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Auteur : Catherine Fradier – Edition : Pocket – Parution : 12/02/2009 –  409 pages – Prix : 7.40€ – Genre : polar (Prix SNCF du polar français)

 

Quatrième de couverture :

Pour Carla Montalban, entrer dans la police était une façon de tourner le dos aux siens. En choisissant le terrain et son lot de turpitudes, elle pensait ne plus jamais devoir croiser le genre d’hommes d’affaires fréquentés par sa riche famille. Du moins, vivants… À tort : coup sur coup, deux assassinats viennent troubler la quiétude de la bonne société lyonnaise. Entre espionnage industriel et détournement de fonds, les pistes ne manquent pas. Pour Caria, l’enquête prend bientôt une dimension particulière : au cœur de ce dossier, sur lequel plane l’ombre de l’Opus Dei, se trouve peut-être la véritable identité de sa mère disparue et l’inavouable secret de la fortune des Montalban…

 

Mon avis : 

Je continue ma petite session polar, avec un livre qui me tentait beaucoup lors de son achat. Et qui, une fois de plus a fait la queue pour être lu. C’est l’auteure qui me l’a bien vendu, avec une intrigue basée sur l’opus dei (ce qui lui a valu pas mal d’ennui). Je vous laisse chercher sur internet si vous ne connaissez pas.

L’histoire commence sur les chapeaux de roue, dans les pas du commandant Montalban. Elle vole carrément de de meurtre en meurtre. Mon coup de cœur va à celui de l’homme étouffé, puis avalé par un anaconda… (oui oui, vous avez bien lu). C’est clair on ne s’ennuie pas. L’ambiance est celle, un peu classique, du polar français, ambiance potache dans le commissariat, femme flic dure qui picole. Peu à peu l’intrigue principale se dévoile, entremêlant de nombreux meurtres et la famille de Clara Montalban.

Le récit tient bien la route pendant les deux premiers-tiers du livre. Sur la fin par contre, j’ai trouvé que l’intrigue prenait l’eau avec des retournement de situation en chaînes et des actions moins crédibles. Le style de l’auteur, est assez incisif. Ses comparaisons m’ont bien fait rire :

« Zola en comparaison, c’était oui-oui à Neuilly ».

La galerie de personnage est plutôt réjouissante. Carla Montalban, la flic torturée m’a beaucoup plu, jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse comme une midinette. Un peu trop rapide pour ce personnage torturé. Il y a Felix, le flic tombeur, un brin homophobe. L’agent secret Vincent, forcément beau et musclé. Les gentils drag-queens…

Pour conclure, j’ai trouvé cette lecture agréable. J’ai passé un bon moment, même si la fin manque de vraisemblance.

 

Le petit plus :

Quelques souvenirs de ma rencontre avec l’auteure lors du Festival polar du sud 2014.

 

 Policier n°2