Blackwater, tome 2 : La digue de Michael McDowell

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Auteur : Michael McDowell – Traduction: Yoko Lacour et Hélène Charrier – Couverture: Pedro Oyarbide – Editions : Monsieur Toussaint Louverture- Parution : 22/04/2022  –  260  pages– Prix : 8.40€  – Genre : Fantastique

Quatrième de couverture :

Tandis que la ville se remet à peine d’une crue dévastatrice, le chantier d’une digue censée la protéger charrie son lot d’imprévus : main-d’oeuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes… Pendant ce temps dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarcale, voit ses machinations se heurter à celles d’Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer. Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. À Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles.

Mon avis :

Comme vous avez pu le lire, au delà de l’objet livre, j’ai été convaincue par le tome 1 de la série Blackwater. Babelio et Les Editions Monsieur Toussaint Louverture ont anticipé cette bonne lecture, car ils m’ont fait découvrir également le tome 2. Quelle bonne idée !

Le tome 1 était certes, un très bel objet. Mais la couverture du tome 2 remporte mon suffrage. Ce cœur épinglé, entouré de flammes, laisse deviner des tourments à venir pour nos protagonistes. Les serpents sèment l’inquiétude, ont-ils un rapport avec les fleuves qui traversent Perdido? Un tome plus sombre est annoncé.

Alors qu’en est-il? Nous retrouvons les membres de la famille Cuskey . La guerre entre Elinor et sa belle-mère n’est pas ouverte, mais le combat est rude. Mary-Love veut régner en dictatrice, la rébellion de sa belle-fille est difficile à supporter. Mais à cela va s’ajouter celle de sa fille. Coups-bas, manipulation et lutte de pouvoir s’enchaînent. Les hommes font figure de marionnettes aux mains de ces femmes calculatrices, pour notre plus grands bonheur.

Voilà pour ce qui se trame en premier plan. En second plan, il y a les affaires de scieries. Oscar qui tente de s’affranchir de sa mère au niveau financier. La digue, qui se construit… Pour résumé, la vie de la ville de Perdido, qui nous présente une petite fresque historique d’une ville du Sud des Etats Unis.

En arrière plan, il y a les rivières, toujours omniprésentes. Etranges, peuplées d’êtres dangereux, elles pèsent sur l’atmosphère de Perdido. si le lecteur oublie les horreurs du premier tome, elles vont se rappeler à lui crûment, violemment.  Le passage est court, mais nous rappelle bien que ce livre flirt avec le fantastique, voir l’horreur.

Pour conclure, une lecture toujours aussi plaisante. Elle présente différents niveaux de lecture, suivant ce qui plait le plus au lecteur il devrait trouver de quoi le satisfaire. Le tome 3 étant déjà sortie, je dois filer à la librairie!

La maison avait aussi une odeur bien particulière, un mélange du sable blanchi par le soleil qui ceignait la propriété, de l’argile rouge de la digue, de la Perdido qui coulait de l’autre côté, de l’humidité des murs et des vastes pièces plongées dans la pénombre, des odeurs de la cuisine de Zaddie et de quelque chose qui était apparu lorsque la maison était vide, et n’avait jamais complètement disparu. Même pendant les mois de sécheresse, quand les moissons des fermiers se racornissaient dans les champs et que le moindre éclair qui s’abattait suffisait à embraser plusieurs hectares de forêt en quelques minutes, il y régnait une odeur d’eau de rivière, si bien que le papier peint semblait humide au toucher, que les enveloppes collaient les unes aux autres et que la pâte à tarte levait mal. On aurait dit qu’une brume invisible venue de la Perdido nimbait constamment la maison.

D’autres avis chez: L’ours, Café Powel

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