La couronne des 7 royaumes, intégrale, tome 1 de David B. Coe

Quatrième de couverture : 

On a toujours répété au jeune Tavis de Curgh qu’il hériterait du titre et des terres de son père. Pourtant, le divinateur Qirsi chargé de sa révélation lui prédit un tout autre avenir, bien plus sombre, dont le premier acte baigne dans le sang d’une innocente. Commence alors pour le jeune homme une épopée tragique et merveilleuse, dont l’enjeu se confond avec celui du monde même, sur le point de connaître ses plus terribles heures.

 

Je ne connaissais pas du tout l’auteur, ni le livre, quand j’ai décidé de le lire. La magie des lectures communes… C’est Ptitetrölle qui l’a proposé sur Livraddict, alors je ne pouvais que tenter.

 

Mon ressenti :

Le début du livre m’a tout de suite entraînée, même si j’ai été interloquée très rapidement. Il y a comme une cassure, on suit une histoire, qui n’est en fait qu’un prologue. La première histoire terminée on en commence une deuxième puis une troisième. Bien sûr tout est lié, mais ce début peut être un peu déroutant. J’ai découvert avec grand plaisir l’univers des 7 royaumes avec les Eans et les Qirsi. Le récit a une trame assez classique de Fantasy, mais j’ai trouvé les caractéristiques des différents peuples très intéressantes. Le récit m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, même si je me suis attendue à certaines évolutions de l’histoire.

Le style est agréable à lire. L’auteur ne nous abreuve pas de descriptions moyenne-âgeuse pour réussir à planter le décors. Elles sont cependant suffisamment détaillées pour pouvoir s’imaginer toutes les scènes et les différents protagonistes. 

Mon personnage préféré est le Qirsi Grinsa, j’aime beaucoup son caractère très posé et le fait qu’il cache de nombreux secrets. Tavis est insupportable mais l’on se prend tout de même d’affection pour lui, faut dire qu’il en prend plein la tête… Je me demande ce que va devenir son homme lige Xaver dans les tomes suivants.

Vous l’aurez compris cette lecture inattendue fût très agréable. Un décors bien posé, de nombreux personnages intéressants et une intrigue qui se tient. Je lirais bien sûr la suite, je suis vraiment curieuse de savoir ce qui va se passer. 

 

Les avis des autres lecteurs : Ptitetrölle, Zina .

 

Coeurs de Loups de Charlotte Bousquet & Valérie Lawson

Quatrième de couverture :

Cœurs de loups, ce sont seize auteurs décidés à unir leurs voix dans une anthologie. Seize auteurs décidés à abolir les frontières, et brouiller les origines. Avec eux, les loups deviennent hommes et les hommes choisissent les loups, les loups content un nouveau monde, ou l’ancien qu’ils ont aimé, les fourrures et les peaux se mêlent pour créer un chant, un chant d’espoir et de cœur, pour les loups et les autres grands prédateurs.

Textes de : Hélène PEDOT, David BRY, Nadia COSTE, Sophie GUTH, Manon FARGETTON, Anne FERRIER, Jean-Luc MARCASTEL, Carina ROZENFELD, Fabien CLAVEL, Sophie DABAT, Anne-Sophie SILVESTRE, Marie CAILLET, Meredith BLIXEN, Marika GALLMAN, Sandy JULIEN, Samantha BAILLY.

A noter : Ce livre est édité en partenariat avec FERUS. 2 euros par exemplaire vendu seront reversés à l’association.

 

Connaissant quelques auteurs, ce recueil m’a intriguée. L’idée du partenariat avec l’association Ferus (première association nationale de protection et de conservation de l’ours, du loup et lynx en France) m’a également séduite. Hop le livre était acheté.

 

Mon ressenti :

Je trouve cela toujours aussi difficile de parler d’une anthologie regroupant plusieurs auteurs. Là c’est encore le cas, avec 16 auteurs et des nouvelles assez inégales, aussi bien dans la forme, que dans l’attrait. J’en retire un avis plutôt mitigé, même si j’ai trouvé la fin de l’anthologie plus passionnante. Le thème centrale est bien entendu le loups, ce qui est très intéressant est qu’il a été traité de plusieurs façons (conte, ode, légende…).

  • Prière de mon moulin de Hélène Pedot : ce texte, un plaidoyer pour la sauvegarde du loup, est bien placé en début d’anthologie. Plus une prise de position qu’une nouvelle.
  • Le roi de la clairière de David Bry : conte ou fable? très esthétique, qui dépeint l’évolution de l’homme et la conquête de son environnement. La beauté du texte m’a plu.
  • Loup de source de Nadia Coste : une idée intéressante, par contre on a à nouveau à faire à l’opposition de base « l’homme mauvais qui traque le gentil loup ».
  • Fin de loups de Sophie Guth : un poème très cours, qui présente la même conclusion que le texte précédent.
  • Empreinte de Manon Fargetton : le texte est très court, pourtant l’idée de se retrouver grâce à sa nature de louve-garou aurait pu être plus développée.
  • Fleur de loup de Anne Ferrier : une jolie histoire  tragique, poétique. Mais toujours la même opposition homme/loup.
  • La Bête de Jean-Luc Marcastel : le récit est très prenant et l’auteur nous offre une véritable histoire. L’ambiance est pesante, menaçante : qui assassine les villageois ? Je ne suis pas sure d’avoir compris la fin, un peu abrupte, mais l’histoire est très bien contée.
  • Le choix de Carina Rozenfeld : un de mes textes préférés. Dans une sorte de moyen-âge enneigé, une jeune fille choisi les loups à la cruauté du seigneur. La bête n’est pas forcément celle que l’on croit. Une fin un peu gentille, mais une histoire vraiment bien tournée.
  • Anthropolycie de Fabien Clavel : je n’ai pas accroché à ce conte. A retenir les styles d’écriture différents pour le même personnage suivant qu’il est loup ou homme.
  • Un conte de loups de Sophie Dabat : petit conte mignon (un peu trop pour moi). On change vraiment de registre puisqu’il s’agit de l’histoire d’une princesse  qui naît avec des poils…
  • Les loups du Beg de Anne-Sophie Silvestre : l’histoire que j’ai préférée. L’écriture a un je ne sais quoi, qui nous propulse dans les contrefort du Beg pour assister à l’histoire du médecin chaman homme et loup. Une histoire tragique, mais belle. L’opposition homme/loup est reprise mais sans lourdeur et avec des explications.
  • Boussole de Samantha Bailly : texte très court auquel je n’ai pas du tout accroché. Une fois de plus on retrouve  « l’homme qui abat un loup » et « ce n’est pas bien » mais rien d’autre.
  • Lunatique de Marie Caillet : une légende originale et bien contée, qui nous narre l’origine du premier loup. Une lecture qui m’a beaucoup plu.
  • Tous-les-chants de Meredith Blixen : une sorte de conte indien qui n’a pas trouvé d’écho chez moi. J’ai trouvé qu’il manquait des informations, comme : pourquoi la chanteuse ne chante plus? 
  • La promesse de Marika Gallman : cette histoire est très prenante, c’est une vrai nouvelle, pas un conte ou un poème. Elle traite de sujets certes classique, l’amitié, la souffrance, mais sans parti pris, tout n’est pas beau ou moche. L’auteur présente une vision qui change, des relations entre les hommes et les loups. J’ai vraiment apprécié.
  • Un loup pour l’homme… de Sandy Julien : ici l’homme et le loups sont à égalité, c’est rafraîchissant. L’auteur s’excuse de ne pas avoir sorti les fusils, je trouve que c’était au contraire une très bonne idée.

Au final, quelques textes qui m’ont vraiment enthousiasmée (La Bête de Jean-Luc Marcastel,  Le choix de Carina Rozenfeld, Les loups du Beg de Anne-Sophie Silvestre et La promesse de Marika Gallman), mais pas la majorité. Et une initiative à saluer.

 N°5

Elfes et assassins : l’anthologie des Imaginales 2013

Quatrième de couverture :

« Son épée lui battait les bottes. Le gel avait durci le chaume
qui hérissait les plaines et serait brûlé au printemps pour les nouvelles
semences. Les craquements des tiges de paille sous les chaussures de l’Elfe
facilitaient la poursuite. Il lui sembla qu’il gagnait du terrain sur
la fugitive. Il se devait, il lui devait, de la tuer de près, corps à corps,
de recevoir sa dernière exhalaison comme une douce récompense,
de la fixer dans les yeux lorsqu’elle franchirait le seuil. »

Réalisée en partenariat avec les Imaginales, le festival d’Epinal où les plus grands auteurs de l’imaginaire se retrouvent chaque année, l’anthologie Elfes et Assassinss’inscrit dans la lignée de Rois et Capitaines, de Magiciennes et Sorciers, de Victimes et Bourreaux et de Reines et Dragons, des recueils salués par une critique enthousiaste qui y voit le meilleur de la fantasy francophone.

 

Les elfes sont beaux, puissants, séducteurs ; ou bien sombres, dominateurs et effrayants… Dans l’ombre, les assassins se montrent froids, méthodiques, grisés par la chasse, mais ils sont parfois fragiles, rongés par le doute, ou encore poussés par une cause qui les dépasse. À travers toutes les nuances de la fantasy, médiévale, héroïque, urbaine voire post-apocalyptique, découvrez leurs aventures et leurs mystères, de la tragédie à l’humour, de l’épique à l’émotion – entrez dans la danse des Elfes et Assassins !

Voilà une belle façon de prolonger les Imaginales, lire l’anthologie de l’année en prenant son temps et en partageant sa lecture avec Snow et Blackwolf. Cette anthologie va également me servir de cobaye, car c’est la première que je chronique.

Mon ressenti : 

Tout d’abord un petit tour des différentes nouvelles, une véritable occasion de découvrir tous ces auteurs français que je n’ai jamais lu (oui je l’avoue).

  • Pierre BORDAGE, La Dernière affaire de Sagamor

Voici un récit très bien écrit. L’auteur arrive à nous entraîner en quelques paragraphes dans la traque menée par son assassin. Malheureusement l’approche est très classique et ne révèle pas de surprise. 

  • Raphaël ALBERT, La Seconde Mort de Lucius Van Casper

Le mode épistolaire implique directement le lecteur dans l’histoire. L’écriture de l’auteur est très plaisante et pleine d’humour « Dans la salle du bar tabac de la rue des satyrs ». Le monde dans lequel évolue le héros m’a également énormément plu : un Paris ou se mélangent humains, elfes, pixies, sorciers… Par contre j’ai trouvé l’histoire un peu plate, dommage.

  • Nathalie LE GENDRE, La Légende d’à peu près Punahilkka

 Je m’interroge toujours sur le titre… Comme je me suis interrogée sur la fin de l’histoire que je n’avais pas bien compris (merci mes trinômes de lecture pour l’explication). La façon de narrer l’histoire est captivante, car elle l’est par un conteur et je me suis retrouvée comme son apprenti à attendre la suite de son histoire à chaque interruption. L’histoire est au départ assez classique et m’intriguait mais je n’ai pas adhéré avec la fin.

  • Anne DUGUËL, Le Sourire de Louise

Un conte de fée qui vire au cauchemar. Le récit tient plutôt du fantastique que de la fantasy. L’auteur manie le suspens avec brio et l’angoisse monte progressivement. De quoi vous donner des cauchemars, avec des petites fées. Les elfes ne sont pas vraiment là, mais les assassins sont bien présents. Une nouvelle qui dénote (en bien).

  • Jean-Philippe JAWORSKI, Le Sentiment du fer

J’ai eu du mal avec le style de l’auteur, surtout avec le vocabulaire utilisé. Je pense qu’il faut avoir déjà lu du Jaworski avant pour pleinement apprécier la nouvelle. J’aurais même voulu avoir un glossaire… L’elfe de l’histoire semble un peu parachuté, il aurait aussi bien pu être un chevalier.

  • Anne FAKHOURI, Du rififi entre les oreilles

 L’introduction nous plonge directement dans le bain et celui-ci est particulier, on y croise des elfes et la mafia. Les échanges sont plein de gouaille et amusant. Franchement un elfe qui fait de la psychanalyse à des assassins de la mafia, c’est plutôt hasardeux? Et c’est complètement réussi. Alors bravo, même si la fin est un peu facile, mais il fallait bien qu’il y ait une fin. Une lecture qui donne le sourire.

  •  Rachel TANNER, La Nature de l’exécuteur

 Je n’ai pas du tout adhéré à la place donnée à l’actualité (manifestation contre l’implantation d’un aéroport à notre Dame des Landes) dans la nouvelle. Le mélange n’a pas pris.

  • Fabien CLAVEL, Libera me

 J’ai apprécié l’écriture presque poétique. Le texte est décousu, ce qui établi un parallèle avec l’état de son héros, qui ne sait plus que faire, comment vivre dans un pays en déliquescence. Par contre je ne suis toujours pas sure d’avoir compris la fin (et là on est trois dans ce cas). Mais j’ai quand même aimé.

  • Jeanne-A DEBATS, Eschatologie du vampire

 Dès le début, le ton est donné, beaucoup d’humour distillé par un vampire désabusé. J’ai adoré ce personnage et les descriptions qu’il fait de son contact, une elfe. L’emprise qu’elle a sur les personnages, dont le héros, est très bien décrite, les phrases la présentant sont toujours complétées de la manière suivante : par exemple il parle de ses doigts de pied et la phrase est aussitôt complétée par ongles nacré perles d’eau douce. L’histoire est vraiment originale et les situations les plus improbables s’enchaînent pour finir sur un couple gay Antéchrist-fils caché de la reine des elfes (un joli clin d’œil à l’actualité). Ce curieux mélange fonctionne à merveille, sans lourdeur. Ma nouvelle préférée de l’anthologie.

  •  Xavier MAUMÉJEAN, Elverwhere

 Le début de la nouvelle est assez dure, l’humanité a été écrasée par les elfes et vie sous leur joug. A nouveau une utilisation du thème des elfes qui change. Le héros fait partie d’une conjuration mais quel jeu joue-t-il? Double? Triple? Un jeu de dupe sur fond de révolte que j’ai vraiment apprécié.

  •  Fabrice COLIN, Sans Douleur,

 L’auteur  à une façon très originale d’utiliser le thème des elfes. Ils sont au cœur d’un conte, d’une fable, où ils font disparaître les personnes, aussi bien physiquement que leur souvenir. La nouvelle n’est pas très longue, mais on n’en attend pas plus.

  •  David BRY, J’irai à la clairière

 Le thème développé est intéressant : l’opposition entre l’église et les croyances populaires, la première jalouse la seconde qui s’avère efficace pour le peuple. Au delà de cet intérêt, je n’en n’ai pas trouvé d’autre.

  •  Johan HELIOT, Grise Neige

 L’auteur nous mène en bateau dans cette nouvelle, le héros que l’on croyait elfe n’en ai pas un, les assassins font parti de notre histoire…  Cette nouvelle qui semblait s’apparenter à la fantasy s’avère ancrée dans le réel. Un tour de passe passe intéressant.

J’ai essayé de trouver qu’elle avait pu être la trame d’enchaînement des nouvelles, mais cela n’était pas évident : peut-être part-on des visions les plus classiques des elfes et des assassins pour arriver aux plus originales ? Ce fût une lecture en demi-teinte. J’ai vraiment adoré certaines nouvelles, qui m’ont donné envie de découvrir d’autres œuvres de l’auteur, d’autres m’ont laissée indifférente.

Cette lecture a été fortement enrichie par les échanges que j’ai partagé avec Snow et Blackwolf et je vous invite à aller découvrir leur avis sur leur blog.

Continuer la lecture de « Elfes et assassins : l’anthologie des Imaginales 2013 »

Le trône de fer, l’intégrale 1 (A game of throne) de George R. R. Martin

Quatrième de couverture :

Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer, tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors s’en sortiront indemnes…

 

Il y a des livres, qui me font me demander ce que je faisais lors de leur parution pour être passée à côté…  En voici un et pas des moindre : le trône de fer!

Mon ressenti :

Il m’a fallu une centaine de pages pour bien entrer dans l’histoire. Il faut dire qu’elle foisonne de nombreux personnages, familles, lieux… Donc il faut bien ça pour bien appréhender le cadre de l’histoire et les différentes protagonistes. Après ce qui m’a surpris, c’est que jamais l’histoire ne s’essoufle. Il n’y pas de passage un peu plus faible, où l’on sentirait que l’auteur se fatigue, pas d’enchainnement un peu tiré par les cheveux. 786 pages en petites lettres et pas un mot de trop, pas un mot qui manque! Alors bravo, bravo et encore bravo.

Ayant lu en français, le style est passé par la moulinette du traducteur. Apparemment certains lui reproche de donner un timbre vieillot voir suranné au texte. Personnellement cela ne m’a pas gêné. J’ai trouvé la lecture très fluide. Les descriptions sont parfaitement dosées. il est très aisé de se projeter dans l’univers de Winterfell, de voir les Dothrakis… Une lecture très plaisante.

Les personnages principaux sont nombreux. Le textes est cependant suffisamment long pour tous nous les présenter. J’avoue avoir un faible pour Jon Snow, le bâtard, qui semble le seul à être réaliste. Tyrion m’intrigue et m’amuse, méchant, gentil? Difficile de le savoir pour le moment. Mais son humour est prenant. Je dois apprécier les vilains petits canards en fait, un bâtard, un nain… Et forcément Arya, la fille de Eddard Stark, qui contrairement à sa sœur ne veut pas être une dame et préfère apprendre à se servir d’une épée. Comme beaucoup, je suppose, je ne supporte pas le prince héritier Jeoffrey, enfant gâté, purement méchant et mesquin…. Je pense qu’il est impossible de lire le trône de fer sans s’atracher  à un ou deux personnages, ils sont nombreux, tous avec des caractères bien tranchés.

S’il ne fallait retenir qu’un extrait du livre? Ce serait impossible! En lire un seul après avoir lu le livre? Alors je choisirais la présentation que Tyrion fait à son père des tribus sauvage qui l’accompagne, passage désopilant, qui présente également la position de Thyrion dans sa famille et les efforts qu’il doit fournir pour tirer son épingle du jeu.

Pour conclure, c’est une lecture jouissive, pleine de batailles, d’intrigues, de méchants, de gentils, de monstres et de surprises à venir. Si le sang vous rebute, les meurtres, les viols, il vaut mieux cependant passer votre chemin.

 

Lecture commune sur Livraddict organisée par Jessy_Violette avec Alison Mossharty, Lilichat, Stellade, Dex, JelydragonVéro, Nefertari, Ptitelfe, J.a.e_Lou – Chronique du T1 / Chronique du T2, Belledenuit, tagadatagdatsoin, lamiss59283, Lycandra, Mayella, Nanieblue, Benny2104Milathea, Tachas, Hell-eauCherryBKyeiraTomisika, Rosehill Cottage, LivresseDesMotsRandall83330LeeLoo, Azariel87Moineau.

Queen Betsy tome 1, Vampire et célibataire de MaryJanice Davidson

Quatrième de couverture :

Cette semaine, j’ai perdu mon boulot, je suis morte dans un accident et, quand je me suis réveillée à la morgue, j’étais devenue une vampire. Bon, il y a des côtés positifs : je suis désormais super forte et les hommes semblent bien plus sensibles à mon charme de suceuse de sang. Il faut juste que je m’habitue à mon nouveau régime liquide… Autre problème : mes amis du monde de la nuit disent que je suis une sorte de reine annoncée par une prophétie ridicule. Ils ont besoin de moi pour renverser un vampire assoiffé de pouvoir, au look trop ringard ! Le cadet de mes soucis ! Sauf qu’ils ont des moyens de pression efficaces, comme la nouvelle collection Manolo Blahnik ; une fille qui se respecte ne peut pas dire non…

 

Ce livre a rejoint ma bibliothèque du fait du Baby challenge Bit-Lit de livraddict. Depuis il y faisait dodo. Peut-être à cause du titre de la couverture… Bref une lecture commune proposée par Malvina75 m’a aidée à le sortir de son étagère. 

 

L’histoire :

 Betsy, dont la préoccupation princiapale est ses chaussures, se réveillé après un accident transformée en vampire. De plus une prophétie l’a annoncée comme étant la reine des vampires, tout un programme!

 

Ma lecture :

 J’avoue que les 50 premières pages ne m’ont pas emballée . J’ai donc espéré que la suite du livre récupérerait le tout, mais non. Pourtant l’histoire a de quoi nous allécher.Le concept de vampire malgré elle « mais je vais continuer ma vie comme avant » a été traitée également dans la série Sarah Dearly et j’avais pris beaucoup de plaisir à sa lecture. Mais là, non. Des passages m’ont fait sourire, comme quand Betsy va annoncer à toute sa famille qu’elle est devenue un vampire, pas très classique comme comportement. Il y a le beau ténébreux, la meilleure amie, des pouvoirs exceptionnels… mais l’auteur a beau tout mélanger chez moi ça n’a pas pris. Les 20 dernières pages ont un peu amélioré mon sentiment, mais tout juste

La faute à quoi? Le style peut-être.  J’ai trouvé les actions amenées trop brutalement, sans transition, genre des mini-sketchs collés les uns après les autres. Les dialogues sont un peu, comment dire, « balancés » comme ça. Il manque presque les rires pré-enregistrés. 

Quant aux personnages, ils n’ont pas non plus déchaîné mon enthousiasme. L’héroïne pourrait être sympathique,sa relation avec son père et sa belle-mère pourrait presque me faire verser une larmichette, mais c’est tout. Le beau ténébreux apprécie les plans à plusieurs, et alors? A la limite le nouveau meilleur ami, un instant suicidaire, l’instant d’après colocataire, est amusant. La meilleure amie est un stéréotype a elle toute seule, black et riche comme crésus elle joue sur la fibre « je suis noire donc victime du racisme ».

Comme je l’ai dis, quelques passages m’ont fait sourire, l’annonce de l’état de vampire aux parents, l’épilogue (en très condensé ça passe). Après les découvertes de Betsy « tiens je suis un vampire, l’odeur su sang m’allèche » ont été vraiment trop longues. 

 Pour faire synthétique : une déception pour moi, je ne lirais pas la suite.

La note positive est que j’ai atteins le 20 sur 20 pour le Baby challenge Bit-Lit. Mon tout premier challenge 😀

Mes co-lecteurs : Malvina75, Frankie, skyangel, harmo20, Candyshy, Mamz’elle Amandine, salsera15, Olnapac,  Michou,  joe, Liçou10,  bebere, beckbeck, Ellcrys, s0-kelly, Kirkou3000Dex, Benjamin59, biblimi,  Danouna, Livres-and-Cie, Chtitepuce, Lynn, liniebookaddict, loveofbook, Kalea, samlor, sokitty, Joe