Vorrh de Brian Catling

ID :

Auteur : Brian Catling  – Traductrice : Nathalie Mège – Editions : Fleuve collection Outrefleuve – Parution :  26 septembre 2019 – 476 pages – Prix : 24.90€ – Genre :  Fantasy

Quatrième de couverture :

La Vorrh est une forêt merveilleuse et effrayante. Tous ceux qui y pénètrent y trouvent soit la mort, soit l’oubli. Néanmoins, elle exerce une fascination quasi magnétique et un attrait irrésistible. On dit que le jardin d’Éden est dissimulé en son cœur. Personne ne l’a jamais explorée en entier, elle serait sans fin.
Pourtant, un homme a entrepris le périple. Un ancien soldat qui a tout abandonné pour suivre sa bien-aimée, Este. À sa mort, il a, suivant d’antiques rituels, emprisonné son esprit dans un arc et, écoutant ses murmures, s’est lancé sur la route…

Mon avis:

Ce livre m’a intrigué dès que je l’ai reçu. On peut remercier la couverture qui est vraiment très attirante et envoûtante. ColineK m’a proposé de le lire dans le cadre du challenge LPDA, j’ai sauté sur l’occasion, il était temps de découvrir cette auteur que je n’avais jamais lu.

Attention livre déroutant! Après quelques pages, je n’ai pas été surprise d’apprendre que l’auteur avait déjà écrit de la poésie. En effet, au début ce qui saisit le lecteur c’est le style plus que l’histoire. Les phrases chantent, les mots sonnent. Je ne sais pas comment décrire cette écriture, les comparaisons qui me viennent sont musicales, elle est mélodieuse, envoûtante.

Mais l’histoire? Eh bien il y en a plusieurs, toutes très différentes les unes des autres. Pour résumé, il y a: un homme qui construit un arc enchanté et qui part traversé une forêt antique, un romancier française, explorateur,n, un peu pervers, Ismaël un étrange humain élevé par des machines, Tsungali un indigène qui s’est rebellé contre les colons et qui est en pleine traque, Muybridge, un photographe anglais, à la poursuite d’une nouvelle sorte de photographie.

Le début est dons un peu complexe, j’ai dû vérifié que je n’avais pas loupé quelque chose d’ailleurs, ces récits étant tous sans lien au départ. Je pensais qu’ils allaient se nouer au fur et à mesure de la lecture. ce fût le cas pour quelque uns mais pas tous. J’ai ainsi terminé ce livre pleine d’interrogation, avec l’impression qu’il manquait des éléments, qu’il y avait trop de manque pour faire appel à notre imagination.  après quelques recherches (merci aux camarades de lecture du dernier discord avant la fin du monde), il s’avère que c’est un tome 1. Ces manques pourront donc être ensuite comblés.

Pour conclure, ce fût une lecture spéciale. Envoûtée par l’écriture, déroutée par le récit, je l’ai terminée pleine d’interrogation et beaucoup persistent.

 

Son feuillage chamarré, tout comme les grands arbres qui respiraient son air riche, étaient une manne pour les hommes, mais pouvaient aussi dévorer un millier de leurs petites vies en une micro-seconde de sa chronologie insondable et ininterrompue. Si vaste était son étendue qu’elle imposait ses exigences au temps, divisant le soleil torride en plusieurs zones étrangères à toute calibration normale: le voyageur qui l’aurait traversée à pied sur toute sa largeur aurait dû faire halte au centre, puis attendre au moins une semaine pour que son âme se mette au diapason. Et si dense était son souffle qu’il influençait le climat alentour.

D’autres avis chez: Les Chroniques du Chroniqueur,  Célinedanaé