Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour de S.G. Browne

ID :

Auteur : S.G. Browne – Editions : Mirobole, collection Horizons pourpres – Parution :  – 378 pages – prix :  21 € – genre : fantastique

 

Quatrième de couverture:

Andy vit en paria depuis sa résurrection spontanée après un accident de voiture. Ce nouveau zombie n’a pour morne horizon que le cellier familial, où il cuve les grands crus de son père, et ses réunions mensuelles aux Morts-Vivants Anonymes.

Mais lorsqu’un zombie solitaire l’initie aux bienfaits régénérateurs de la chair humaine, Andy décide de lutter pour ses droits civiques. Débute alors un voyage improbable qui le mènera de la morgue au rôle très médiatisé de porte-parole de la cause zombie, en passant par des séjours à la SPA reconvertie dans l’accueil de zombies fugueurs et aux plateaux d’Oprah Winfrey. Sombrement drôle, étrangement touchante et suffisamment saignante, l’odyssée du premier mort-vivant contestataire de l’Histoire vous fera probablement mourir de rire. Mais auparavant, vous devrez avoir fait connaissance avec tous les amis d’Andy…

 

Ma libraire m’avait déjà recommandé ce livre plusieurs fois, le titre m’avait convaincu, la couverture séduite (les couvertures de chez Mirobole sont superbes) et j’ai eu la chance de le gagner sur le blog de Cornwall (combo!). Alors un grand grand merci à toi Cornwall pour ce concours.

 

Mon ressenti:

Commencer un nouveau livre, d’un auteur qu’on ne connaît pas et qui n’a pas tenu le haut de l’affiche dans tous les médias, c’est comme partir à l’aventure. Elle peut se passer bien ou mal ou encore laisser indifférent. Mais quelques fois, elle vous file une sacré claque. Ce fût le cas avec ce livre, dont la lecture s’est avérée totalement jouissive (si si promis). Je me suis éclatée du début jusqu’à la fin, je ne vois pas comment dire autrement. Maintenant il va falloir réussir à en parler…

Ici point d’horreur, mais beaucoup d’humour. Les zombies ne ressemblent pas à ceux de Romero, ce sont juste des anciens vivants, qui se sont réveillés une fois mort. Ils doivent faire face à de nombreux problèmes comme : la décomposition, la gestion du stress lié à leur décès (heureusement pour ça ils ont des groupes de soutiens, des séances chez le psy) et surtout le comportement à leur égards de leurs anciens camarades vivants. Une façon d’aborder, mine de rien, avec beaucoup d’humour des sujets plus graves comme celui des minorités.

Le récit est fait à la première personne et je me suis sentie vraiment impliquée dans la vie d’Andy, comme si je le suivais, perchée sur une de ses épaules. Non je ne pars pas en vrille, j’ai juste lu Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour. Une grande réussite de l’écriture de S.G. Browne est cet effet d’entraînement et son humour désopilant permanent.

Vous l’aurez compris je suis devenue une vrai fan d’Andy, défenseur de la cause des zombies et auteur d’haïku (certes il a mangé ses parents, mais c’est accessoire). En effet, pour se calmer, rester zen, il en compose sur les conseils de son psy. 

 Au final, une lecture addictive, qui rend gaie. Je ne veux pas vous en dire plus à part : lisez-le !

 

 Pour le plaisir, un des haïkus d’andy :

Chair réanimée
Bouillie d’organes putréfiés
Ragoût au formol

D’autres avis chez : Cornwall, Book en stock, AcroLune, Mylène

n°1 

 n°47

Worldcon 2014 : LonCon3 day three (avec un focus sur la Dealer’s room)

Les souvenirs du 1er jour c’est ici et du deuxième jour.

 

Un troisième jour sous le signe des dédicaces ! Un marathon de dédicaces. Tombée du lit, me voilà sur site à 9h15… la queue pour la dédicace de GRRRRRRRRRRRRRR Martin avait déjà débutée… Pas convaincue d’y participer, je me présente à l’ouverture de la Dealer’s room pour mes premières dédicaces du jour.

 

 

 

Je suis la première à aller voir Karen Miller, qui est charmante.

Puis Sarah J Maas, aussi souriante qu’en table ronde.

 

 

 

Le sommeil me rattrape et la fatigue se fait sentir, alors quitte à faire la loque, autant le faire en attendant G.R.R. Martin. Je me retrouve donc parmi les 200 heureux à faire la queue, d’abord à l’extérieur du bâtiment. L’ambiance est très bonne, des gâteaux circulent…. Par contre les consignes sont très claires, un seul livre, pas de mot particulier, arrivé le livre ouvert…. L’usine. Apparemment GRR s’en est plaint après à son attaché de presse.

 

Avec un livre en français et qui n’était pas le trône de fer, j’ai eu le droit à quelques mots et je suis repartie ravie

Je file assister à la deuxième moitié de la conférence : The World at Worldcon: French and Francophone SF/F avec Tom Clegg, Bradford Lyau, Pierre Pevel, Eric Senabre, Elisabeth Vonarburg, Antoine Rouaud et Laurence Suhner. Malheureusement les échanges manquent un peu de dynamisme et je pars en quête de ma pitance et de personnes avec qui papoter.

14h00 le marathon reprend avec Stephan Baxter, qui me demande comment je trouve Voyage, que je venais tout juste de commencer…. Dommage pour moi, je manque de matière pour l’échange.

Toutes les dédicaces étant espacées d’une heure, j’ai plus que le temps de me promener dans la dealer’s room tout en restant à proximité. Dans le précédent article, vous avez pu voir des photos des libraires, bouquinistes…  Il y a également de très nombreux autres marchants : affiches, autographes, bijoux., Tshirt, jeux, peluche chat à deux têtes (le must have de la convention)…

16h00 : je suis à poste pour la dédicace de Kelley Armstrong (j’en profite pour rafler plein de marque-page parmis ceux qu’elle a apporté).

Dans ce grand espace appelé Dealer’s room, il y a également des scientifiques qui vous parlent des galaxies, d’avions, de simulateur de vol de pigeons… Des expositions sur des jeux, des auteurs… Des réalisations de fans ou encore des oeuvres d’art échappées de l’exposition voisine… 

Retour dans le grand hall pour la dédicace de Tanya Huff. C’est étonnant de constater la célébrité de certains auteurs, dont on ne parle pas forcément beaucoup en France.

En grande fan de la Ballade de Pern, je ne pouvais pas louper Todd Mc Caffrey qui a repris le flambeau après sa mère. Malheureusement à part le premier de ses livres, les autres n’ont pas été traduits, comme je lui ai fait remarqué. Il s’est empressé de le dire à son agent.

 Dans les allées les plus reculées, on peut croiser d’étranges compositions, un endroit pour se créer des costumes, des expositions de costumes justement… 

 

 

 

Il y a aussi de drôle de petites pièces. En fait ce sont sensés être les « chambres » des invités d’honneur. Forcément je ne me rappelle plus à qui est attribuée la première.

 

 

  

 

 

Plus facile pour celle-ci, celle de robin Hobb

 

 

 

 

  

 Celle du regretté Ian Banks, avec une composition de bouteilles de wisky.

 

 

 

 

Pour John Clute.

  

 

 

17h00 : lecture de Lisa Tuttle. Grand moment de plaisir qui me donne envie de lire de nouveaux textes. Je n’avais pas apporté mon bel exemplaire de Ainsi naissent les fantômes, comme elle n’était pas inscrite pour les dédicaces. Une séance de dédicace s’improvise à la sortie de la lecture, ni une ni deux, j’ai sorti mon carnet.

J’étais motivée pour assister à d’autres conférences, malheureusement en ce samedi l’affluence est importante et il faut prévoir de faire la queue pour avoir une place et je commence à en avoir un peu marre de faire la queue. Mais ce n’est pas grave, on croise toujours quelqu’un avec qui discuter dans les couloirs.

Et il y a toujours de bonne surprise, en effet je découvre que la maison d’édtion Del Rey a organisé une séance de dédicace et qu’en plus elle offre les livres!!! (et l’apéro). Impossible de résister, je repars avec les bras pleins.

Au programme de la soirée il y a la « Masquerade » sorte de cosplay très amateur. Je me laisse plutôt séduire par la soirée organisée par Gollancz et Bragelonne, avec une liste d’auteurs présents impressionnantes et des discussions des plus surprenantes (je retiens particulièrement celle sur la romance gay avec Stéphane Marsan). Le Fan village commence a manqué, petit tout histoire de voir des « restes » de la masquerade et de boire un dernier verre avant de prendre le trameway.

 

 

Deux mordues de lecture attendant le tramway….

 

 

 

 

 

Mon sac était lourd et pas pour rien! 

 

 

 

Goodies et verre collector.

 

 

 

 

Ils y étaient aussi : Les mandragores

Le Jour où les zombies ont dévoré le Père Noël de S.G. Browne

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Auteur : S.G. Browne – Editions : Mirobole, collection Horizons pourpres – Parution : 19/09/14 – 222 pages – prix : 18.00 € – genre : fantastique

 

Quatrième de couverture:

Pauvre Andy Warner. L ex-star contestataire des morts-vivants a passé une année entière soumis à des tests expérimentaux dans un laboratoire de recherches sur les zombies dans l Oregon. Heureusement, un miracle se produit : à quelques jours de Noël, il parvient à s échapper et fausse compagnie à ses poursuivants en enfilant un costume de Santa Claus. Le déguisement parfait… À deux réserves près : des collègues de décomposition le reconnaissent et exigent de lui qu il soit leur chef ; et une adorable fillette solitaire le suit partout, convaincue qu il est vraiment le père Noël… Une comédie horriblement délicieuse à lire sous le sapin.

 

La Voie des indés permet de valoriser à chaque rentrée littéraire l’édition alternative. J’avais eu la chance de participer à cette action l’année dernière et je remets ça avec plaisir cette année. Comme premier titre (même si cette chronique arrive en seconde position) j’ai choisi cette histoire de zombie, car j’ai déjà dévoré avec grand plaisir le premier tome des aventures d’Andy : Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour de S.G. Browne.

 

Mon ressenti :

Si vous n’avez pas lu Comment j’ai cuisiné …, ce n’est pas grave. Le seul spoiler sur les aventures précédentes d’Andy est qu’il est toujours vivant. Enfin,  façon de parler pour un zombie… Vous aurez aussi quelques informations sur sa vie amoureuse, mais ce n’est pas grave. Bref, quel plaisir de retrouver Andy! Nous l’avions quitté en mauvaise posture à la fin de l’opus précédent, on le retrouve ici en cobaye dans un centre militaire, après un début dans une ferme de cadavre, ce qui n’est pas forcément mieux. Vous l’aurez compris l’ambiance est toujours aussi… je cherche une façon de la décrire, glauquo-marrante! Car l’humour est toujours là, décapant, grinçant, marrant. Cette histoire est moins engagée que la précédente, mais elle est quand même très originale. C’est un véritable conte de noël que nous présente S G. Browne, même si l’ambiance n’est pas sans rappeler celle du film grimlins.

Même n’y a plus la surprise de la découverte de la plume de l’auteur ou du monde d’Andy, il y a toujours le plaisir de la lecture. Il reste entier, l’écriture de S. G. Browne étant très agréable à lire.

« Si vous n’avez jamais repris connaissance dans une ferme de cadavres, vêtu d’un costume de Père Noël, la cervelle explosée à l’arrière de votre crâne, alors vous ne pouvez pas comprendre. »

Les personnages sont également des atouts majeurs du récit. Andy décrit toujours sa situation avec beaucoup de cynisme et de réalisme, teintés d’humour. Si, ici, il a un peu abandonné ses idéaux de reconnaissance de la cause des zombies (il faut dire qu’il l’a un peu desservi),  il donne toute sa place à l’amour et à la magie de noël (sortez les zombies bisounours!).  Les frères Zack et Lucke sont les grimlins de l’histoire, capable de manger un humain vivant tout en chantant des chants de noël…

Au final, toujours un très grand plaisir de découvrir les aventures d’Andy, même s’il n’y a plus autant de surprise. A mettre sous tous les sapins.

 

 D’autres avis chez : Cornwall, Mylène

n°2  n°48  

L’Apprenti d’Araluen, tome 05 : Le Sorcier du Nord de John Flanagan

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 Auteur : John Flanagan – Edition : Ldp Jeunesse  – Parution : 19/09/12 – 352 pages – Prix : 5,90€ – Genre : jeunesse, fantasy

Quatrième de couverture :

Will, devenu Rôdeur, a reçu sa première affectation : Seacliff, une île paisible.

Mais un équipage skandien, venu piller la côte, va mettre à rude épreuve ses talents de guerrier et de diplomate.
Peu de temps après, un message de Hait l’expédie à Norgate, un fief situé au nord du royaume: le seigneur Syron est tombé malade et d’étranges rumeurs de sorcellerie circulent.
Will et son amie Alyss soupçonnent Orman, le fils du seigneur, de chercher à s’emparer du pouvoir par des moyens criminels…
Will, en digne serviteur de l’Ordre, saura-t-il affronter les terreurs du bois de Grimsdell et déjouer les pièges que lui tendent des apparences trompeuses ?

 

Ma lecture du quatrième tome date d’il y a deux ans, depuis j’ai eu le temps d’en oublier un peu l’histoire et d’en garder un bon souvenir. A la relecture de ma chronique des tomes 1 à 4, je me rend compte que le tome 4 semblait m’avoir un peu ennuyé. Ma vision de la littérature jeunesse a sans doute changé du fait de lecture plus nombreuses depuis.

 

Mon ressenti :

J’ai donc commencé ce cinquième tome comme une première lecture et avec un à priori positif. Il s’est passé quelques années dans la vie des héros, entre le tome 4 et le 5, ce qui est plutôt marrant puisque plus de deux ans se sont écoulés entre mes deux lectures. Le premier tiers du livre nous présente Will, qui a grandi et qui est devenu un Rôdeur. Cela m’a rappelé les grandes lignes de l’univers d’Araluen et tombait fort à propos. Même si « l’ordre » des rôdeurs est assez classique dans son fonctionnement, il me plaît beaucoup avec ses héros mystérieux. L’histoire est entraînante et l’on prend plaisir à suivre les aventures de Will. Sa première affectation s’annonçait tranquille, mais cela n’a pas duré. Le suspens dure jusqu’à la fin et même quelques dénouements sont attendus, l’histoire nous réserve quelques surprises.

L’écriture est tout à fait adaptée à un jeune public. Et même si elle est assez simple, elle plaira également aux plus grands.

Will a grandi.  Même s’il représente un peu le stéréotype du gentil héros fringuant, qui n’abandonne jamais ses amis, on prend plaisir à se prendre d’affection pour lui. Son amie Alyss est aussi une parfaite petite héroïne, téméraire et intelligente. il ne manque plus qu’Horace pour compléter leur trio, mais on ne le voit peu dans ce tome.

 Un bémol concernant la fin qui n’en ai pas vraiment une et qui impose l’achat du 6ème tome pour avoir le fin mot de l’histoire.

Au final, une lecture que j’ai repris avec beaucoup plus de plaisir que lorsque j’avais terminé le tome précédent. Une histoire pleine d’entrain avec des héros attachant. Parfaite pour les enfants.

N°10 N°40 10/10

Zombies challenge chez la Prophétie des ânes

BRAINNNNNNNNNNNNNN !!!!!

Un challenge zombie!!! J’étais obligée de m’inscrire (je ne sais pas pourquoi mais dernièrement j’ai comme une affinité avec les zombies…)

Proposé par  Cornwall sur son blog La prophétie des ânes, voici le lien vers le billet explicatif et recenssant les inscriptions.

 

L’objectif :

Chroniquer tous supports culturels en rapport avec la thématique Zombie à savoir : Livres, Bds, comics, films, téléfilms, albums jeunesses,Jeux videos, musiques. 

La durée :
Le challenge débute le 11 septembre (humour) et a une durée initiale de 28 semaines avec un récapitulatif tous les 28 jours
A l’issue, de cette première période s’il reste suffisamment de survivants le challenge se prolongera par cycle de 28 jours.
Il n’y a pas de niveau à atteindre ou à viser, des titres seront données à l’issues des récaps en fonction du nombres de chroniques effectuées. 
Ma PAL zombiesque :
Je ne dis pas que je lirais tout, mais j’ai de quoi lire…
  • Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour de S.G. Browne : lu mais pas encore chroniqué
  • Le Jour où les zombies ont devoré le Père-Noël de S.G. Browne
  • Intégrale Z de Max Brooks 
  • L’Evangile Cannibale de Fabien Clavel

  •  

    Apocalypse Z, tome 1 : Le début de la fin de Manel Loureiro

  • Vivants de Isaac Marion

  •  

    Zombie thérapie, tome 2 : Zombie Business de Jesse Petersen

  • Zombie Story, tome 1 : Zombie Island de David Wellington

Et ceux qui me font trop envie :

  • Newsflesh, tome 1 : Feed de Mira Grant 
  • L’éducation de Stony Mayhall de Daryl Gregory 

Un challenge qui va très allé avec celui d’Halloween!