ID :

Auteur : Frédérick Tristan – Edition Zulma poche Z/a – Parution : 10/04/14 – 480 pages – Prix : – Genre : conte chinois

Quatrième de couverture :

Né d’un œuf de pierre détaché de la montagne des Cinq Eléments, Souen, le singe taoïste, n’a qu’une ambition : devenir immortel et atteindre le sommet ultime des connaissances les plus cachées. Comme dans toute quête, obstacles, revers et exploits abondent, et Souen doit tour à tour échapper à l’Esprit des Brouillards, s’initier à la doctrine zen et à l’art des jardins, apprendre à voler dans les airs et se métamorphoser en toutes les créatures imaginables, jusques et y compris en concombre de mer…

  

Quand Libfly a proposé un partenariat avec les Editions Zulma pour leurs sorties poche, j’ai craqué pour ce livre en lisant la quatrième de couverture. Un conte chinois! Cela a attisé ma curiosité.J’en profite pour les remercier pour cette découverte.

 

Mon ressenti :

Je me suis lancée dans cette lecture sans avoir fait de recherche sur ce livre, juste tenté par la quatrième de couverture. Mais ce conte n’est pas comme les autres, en effet un avertissement en début de lecture nous donne quelques informations : Le Singe égal du ciel s’inspire librement de la légende chinoise dont Wu Cheng’en tira son fameux roman la Pérégrination vers l’Ouest (Xiyou ji), sous la dynastie des Ming.  Ahhhhah, certes… bon je ne connais pas tout ça c’est pas grave , à l’attaque! J’ai donc commencé pleine d’entrain ma lecture. Chaque chapitre relate une aventure de Souen, le singe égal du ciel. Celui-ci va entre autre devenir immortel, chercher à rencontrer bouddha, accomplir moult actions merveilleuses… Chaque chapitre est narré comme un conte et à la réflexion je pense que cette lecture mériterait d’être échelonnée dans le temps, genre un chapitre par jour. En effet,  la lecture de nombreux chapitres d’affilé s’avère un peu ennuyeuse voir répétitive malgré une très belle écriture.

Il faut dire qu’après quelques recherches et réflexions, je n’avais pas toutes les cartes en main. Ce livre  est ésotérique, il utilise des règles taoïstes, parle de bouddhisme et d’ascension spirituelle….  Et là ce n’est pas ma tasse de thé.

Pourtant d’un point de vue très terre à terre, ce singe est étonnant. Il a un sale caractère et fait tourner en bourrique les divinités, ce qui en soit le rend bien sympathique. Je ne décrirais pas la pléthore de personnages présent dans ce conte, ils suffissent à peupler plusieurs univers.

Au final, malgré un formidable écriture, je suis passée à côté de cette lecture, bien trop ésotérique à mon goût.

 

Il est le capitaine et l’ingénieur, le savant et l’artiste, le philosophe et le prêtre; et la horde burlesque de le considérer comme un père, une manière de divinité incarnée en je ne sais trop quoi de surnaturel, ce qui, ajouté à sa tendance amphigourique, achève de transformer ce marsupial borné en une outre débordante de jactance et de prétention.

 n°30