SWAP : les colis que j’ai envoyé

Eh oui c’est important aussi.

Alors pour le swap tim Burton là présentation du colis que j’ai envoyé à Newhope est sur le blog de Newhope, logique.

Pour le swap nuit noire avec un vampire, Cashgirl a mis les photos sur le blog de Livraddict ici.

Pour le swap spécial vacance, Miléna19 est débordée entre boulot et famille. Je la comprends bien. Alors voici quelques photos de ce que je lui ai envoyé.

 

Je remplis ma bibliothèque : juillet 2012

Après un mois de juin « compulsif », juillet a été beaucoup plus raisonnable.

Micah de Laurell K Hamilton. Le 13ème tome de la série Anita Blake.  Je viens de le finir et de retrouver avec bonheur l’héroine Anita bBake. Ce qui est bien comme le livre est petit, c’est qu’il n’y a pas 500 pages de scènes de parties à plusieurs et dans tous les sens (les lecteurs d’Anita blake me comprendront).

Le cimetière de Prague de Umberto Eco. Lu et chroniqué.

Les Vampires de Chicago, tome 05 : Morsures en eaux troubles de Chloe Neill : déjà lu. une série de bit-Lit que j’aime bien même si ce 5ème tome était un peu téléphoné et que la fin m’a fait penser à buffy contre les vampires.

Simon’s Cat , à manger de Simon Tofield : une petite BD bien sympahtique. pour les fan du web, vous connaissez les vidéos.

 

 

 

 

Belle du seigneur d’Albert Cohen

Quatrième de couverture : » Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d’eux seuls préoccupés, goûtaient l’un à l’autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d’être tenue et guidée, elle ignorait le monde, écoutait le bonheur dans ses veines, parfois s’admirant dans les hautes glaces des murs, élégante, émouvante exceptionnelle femme aimée parfois reculant la tête pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son âme approuvées, qui lui murmurait qu’ils étaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblé, voilà, oui, c’était cela, amoureux, et il lui murmurait qu’il se mourait de baiser et bénir les longs cils recourbés, mais non pas ici, plus tard, lorsqu’ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu’ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir déplu, trop sûre d’elle, mais non, ô bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs, oui, tous les soirs ils se verraient « .

Ariane devant son seigneur, son maître, son aimé Solal, tous deux entourés d’une foule de comparses : ce roman n’est rien de moins que le chef-d’œuvre de la littérature amoureuse de notre époque.

 

Ce livre dormait dans ma bibliothèque depuis sacrément longtemps. Débuté une première fois il y a 8 ans je crois, mais arrêté sans trop me laisser de souvenir. Heureusement le challenge Livra’deux pour pal’Addict est passé par là, et j’ai choisi ce livre dans la proposition de ma binôme Rion.

L’histoire en quelques mots

Voilà un livre bien difficile à résumer. L’histoire se déroule en Suisse et en France dans les années 1930. On va suivre la naissance, l’apogée et la fin de la passion destructrice de Ariane et Solal. Celle-ci balaiera le mari d’Ariane, Adrien Deume, petit fonctionnaire à la société des nations. Elle mènera Ariane et Solal aux pires extrémités.Tout cela se déroule sur un fond historique : développement de l’antisémitisme, prémisse de la seconde guerre mondiale.

Je ne souhaite pas développer plus en détail l’histoire, car ne la connaissant pas c’est ce qui m’a fait tenir dans des moments de lecture parfois difficile.

 

Mon ressenti

Un début de lecture bien difficile. Je l’avoue, pendant les 300 premières pages je me suis demandé mais où va-t-il nous emmener? Que veut l’auteur? Le début plante le décors certes, mais avec plus que moult détails. Les personnages sont décris avec soin, leur caractère, petites manies. Mais je me suis franchement demandé ce que venais faire là les oncles de Solal? Mais heureusement au fil des « paquets de page » l’objectif se dévoile même si fréquemment les interrogations persistes jusqu’aux pages pages 800.

Ce qui rend unique ce livre, mais qui peut également le rendre difficile à lire, est je pense, le style de l’auteur. Afin de suivre le déroulement des pensées d’Ariane ou de Solal, voir leur délire, nous avons droit à des monologues de plusieurs pages, sans ponctuation, des phrases sans verbe, voir sans queue ni tête car le personnage saute d’une idée à une autre. Même si des fois j’ai trouvé cela pénible à lire, cela permet de s’immerger dans l’humeur du personnage. Le style met parfaitement en exergue l’histoire : l’apologie du bel amour, de la belle histoire, par Ariane et Solal est illustrée par un texte élégant. Le vocabulaire est riche, le texte est esthétique.  Mais 5 pages sans points ça peut être vraiment dur…

Le personnage d’Ariane a attiré ma sympathie au départ. Issue de la vielle bourgeoisie, rebelle par son histoire avec une femme, elle épouse un petit fonctionnaire pour ne pas se retrouver à la rue après une tentative de suicide. Elle semble piégée, un peu folle. Mais au fur et à mesure du livre on la découvre imbue d’elle même, égoïste, snob. Avec Solal on sait à quoi s’attendre dès le départ. Il est le séducteur de ces dames. Au début présenté comme arrogant, il émeut le lecteur par son amour pour ses vieux oncles et son peuple (est-ce donc à cela qu’ils servent dans l’histoire???) et dans ses tentatives parfois cruelles pour maintenir à flot la passion entre lui et Ariane. Adrien Deume est un petit fonctionnaire fat, imbue de sa personne, petit au début, petit à la fin, son comportement en est comique. Sa mère est insupportable, c’est un concentré des défauts  des bigotes bien pensantes et médisantes. Son père, un peu benêt, est attachant dans son soutien discret à Ariane et ses micro tentatives de rébellion contre son épouse.

 Le choix de l’époque et du lieu, l’entre deux guerres, permet d’illustrer parfaitement l’hypocrisie de la bonne société européenne. Les déclarations d’Hitler sont prises à la légère par les personnages secondaires, voire soutenues ; il n’y a rien de grave puisque l’Allemagne a été battue… La majeure partie de l’histoire se déroule en suisse, où tout va bien puisque les riches sont de plus en plus riches…

Un passage m’a particulièrement plus, il va à peu près des pages 800 à 950. Il s’agit de la description par Solal du ridicule de leur bel amour. Ariane s’accroche à une vision d’un amour, qui doit être esthétique et qui repose sur la passion et la beauté des gestes, sans réelle intimité. Solal décrit alors avec causticité le ridicule de ce comportement. Le passage sur les sonnettes en est un magnifique exemple. Ces 150 pages mettent en lumière les pages 300 à 800, où l’on n’a droit qu’à des descriptions dégoulinantes de beaux mots de l’amour d’Ariane et solal (je n’ai toujours pas compris d’ailleurs comment elle s’est mise à l’aimer comme ça ). Vous le comprendrez je n’ai pas aimé cette partie là que j’ai trouvé bien longue.

L’auteur nous livre à travers une histoire d’amour (ou plutôt une passion) une critique de la société. Les rapports humains y sont disséquées, les travers de la petite bourgeoisie épluchés. On peut alors s’interroger, certains humains étant si déplorables du fait de leurs défauts, leur haine de l’autre (dépeinte à travers l’antisémitisme), leur soif de faire valoir, cela vaut-il la peine de vivre en société? La réponse nous est apportée par les conséquences de l’amour d’Ariane et de Solal. Isolés de la société, ils dépérissent, ce grand amour ne suffit pas à les nourrir. Spoiler: . Au final, mon avis est mitigé. J’aime beaucoup ce que nous a décrit l’auteur, par contre j’ai moins aimé le temps qu’il a pris à le faire. (mince mon spolier ne marche plus bouhhhouhhhouhhh).

 

Comme je ne fais pas les choses à moitié, ce livre vaut bien deux challenge! Il est donc mon libre « beau » pour le challenge un livre des mots de Calypso!

J’ai craqué : Swap Romance et crocs

Je me tatais, je me tatais (nan pas encore un swap c’est pas raisonnable…) et quand Pandagarou m’a proposé d’être sa swappée j’ai définitivement craqué pour :

organisé par Myiuki22 sur Livraddict.

 

Le programme est le suivant :

Pour les néophytes, ce genre littéraire est un mélange de fantasy urbaine et de chick-lit qui met en scène une héroïne confrontée au surnaturel ainsi qu’aux tracas de la vie quotidienne, cette dernière peut également être elle-même un personnage surnaturel. S’y ajoute souvent une petite (ou grande !) dose de romance paranormale et s’y mélange aussi des éléments d’autres sous-genres dont le roman policier. Les spécialistes du genre ? Les éditions Milady et la collection « Crépuscule » de J’ai Lu. 

Une bonne raison de participer à ce swap ? Une fois qu’on à goûté à la bit-lit on ne peut plus s’arrêter d’en lire ! 

Passons maintenant au détail du SWAP : 

Le contenu

1 ou 2 livres
 (selon votre budget, que vous les achetiez neufs ou d’occasion)

1 ou 2 marque-pages (en rapport avec le thème de préférence mais ça n’est pas obligatoire)
1 carte avec un petit mot – sympa ce serait mieux  – ou deux si vous êtes poète ^^
1 surprise : friandises, bougies, thé, biscuits, mugs, DVD, carnet, stylo, …

Faites-vous plaisir !!! Le but est de faire de belles découvertes sans se ruiner 

Une petite précision : vous vous engagez à « bloquer » l’achat des livres de votre liste pendant la durée du swap ou au minimum à communiquer avec votre swappé(e) sur tout nouvel achat durant la préparation des colis.

L’inscription : 

Deux possibilités s’offrent à vous :
1.    Vous souhaitez vous inscrire en binôme, dans ce cas-là, votre participation est prise en compte tout de suite si vous avez trouvé votre swappé(e)
2.    Vous souhaitez avoir la surprise de votre binôme, alors là, c’est le hasard qui décide et vous découvrirez votre swappé(e) le lendemain de la date de clôture des inscriptions

Les dates

Inscriptions jusqu’au : dimanche 14 octobre
Attribution du swappé (hors binôme) : entre le lundi 15 octobre et le mercredi 17 octobre (selon le nombre d’inscrits …)
Préparation et envoi des colis : du jeudi 18 octobre au dimanche 25 novembre

Si vous avez des suggestions n’hésitez pas !!!

Questionnaire à me renvoyer par MP (vous pouvez le modifier jusqu’à la date finale d’inscription, même si vous me l’avez déjà envoyé)

Nom, prénom
Adresse postale
Adresse de votre blog
Adresse mail
Liste de livres issus de votre wish-list
Acceptez-vous les livres d’occasion ?
Votre couleur préféré(e) ?
Accepteriez-vous les envois hors France (pays limitrophes, étranger, etc.) ?
Quels sont vos goûts en matière de friandises, boissons, etc. ?
Plutôt sucré ou salé ? Ou les deux ?
Allergies ?
Chocolat blanc, noir, au lait ? Avec ou sans noisettes (ou autre) ?

Si vous voyez d’autres petites choses que vous souhaitez communiquer à votre swappé(e), n’hésitez pas !

Fondation (le cycle de Fondation 1) de Isaac Asimov

 

Quatrième de couverture :

En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C’est dans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici trois siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs…

 

Je n’ai jamais lu de livre de Isaac Asimov (pas taper, nan pas taper!), alors quitte à se lancer j’ai choisi le cycle de Fondation. Il était temps aussi de faire avancer ma participation au challenges SFFF (c’est quoi ça? C’est expliqué dans une page antérieure, allez on cherche!).

 

L’histoire : Difficile à résumer car il y a en fait 5 mini histoires qui concernent toute Fondation. En bref, un chercher (Hari Seldon) prévoie la chute de l’empire. Afin que l’humanité se relève plus vite du chaos qui s’en suivra, il crée le projet Fondation. Cette colonie à la périphérie de l’empire doit rassembler le plus de connaissance. On assiste alors à ses débuts, quand elle amasse des connaissances, puis à son développement grâce à la religion et enfin on finit le livre sur son renforcement grâce au marchand.

 

Mon humble avis :

Les première pages m’ont tout de suite plongée dans l’ambiance : la Science Fiction. avec un grand S et un grand F. Il est question de planète-ville, de vaisseaux spatiaux, de galaxie… Bref : on sait où on est. La suite de l’histoire est un perturbante. En effet, contrairement à d’autres livres, on ne suit pas l’histoire d’un ou de plusieurs héros. Toutes les cents pages (à peu près), l’histoire avance d’un bon de 30, 50 voir cent ans. En fait c’est l’histoire de fondation que l’on suit. Une fois que l’on a compris cela, on est un peu moins perdu (mais ça fait quand même un peu bizarre).

Le livre est facile à lire et très fluide. J’ai beaucoup aimé les extraits d’Encyclopédia Galactica, qui parsèment l’histoire et nous y replongent au cas ou notre esprit se serait égaré ailleurs et qui font un peu le lien entre les différentes époques.

Difficile de s’attarder en particulier sur l’un des personnages. On ne les côtoie que peu de temps. A part Hari Seldon, qui, par ses prévisions, vient participer à l’histoire régulièrement. Drôle de personnage que ce scientifique qui manipule les masses afin de changer le destin de l’univers…

Aucune époque ne m’a plus plu ou plus déplu, elles apportent toutes leur grain de sel dans le développement de Fondation.

Concrètement,

je n’ai pas vraiment d’avis sur ce livre. Je suis plutôt dans l’expectative, dans l’attente. C’est le début du cycle, je pense donc qu’il fait partie d’un tout et que sans ce tout il est un peu cours. Il y a un côté anthropologique très intéressant (peut-être un peu schématique) sur le développement des civilisations : d’abord les croyances, puis le développement de l’activité marchande…. Il ne reste plus qu’à lire la suite du cycle pour voir ce qu’il en est !