Quatrième de couverture :

C’est une soirée mondaine parisienne.
Un petit monde où mensonges, manipulations et ragots provoquent parfois des dérapages incontrôlés.
Où les faiblesses des uns font la gloire des autres.
C’est une soirée qui réveille les souvenirs endormis d’Eugénie, jeune femme odieuse et misanthrope.
C’est l’histoire de ce que l’on découvre derrière le plus efficace des cache-misère, l’arrogance.

 

L’histoire :

Avant de présenter mon ressenti, je souhaiterais compléter la quatrième de couverture, car je ne la trouve pas représentative de l’histoire (mais peut-être qu’il y a plusieurs niveau de lecture et que je me suis attachée à un seul de ces niveaux). Pour moi, il s’agit plus de l’histoire d’une jeune femme qui souffre, de son désespoir et de sa difficulté à affronter la vie.

 

Mon ressenti :

Il suffit de deux pages, quelques mots, pour comprendre que le personnage principal (difficile de parler d’héroïne ici), Eugénie, ne va pas bien, qu’elle tente d’échapper à l’emprise  de la vie. Elle explique que son pyjama lui sert d’excuse, sorte de rempart protecteur entre elle et le reste du monde. Quasiment tout le livre va présenter ce mal-être et nous le faire partager. Le lecteur va comprendre le pourquoi du comment du comportement étrange d’Eugénie. Nous seront sauvés par la fin, qui apporte de l’espoir. Il est également possible de lire à un autre niveau cette histoire, plus comme une satyre sociale de la jet-set, de cette société où l’on demande « ça va » s’en vraiment se préoccuper de la réponse. Mais, moi, Eugénie m’a entraînée avec elle dans son placard.

L’auteur trouve les mots qui font mouche, elle décrit avec précision les état d’âme de son héroïne, à s’en demander quelle est la part de fiction, de celle de la réalité dans ce récit. Le style est très agréable à lire, le cynisme employé à merveille va permettre de décrire la situation sans jamais tombé dans le pathos ou le misérabilisme. Une efficacité qui ne m’a pas laissée indifférente.

Que dire des personnages? J’avais envie de crier sur son entourage qui ne comprend rien, envie d’embrasser son ami Charles qui l’accepte telle qu’elle est sans lui demander de changer…Quant à Eugénie, cassée par la vie, j’avais juste envie qu’elle aille mieux.

Je crois qu’un de mes passage préférés est au début, quand elle décrit ses relations avec son pyjama.Ce paragraphe exprime tant de chose en quelques lignes, c’est impressionnant. Je pourrais dire que j’ai aimé la fin mais en fait pas vraiment, même si elle ramène le sourire elle est un peu rapide et ne semble pas tout à fait logique par rapport au reste du texte.

Pour conclure, je dirais que ce livre m’a secouée, chamboulée … Il a déclenché beaucoup d’émotions et m’a amené aux larmes. Je ne suis pas prête à lire le même type d’histoire (trop dure), mais si l’auteur s’aventure sur d’autres chemins, alors c’est sûr, je les suivrais.

 

Celle lecture est la dernière de la catégorie littérature générale dans le cadre de l’opération Coups de coeur pour auteur peu médiatisé.

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