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Auteur : Elisabeth Ebory – Edition : ActuSF, collection Badwolf – Parution : –  400 pages – Prix : € – Genre : fantastique

 

Quatrième de couverture :

En Angleterre, les légendes ont été mises sous clé depuis longtemps. La fée Rêvage complote pour détruire cette prison et retrouver son pouvoir sur l’humanité. Elle a même glissé un changeling dans le berceau de la reine…

Mais Philomène, voleuse aux doigts de fée, croise sa route. Philomène fait main basse sur une terrible monture, des encres magiques, un chaudron d’or et même cette drôle de clé qui change de forme sans arrêt. Tant pis si les malédictions se collent à elle comme son ombre… Philomène est davantage préoccupée par ses nouveaux compagnons parmi lesquels un assassin repenti et le pire cuisinier du pays. Tous marchent vers Londres avec, en poche, le secret le plus précieux du royaume.

Des personnages empreints d’une légèreté désespérée, une aventure aussi féerique que profondément humaine. Élisabeth Ebory renoue avec le merveilleux des anciens récits, sans nier leur part d’obscurité.

Mon avis :

Ahhhh… que j’ai eu du mal à écrire cette chronique… vous allez comprendre pourquoi (pour l’expliquer je ne vais pas suivre ma trame habituelle). L’histoire me tentait bien, des fées, de l’aventure… et la couverture est superbe. Me voilà donc partie dans cette lecture.

Les personnages principaux sont attachants. Ils ont des caractères bien tranchés et beaucoup d’humour. Il y a Clem le chevalier servant, Philomène la voleuse, Od qui cache bien son jeu et apparaît comme un grand-père grognon, le jeune espiègle S et la dynamique Vik. Les « méchants » ne sont pas en reste avec Rêvage et ses plans machiavélique.

Le cadre se prête bien à l’histoire, Londres en 1837 et la campagne anglaise. On imagine bien y voire surgir des créatures imaginaires. Ce qui est rendu possible par l’apparition de failles entre notre monde et le mystérieux royaume des faes, froid et inquiétant.

Le récit mixe tout cela, sur un fond de conquête du monde par les faes, de « retour » de l’héritière (comme un petit goût d’alexandre Dumas), d’amourette et de farce rocambolesque (la pauvre Rêvage a bien du mal à voir aboutir ses plans, si longuement travaillés, Rêvage, la Iznogoud des faes?).

Et c’est peut-être là que la mayonnaise n’a pris pour moi, dans l’assemblage de tous ces éléments prometteurs.

Pour conclure, des personnages qui valent le coups, un univers prometteur, mais un petit manque inconnu au niveau du liant.

D’autres avis chez : Cédric Jeanneret, Joyeux Drille

n°1 imaginaire