Les ailes brisées de Marie Liondor (ocdc14)

ID :

 Auteur : Marie Liondor –  Edition Calepin – Parution : 22/11/12 – 388  pages – Prix : 9,90€ – Genre : fantastique, romance

 Quatrième de couverture :

« Il leva le bras et un silence soudain s’abattit sur eux,le vent cessa de souffler, les feuilles s’immobilisèrent et tout se figea dans une effrayante inertie. »

Qui donc est Robyn ?
D’où viennent ses dons exceptionnels ?

Ce sont les questions que se pose Manon en croisant la route de cet être angélique aux étranges yeux émeraude.
Mais lorsque la réponse lui apparaît, à la suite d’un terrible accident de la route, elle apprend que leur histoire a véritablement commencé il y a plus de deux siècles…

 15/16  5/5

Mon ressenti :

 Je suis bien embêtée pour faire cette chronique, car franchement, celle lecture s’est avérée pénible. Mais je me suis acharnée et je l’ai lu jusqu’au bout. 388 pages de « je ‘aime, moi aussi je ‘aime, je t’aimerais pour l’éternité », ça ne fait pas une histoire. Si bien que l’auteur meuble en détaillant des petites scènes de la vie quotidienne, en ventant le mérite de la collocation pour faire des économies en vacances (c’est vrai, je n’y aurait jamais pensé…). Et quand le présent ne recèle plus de suspens (oui il s’aime, oui c’était un ange et ils ne peuvent pas être ensemble), le lecteur a le droit à la même histoire dans le passé ce coup-ci. Une ode à l’amuuuur platonique, parce que forcément mossieur est asexué.

J’ai donc trouvé qu’il y avait beaucoup de longueur et que l’écriture s’avérait très souvent naïve. 

Difficile de croire dans le personnage de Robyn, car ce méchant démon de la tentation (ange déchu) a des actions du genre : faire acheté un gâteau à la crème. Ouh la la! Le méchant méchant démon. Quand à l’héroïne Manon, elle n’a qu’une amie, mais n’a pas peur d’être célibataire à 24 ans! Euh, franchement de nos jours le drame du célibat à 25 ans est passé de mode je crois.

Au final, je ne m’étalerais pas plus sur tout ce qui m’a déplu. Vous l’aurez compris je ne vous conseille pas cette lecture. Quand à savoir comment ce titre a atterri en catégorie générale c’est un grand mystère.

 

 n° 33     n°8

Improbable destin de Andrée MAURIN (OCDC 2014)

Quatrième de couverture : 

Dans ce roman, Andrée Maurin décrypte avec justesse l’évolution du sentiment amoureux entre les deux personnages qui succombent à un véritable coup de foudre dès leur première rencontre

Jeanne, la trentaine passée, divorcée depuis quelques années d’un mari ombrageux et jaloux, partage son temps entre son métier de professeur, son chat, qu’elle a recueilli la nuit même de sa rencontre avec Jean, et son journal intime ; c’est à ces deux derniers qu’elle confie ses états d’âme.

Jean, marié à Eléonore, bien plus âgée que lui, est conscient qu’il doit tout à sa femme ; il se débat entre la passion qu’il éprouve pour Jeanne et ses scrupules, sa dette morale envers Eléonore qui l’a accueilli chez elle avec ses deux petits garçons, à la mort de Cécile, sa première femme. A essayer de refouler cet amour qu’il se refuse, il tombe dans une dépression dont rien ne peut le distraire.

Après une année d’attente et de désespoir, un Improbable destin les remet en présence : Jean et Jeanne se retrouvent au cours d’une soirée littéraire et sont emportés malgré eux dans une relation passionnée

 1ère lecture

Mon ressenti (attention avec des gros spoilers) :

Le début du livre présente immédiatement le thème principal du livre, à savoir l’amour de Jeanne pour Jean, qui est marié. Même si la romance n’est pas mon genre de prédilection, je me suis attachée à être objective. Habituellement mes avis sont plutôt subjectifs, mais là pour un genre que je n’affectionne pas particulièrement il me fallait prendre de la distance.  Celle-ci n’aura pas suffit pour que j’apprécie ma lecture. La première moitié du livre alterne entre texte et vers en alexandrin. Les vacances de Jeanne chez sa sœur offrent une digression sur le couple de sa soeur qui bat de l’aile, avec des commentaires du genre si on veut on peut, quand le mari change de point de vue et se met à « aimer sa vie ». Autant vous dire que je n’aime pas trop ces leçons sur la vie… Je casse le suspens, Jean trompe sa femme pour Jeanne, mais en gros l’auteur nous explique que c’est de la faute de son épouse, la méchante de l’histoire… Histoire de se débarrasser de celle-ci et que Jean n’ai pas à affronter sa culpabilité, elle meurt à la fin du livre après avoir essayer de l’assassiner, ça résout tout une bonne vieille mort. Ah! J’oubliais pour pimenter le tout, le paranormal s’invite vers la fin du livre avec de la communication télépathique entre Jeanne et Jean, qui est  dans le coma. Là je me suis vraiment demandé ce que ça venait faire là.

L’auteur écrit certes dans un très bon français. Ce que j’ai trouvé bizarre, est, que j’avais l’impression d’être dans un reportage avec des descriptions très froides du genre « Jeanne vit dans un appartement à tel étage rue machin » pour un peu avec le nombre de m² et de fenêtres. On a le droit à des pedigrees pour les personnages, mais sans qu’il y ait d’émotions qui passent. En lisant j’avais l’impression d’entendre une voie off d’envoyé spécial. Les émotions des deux héros sont très détaillées, par contre quand les fils de Jean perdent leur mère adoptive et que leur père a disparu, une seule ligne indique qu’ils sont désemparés, un peu léger quand même.

Le héros s’extasie entre autre en recevant des vers de son aimée, d’une manière générale j ‘ai trouvé ses réactions  peu crédibles. J’ai dû mal à imaginer les hommes d’aujourd’hui parler de « mon aimée ». Cela ressemble plus à du vocabulaire du 19ème siècle. L’héroïne est présentée comme une femme parfaite. Toutes ses réactions, ses commentaires sont les bons, tombent à point, mais la perfection ça n’existe pas. Je n’ai pas non plus apprécié les raccourcis du genre, Jeanne étant une littéraire est rêveuse, son amie plus scientifique est forcément cartésienne, ici encore des raccourcis un peu faciles.

Au final je n’ai pas du tout apprécié cette lecture, que j’ai trouvé ennuyeuse au début, puis incohérente. Je n’ai accroché ni à l’histoire ni au style. 

Attraction céleste de Virginie Goevelinger dans le cadre de Coup de coeur pour auteurs peu médiatisés

Quatrième de couverture : 

Abigaëlle O’Donnel porte sur ses épaules un lourd secret. Elle peut voir le passé, le présent et le futur des personnes qui l’entourent, mais elle peut également capter leurs sentiments. Si, elle a ce pouvoir, c’est parce que son don découle d’un plus lourd secret, que ses parents adoptifs lui cachent depuis sa naissance. Abi est l’enfant de l’archange Mickael et elle est elle-même un ange. Les anges déchus du Cercle de Thulé sont à sa recherche. Ils veulent se servir d’Abi comme sacrifice pour ouvrir la porte de l’Enfer et ainsi libérer Lucifer. Abi ne se doutant de rien, continue de vivre tranquillement sa vie de lycéenne. Elle ne sait pas qu’un garçon au visage d’ange va bouleverser sa vie à jamais…

 

Petite remarque en préambule, l’ebook lu est une version non définitive. Mes propos pourraient donc être un peu plus positifs ultérieurement… Je précise que je n’ai donc pas tenu compte des éventuelles fautes d’orthographe ou de syntaxe.

Mon ressenti :

Ma lecture a mal débuté. Dès le départ j’ai eu une impression de déjà vu, comme si Sookie de True blood avait été remodelée pour s’appeler Abigaëlle. Cette impression a vite disparu pour laisser place à une sorte de lecture parallèle de twilight… On  a le nouveau, dont la fille un peu à part dans le lycée tombe amoureuse (en 2s) et lui aussi l’aime (c’est trop beau) (d’ailleurs il va lui laisser sa veste… et puis venir la chercher dans une belle voiture… sic ça ne vous rappelle rien). Il y a la jolie clairière pleine de fleurs (il faut avoir vu le film Twilight pour bien comprendre l’analogie), il y a le meilleur ami qui se retourne contre l’héroïne et qui lui fait carrément la gueule (tiens Jacob?). J’arrête là même s’il y a encore d’autres. Dans le dernier tiers du livre apparaît l’originalité, ouf. Mais j’ai trouvé la fin précipitée, en cliffhanger. Le seul suspens aurait été découvert à ce moment là, s’il n’avait été écrit dans la quatrième de couverture. Dommage.

Le style manque un peu de cohérence au départ. L’auteur hésite entre un ton humoristique pour l’héroïne, qui se moque de sa façon de se comporter face au nouveau et un ton totalement guimauve « je l’aime » « je l’aime, il m’aime, je l’aime » ect. Rapidement ce sera 100% guimauve avec un manque de synonyme, pour « je l’aime c’est l’amour de ma vie ». 

Le personnage d’Abigaëlle est intriguant au départ. Elle a un don particulier qui lui permet de voir les pensées, le futur, des personnes qui l’entourent. Au final ce don n’est pas du tout exploité. Il laisse présager qu’elle n’est pas comme les autres filles de son âge (bon ça on le sait déjà si on a lu la quatrième de couverture), mais c’est tout. J’ai trouvé ça dommage. Le personnage de la meilleur amie Sarah a l’air sympathique, ainsi que les parents adoptifs d’Abi. Gabriel, a part être un bellâtre, n’a pas trop de caractère.

Je ne retiendrais pas de passage particulier dans ce livre. Il a été assez rapide à lire et mon ressenti a été assez constant.

Je ne suis pas fan de romance à la base (même si j’ai lu twilight) donc déjà ça ne m’a pas aidée. En plus j’ai trouvé l’histoire vraiment bancale. Bref vous l’aurez compris je n’ai pas aimé. Je garde bien en tête le fait que le texte n’est pas définitif, mais peut-il tant que ça évoluer? Par contre j’ai trouvé la couverture très belle.

 

Cette lecture était la troisième dans la catégorie littérature de l’imaginaire de l’opération Coup de coeur pour auteurs peu médiatisés 2013. Plus d’information en cliquant sur le logo :

 

Queen Betsy tome 1, Vampire et célibataire de MaryJanice Davidson

Quatrième de couverture :

Cette semaine, j’ai perdu mon boulot, je suis morte dans un accident et, quand je me suis réveillée à la morgue, j’étais devenue une vampire. Bon, il y a des côtés positifs : je suis désormais super forte et les hommes semblent bien plus sensibles à mon charme de suceuse de sang. Il faut juste que je m’habitue à mon nouveau régime liquide… Autre problème : mes amis du monde de la nuit disent que je suis une sorte de reine annoncée par une prophétie ridicule. Ils ont besoin de moi pour renverser un vampire assoiffé de pouvoir, au look trop ringard ! Le cadet de mes soucis ! Sauf qu’ils ont des moyens de pression efficaces, comme la nouvelle collection Manolo Blahnik ; une fille qui se respecte ne peut pas dire non…

 

Ce livre a rejoint ma bibliothèque du fait du Baby challenge Bit-Lit de livraddict. Depuis il y faisait dodo. Peut-être à cause du titre de la couverture… Bref une lecture commune proposée par Malvina75 m’a aidée à le sortir de son étagère. 

 

L’histoire :

 Betsy, dont la préoccupation princiapale est ses chaussures, se réveillé après un accident transformée en vampire. De plus une prophétie l’a annoncée comme étant la reine des vampires, tout un programme!

 

Ma lecture :

 J’avoue que les 50 premières pages ne m’ont pas emballée . J’ai donc espéré que la suite du livre récupérerait le tout, mais non. Pourtant l’histoire a de quoi nous allécher.Le concept de vampire malgré elle « mais je vais continuer ma vie comme avant » a été traitée également dans la série Sarah Dearly et j’avais pris beaucoup de plaisir à sa lecture. Mais là, non. Des passages m’ont fait sourire, comme quand Betsy va annoncer à toute sa famille qu’elle est devenue un vampire, pas très classique comme comportement. Il y a le beau ténébreux, la meilleure amie, des pouvoirs exceptionnels… mais l’auteur a beau tout mélanger chez moi ça n’a pas pris. Les 20 dernières pages ont un peu amélioré mon sentiment, mais tout juste

La faute à quoi? Le style peut-être.  J’ai trouvé les actions amenées trop brutalement, sans transition, genre des mini-sketchs collés les uns après les autres. Les dialogues sont un peu, comment dire, « balancés » comme ça. Il manque presque les rires pré-enregistrés. 

Quant aux personnages, ils n’ont pas non plus déchaîné mon enthousiasme. L’héroïne pourrait être sympathique,sa relation avec son père et sa belle-mère pourrait presque me faire verser une larmichette, mais c’est tout. Le beau ténébreux apprécie les plans à plusieurs, et alors? A la limite le nouveau meilleur ami, un instant suicidaire, l’instant d’après colocataire, est amusant. La meilleure amie est un stéréotype a elle toute seule, black et riche comme crésus elle joue sur la fibre « je suis noire donc victime du racisme ».

Comme je l’ai dis, quelques passages m’ont fait sourire, l’annonce de l’état de vampire aux parents, l’épilogue (en très condensé ça passe). Après les découvertes de Betsy « tiens je suis un vampire, l’odeur su sang m’allèche » ont été vraiment trop longues. 

 Pour faire synthétique : une déception pour moi, je ne lirais pas la suite.

La note positive est que j’ai atteins le 20 sur 20 pour le Baby challenge Bit-Lit. Mon tout premier challenge 😀

Mes co-lecteurs : Malvina75, Frankie, skyangel, harmo20, Candyshy, Mamz’elle Amandine, salsera15, Olnapac,  Michou,  joe, Liçou10,  bebere, beckbeck, Ellcrys, s0-kelly, Kirkou3000Dex, Benjamin59, biblimi,  Danouna, Livres-and-Cie, Chtitepuce, Lynn, liniebookaddict, loveofbook, Kalea, samlor, sokitty, Joe