au final, l’histoire m’a un brin déçu, il m’a manqué un petit quelque chose. Peut-être plus d’émotion chez l’héroïne ou plus d’histoire… Par contre le style est très marquant. Je suivrais les futures publications de l’auteur. Peut-être lirais-je Gueule de truie qui est de la SF et pas de la fantasy (bien que je me demande toujours pourquoi Chien du heaume est classé en Fantasy, cela pourrait-être aussi un roman d’aventure).

  2/26