Quatrième de couverture :

«- Je vais tout te raconter. J’ai acheté deux gallons de vin et je les ai apportés ici dans le bois, puis je suis allé me promener avec Arabella Gross. J’avais acheté pour elle, à Monterey, une paire de pantalons de soie. Elle les a beaucoup aimés, si roses, si doux. Et puis, je lui ai aussi acheté une petite bouteille de whisky. Un peu plus tard, elle a rencontré des soldats et elle est partie avec eux.- Oh ! la détrousseuse de l’honnête homme !»

 

Quelques mots sur l’histoire :

Nous allons suivre les aventures de Danny et de ses amis, paisanos. Danny par héritage se retrouve propriétaire de deux maisons,cela aura certaines conséquence sur la vie de Danny et les relations avec ses amis

 

Mon ressenti :

Le livre est composé de chapitres qui pourraient presque être lus indépendamment comme autant de petites histoires. C’est d’ailleurs un peu comme cela que je les ai lus. Ce sont des sortes de contes voir de fables. Les épisodes sont plus ou moins burlesques, certains m’ont donné un sentiment de répétitions (toujours les mêmes personnages et le même genre de situation). Ils permettent en tout cas de découvrir la vie de ces paisanos, qui vivent dans un dénuement le plus total en Californie.

Je me sens bien riquiqui pour parler du style de John Steinbeck, Prix Nobel de littérature… Le texte est bien entendu très bien écrit, les descriptions nous plongent avec efficacité dans cet univers de pauvreté. Mais je n’ai pas ressenti d’émotions particulières en lisant ce livre classé comme humoristique.

Il y a bien entendu comme personnage central Danny, autour de qui tout tourne. Mais même si l’histoire est centrée sur lui, il en est presque dépossédé par les aventures de ses amis. Le personnage de Pilon m’a particulièrement amusé. Il est d’une mauvaise fois ahurissante: il a une capacité quelle que soit la situation, à partir de bons sentiments, à les détourner afin que le résultat lui soit favorable. Tous les personnage sont hauts en couleurs et truculents.

L’histoire que j’ai préféré est celle de l’aspirateur que Danny offrit à Dolorès Engracia Ramirez. Il la transforma en reine du quartier, qui même sans courant, passait l’aspirateur… sic. Pilon le vola, pour aider son ami Danny (à l’insu de son plein grès comme diraient certains) et pour du vin aussi bien sûr. Il le revendit à Torelli, qui fût furieux car l’aspirateur n’avait pas de moteur! Ce passage est bien caractéristique du livre, des histoires comiques, sur un fond de pauvreté extrêmes.

Au final j’ai apprécié ce livre, même si sa lecture m’a pris pas mal de temps. Sur fond d’humour, Steinbeck aborde des thèmes beaucoup plus grave: la misère de certains habitants des Etats-Unis, la guerre, la religion.

 

j’ai lu ce livre dans le cadre du quatrième LDPA. Ma présentation ici. Et en cliquant sur la bannière toutes les informations.