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Auteur : David S. Khara – Edition : 10-18 – Parution : 03/11/11 – 308 pages – Prix : 7.50€ – Genre : thriller

 

Quatrième de couverture :

1942. Pologne. Camp de Stutthof. Le chef suprême de la SS rencontre secrètement le scientifique en charge du plus important projet du 3e Reich.
De nos jours. États-Unis.
Jay Novacek, jeune trader new-yorkais, dépressif et alcoolique, reçoit la visite de deux émissaires de l’armée. Son père, haut gradé de l’US Air Force, vient de mourir dans d’étranges circonstances. Aussitôt, la C.I.A. dépêche une pétillante recrue pour protéger le fils du défunt.
Au même moment, près de la base de Langley en Virginie, un agent du Mossad abat un espion à l’issue d’un interrogatoire musclé. Muni de nouvelles informations, il se rend vers son prochain objectif : un certain Jay Novacek.
Venue des heures les plus sombres de l’Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l’humanité tout entière. N’est-il pas déjà trop tard pour l’arrêter ?

 

Mon avis :

Encore un livre qui m’a été chaudement recommandé lors de mes débuts dans la blogosphère.  Je l’ai bien laissé mijoté et je l’ai ressorti en pleine série polar/thriller. Une pioche sympathique.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre concernant ce roman, thriller, fantastique ? quelle part était la plus importante ? Eh bien, il s’agit surtout d’un thriller bien mené. Le début est un brin déconcertant, mais qui est ce Jay Novacek, ce trader qui cherche à s’autodétruire ? puis tout se met progressivement en place. On se retrouve au milieu d’un énorme complot mondial, prenant ses racines durant la deuxième guerre mondiale. Bagarre, assassinat, enquête, tout s’enchaîne sans accroc jusqu’à la fin.

L’auteur mêle habilement l’histoire se passant durant la guerre, à celle, au présent, donnant du dynamisme au récit. Quelques touches d’humour bien dosées viennent émailler le récit. Certains ressorts narratifs sont cependant un peu gros, comme ces agents secrets, machine à tuer qui se prennent d’amitié pour leur contrat ou se fond prendre par surprise. Les personnages sont également plutôt caricaturaux. Mais ces reproches sont compensés par la justesse avec laquelle l’auteur  rappelle une partie des horreurs commises contre les juifs durant la seconde guerre mondiale.

Pour conclure, cette lecture s’est avérée très distrayante. Et même si elle est rapidement lue, elle rappelle avec justesse des éléments noirs de notre passé.

 « -Un suicidaire ne se met pas en rogne si on l’asticote…

Cueilli ! Psychologie simpliste estampillée CIA, mais trace de vie intelligente détectée. Balles neuves. »

 

D’autres avis chez : Blackwolf, Unchocolatdansmonroman, Azilis, Lelf …

31Thriller n°3