Sans âme de Gail Carriger (Tome 1 du protectorat de l’ombrelle)

Quatrième de couverture :

Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté ! Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour démêler l’affaire.

Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?

J’ai décidé de lire ce livre car il était inscrit dans le Baby challenge bit-lit. Je n’en n’avais pas entendu parlé avant. Un lecture commune a ensuite été proposée par Michou, ce qui m’a calé dans le timing de la lecture. Enfin ce livre est proposé pour le book club du mois de novembre de livraddict. Impossible d’y échapper! Quel programme!

La quatrième de couverture présente bien l’histoire. le lecteur va suivre les péripéties de l’héroïne Alexia Tarabotti qui va frayer avec les vampires les loups-garous et des scientifiques plus ou moins illuminés. Des vampires isolés et des loups-garous solitaires disparaissent et elle ne va pas laisser ça passer sans rien faire.

J’ai bien accroché au début du livre. La découverte de l’univers est très riche entre le style de vie guindé qui rappelle le 19ème siècle, l’acceptation des surnaturels dans la société anglaise et les inventions diverses et variées. Mon intérêt s’est maintenu durant presque tout le livre. A la fin, il n’y avait plus de découverte, l’évolution de l’histoire était attendue… j’ai donc apprécié la fin mais sans plus.

Le style de l’auteur est très fluide et se lit avec plaisir et facilité. Les personnages et les décors sont bien décrits ce qui permet de se plonger pleinement dans l’ambiance et dans l’histoire. (Je me suis très bien vue, me promenant dans un parc, au milieu des dirigeables).

Même si l’esprit aiguisé de l’héroïne m’a bien plu, cette situation de vieille fille acceptée m’a dérangée. Le personnage avec lequel j’ai plus accroché est le béta de la meute de londre, intelligent et plein d’humour. Bien entendu la famille d’Alexia m’a littéralement saoulée avec ses convenances et son obsession des apparences.

Je n’ai pas aimé la fin du livre, un peu téléphoné, l’auteur aurait pu nous épargner une « pénétration par surprise ». C’est un brin niais et gâche un peu la qualité du récit.

En conclusion j’ai bien aimé le style qui mêle le steampunk à la bit-lit. Le concept d’âme qui permet de définir les être surnaturels est novateur mais pas assez exploré je trouve. L’héroïne est sans âme, des fois cela à un impact sur sa sensibilité, d’autre fois non. Sans âme ne veut pas dire sans sensation ou alors si, mais il faut choisir. Une bonne lecture mais des idées à approfondir.

 Lecture faite avec : Sunflo, Michou, Kincaid40 , frenchbooklover , Liçou10 , J.a.e_Lou  , Ellcrys  ,soevangeline , Chouppye, Jessy_Violette , Cendre_MgEalyssya  Lavinia, Milathea

17 lunes de Kami Garcia et Margaret Stohl

Quatrième de couverture : « Je n’aurais jamais imaginé que Lena pouvait me fuir ou me cacher des choses. Qu’un jour arriverait où nous ne comprendrions plus. Mon statut de Mortel m’interdisait l’accès au monde des Enchanteurs, mais était-ce une raison pour rompre tout lien ? Après le désastre du seizième anniversaire de Lena, j’vais pensé que l’aimer et la soutenir suffiraient. Mais il fallait croire que je m’étais trompé. »

Ayant bien aimé la lecture de 16 lunes, c’est avec plaisir que je me suis inscrite à la lecture commune proposée par Angelbb sur Livraddict.

 

L’histoire en quelques mots

Ce livre est la suite de 16 Lunes, on y retrouve donc les mêmes personnages, ainsi que des nouveaux. Il traite de la vie d’enchanteurs et d’humains.  Lena tente de faire face à la mort de son oncle et s’éloigne d’Ethan. Elle n’a pas choisi entre la voie des ténèbres ou celle de la lumière et ce non-choix sera présent dans tout le livre. Ethan, face au comportement de Lena, trouve du réconfort auprès d’une nouvelle amie Liv. Celle-ci souhaite devenir gardienne. C’est très très synthétique mais il est difficile de faire une synthèse de l’histoire sans trop en dévoiler.

Mon impression 

Le début du livre ne m’a pas plus emballé que ça. On retrouve nos héros à la suite du drame qui s’est déroulé lors des 16 ans de Lena. Nathan lui court après, elle s’éloigne… J’ai trouvé que l’histoire mettait un peu de temps à se lancer. En fait, c’est un peu l’ambiance du livre, une ambiance pesante, une impression que rien ne se passe, mais que quelque chose va arriver.

A la lecture je trouve qu’on ne se rend pas du tout compte qu’il y a deux auteurs. Je me demande laquelle apporte quoi. En tout cas cela ne pose pas de problème de lecture, celle-ci est très fluide. Le choix du narrateur change par rapport à de nombreux romans de fantasy, car c’est un homme. Mais finalement les réflexions sont un peu les mêmes, que si le narrateur était une femme. Cela est sans doute dû aux auteurs qui sont des femmes, ou alors pensent-ils comme nous? (Là j’ai un gros doute 😉 ).

J’ai moins aimé Lena dans ce livre, je l’ai trouvé inconstante. Même si la fin de l’histoire permet de comprendre pourquoi cela n’a pas fait dissiper ce sentiment. J’ai beaucoup aimé le personnage de Liv, petite bibliothécaire, grande aventurière. Elle n’est pas faite pour la passivité des gardiennes, même si elle en a le savoir et les compétences. J’aime toujours Amma, sorte de grand-mère omnisciente avec de super pouvoirs.

Le cadre d’une petite bourgade du Sud des États-Unis se prête bien comme décor de guerre entre les enchanteurs des ténèbres et ceux de la lumière. Les vieux bâtiments (et les grands-tantes) recèlent à souhait de mystères et de surprises. Le cerveau du lecteur n’a aucun soucis pour s’y projeter.

J’ai vraiment apprécié les passages où Ethan découvre les tunnels qui permettent de passer d’un lieu à un autre, d’un monde à un autre. Ces moments sont plein de suspens et de découvertes mystérieuses. Par contre je n’ai pas aimé le premier tiers du livre où Ethan se questionne par rapport à Lena (elle m’aime ou pas etc.).

 Au final, j’ai bien aimé ce livre malgré quelques longueurs. J’ai été heureuse de retrouver le monde des enchanteurs mais sans plus. J’attendrais que la suite 18 lunes sorte en poche pour le lire, mais je le lirais.

 

Les participants à cette lecture sont :Angelbb, Audel, tweety805,   so-kelly, Kincaid40,  Kassandra,  Michou,  Antomilna,  Danouna, June

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee

Quatrième de couverture : Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche.
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d’autres pays.
C’est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise – les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.
Couronné par le Prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde entier.

 

J’avais entendu parler de ce livre et pensais à le lire quand  Bamby slaughter sur Livraddict a proposé d’en faire une lecture commune. J’ai dit bingo! Car cela m’intéresse également d’avoir le ressenti d’autres lecteurs, ce livre étant incontournable aux États-Unis.

En quelques mots l’histoire :

L’histoire se passe dans les années 30 dans une Amérique sudiste. Elle est racontée par Jean-Louise alias Scout. Adulte elle raconte une partie de ses souvenirs d’enfance. La première partie parle d’activités d’enfants qui s’inventent des histoires, ont peur du voisin Boo radley qui ne sort jamais de sa maison. Dans la deuxième partie le père de scout est commis d’office pour défendre un « noir » accusé du viol d’une « blanche ».

Mon ressenti :

Le début du livre nous plonge dans une histoire d’enfant, d’enfance, ce qui m’a plus car a fait écho à mes propres souvenirs d’enfance « cap, pas cap… ».  Par la suite le récit est axé sur la découverte d’un monde injuste,  sur la dénonciation de l’idiotie de certains comportements humains.  Le récit devient plus profond. Il a donc continué à me plaire mais pour d’autres raisons.

La lecture est très agréable.  Les descriptions faites par l’auteur nous plongent immédiatement dans l’ambiance de ce vieux sud, endormis sur ses valeurs. Bien que ce soit l’histoire d’un enfant, étant conté par un adulte, le vocabulaire est plus riche que celui d’une enfant de 6 à 9 ans. C’est le choix d’un enfant comme narrateur, qui permet si bien au récit de fonctionner. En effet, c’est plus facile de faire dire à un enfant « c’est trop injuste » (ou alors il faut un poussin noir avec une coquille d’oeuf sur la tête) et de pointer l’absurdité, l’incohérence des comportements humains. Ce point de vue de la narration est un véritable point fort de ce livre.

Les personnages ont des caractères très riches. J’ai adoré Scout, garçon manqué et très intelligente. Ses faiblesses (croire comme les autres que ce n’est pas bien d’être ami des « nègres ») sont vite gommées par sa capacité à rebondir et a changé d’opinion. J’ai aussi bien aimé son père, personnage mystérieux, droit, un peu perdu pour s’occuper de ses enfants certes mais qui leur transmet des valeurs d’égalité, d’intégrité. La tante de Scout, qui m’a tout d’abord déplu, digne représentantes du conformisme du Sud des Etats-Unis, a su me conquérir quand on s’aperçoit qu’elle n’adhère pas forcément aux idées bien pensante de la communauté féminine de Maycombe, mais qu’elle serre les dents pour protéger sa famille. Je ne développerais pas sur ceux qui m’insupportent comme Ewell : digne représentant de la bêtise et de la méchanceté humaine. Enfin l’institutrice de Scout m’a passablement énervée quand elle lui demande de désapprendre ce qu’elle a appris. Personnage à côté de la plaque, qui vit dans le monde des Bisounours.

Le livre entier m’a plu mais quelque passage encore plus. J’ai beaucoup aimé les découvertes que faisaient les enfants en ramassant de petits objets laissés par « Boo » Radley dans l’arbre. On y voit une tentative de communication entre deux mondes. La venue des enfants chez Calpurina (la bonne noire) était très intéressante. On comprend bien que, bien qu’elle soit leur bonne, tous les jours à la maison, ils ne sont pas du même monde ; de plus on peut constater que les préjugés ont cours quelque soit la couleur de peau.
Le comportement des habitants lors du procès ainsi que le verdict m’ont attristée. Mais je m’y attendais, malheureusement. Comment un homme noir aurait-il pu gagner un procès dans les années 30, alors qu’aujourd’hui il y a toujours plus de « noirs », que de « blancs » dans les couloirs de la mort aux USA? Enfin j’ai trouvé la fin très poétique quand Scout compare leur voisin Boo Radley à un oiseau moqueur.

En bref : une lecture réjouissante! Pendant la première partie du livre on peut s’évader dans le monde de l’enfance avec ses récits merveilleux, ses petits défis un brin stupides (aller toucher la porte de Boo Radley…). Mais ce n’est qu’une infime partie de la richesse de ce livre qui met en exergue la stupidité des hommes avec leurs fausses valeurs, leurs préjugés, leur méchanceté et la richesse de certains avec leur gentillesse, leur justesse.
Une belle histoire malgré un sujet grave.

 

Cette lecture a été partagée avec : Bambi_slaughterBouquinette , Flugali, A-little-bit-dramaticEmmaDorian, LesYeuxPlusGrosQueLeTemps, Natali, NefertariPiploMack.

 

Vampire Academy, tome 2 : Morsure de glace de Richelle Mead

Quatrième de couverture :

Quand l’ennemi est à votre porte, les fêtes de Noël deviennent mortelles…Les vacances de fin d’année ont débuté à Saint-Vladimir, mais Rose n’a pas la tête à s’amuser. Une attaque strigoï a mis l’école en alerte rouge et des gardiens viennent renforcer la sécurité. Les élèves sont envoyés dans un chalet à la montagne pour les éloigner du danger

Or la menace se rapproche… et Rose doit faire preuve, une fois de plus, d’un courage hors du commun. Mais l’héroïsme a un prix.

Année de parution française : 2010

Année de parution originale : 2008

Titre VO : Vampire Academy, book 2 : Frostbite

 

J’ai découvert cette saga à l’occasion d’une lecture commune, mais également par le mini challenge bit-li. Le tout organisé comme d’habitude sur Livraddict. Cette première lecture m’avait beaucoup plus je me suis donc inscrite pour la seconde lecture commune toujours organisée par Joanskingdom.

La lecture fût aussi rapide que la première.

On retrouve Rose et son sale caractère, ainsi que Dimitri son mentor (dont elle est amoureuse) et bien sûr Lissa sa meilleure amie – qui a moins de soucis avec ses pouvoirs depuis qu’elle est sous antidépresseurs – et son amoureux Christophe. Contrairement à la lecture du tome 1, je termine celle-ci nettement moins enthousiaste. Il n’ya plus l’effet de nouveauté qu’il y avait eu avec cette façon de voir les vampires (Moroï, Strigoï). Le contenu de l’histoire, est je trouve, majoritairement constitué d’histoires d’adolescentes, auxquelles le fantastique n’apporte rien, il pourrait être aussi bien absent. Le point positif est la présentation de la mère de rose. Mais ici encore, on fait plutôt face à un conflit mère-fille, même s’il est agrémenté par une belle bagarre entre elles-deux. De la « baston » il y en a aussi ; Je crois d’ailleurs que j’ai préféré les pages 293 à 301, où Rose combat deux Strigoï et où elle doit ensuite affronter la perte d’un ami. Ces pages étaient emplies d’émotion et très prenantes. Mais bon il y avait quand même 316 pages…

La lecture s’est avérée distrayante.

Comme j’avais le tome 3 dans ma PAL je l’ai lu en suivant, n’étant plus motivée pour en faire une chronique.

 

Les participants : JoanskingdomLilichatCandyshybea285, Arcaalea, Vepugtweety805, Salsera15, Céline031, Kirkou3000, Dreiss, Elenah,  Arcaalea

Maeve Regan, tome 1 : Rage de Dents de Marika Gallman

 

4ème de couverture

Avant, ma vie était simple : l’université si j’en avais envie, les hommes quand j’en avais envie. Et je n’avais aucun problème qu’un barman ne puisse m’aider à résoudre.

Mais là, depuis un moment, rien ne va plus.

Le type sexy qui me draguait a rendu son déjeuner quand on a voulu concrétiser.

J’ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l’a pas très bien pris. Lui non plus, d’ailleurs.

Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars.

Et tout ça, c’était avant qu’une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu’un colosse me kidnappe.

Quand je vous dis que ce n’est pas ma semaine…

 

Année de parution originale : 2011

 

Je referme le livre, dernière page lue et waouhhhhhh !!! De la bit-lit comme je l’aime !

 

Alors pour reprendre le cours de cette lecture, j’avais suivis la parution de Rage de dent à grand renfort d’article sur le web, sur le blog de Milady bien entendu et sur Livraddict. Une lecture commune fût proposée par Nessa pour le 30 juin. Forcément je me suis dit, c’est l’occasion (et ça me donne l’excuse d’acheter un livre de plus alors que ma PAL me fait des clients d’œil). Et je peux vous le dire je ne fus pas déçue.

Je n’ai pas trop envie de détailler l’histoire car la découverte de l’héroïne et de sa vie est vraiment un plus. En très bref on suit la l’héroïne Maeve Reagan, sorte de « folle furieuse », amatrice d’alcools forts et ayant beaucoup de mal à refreiner ses accès de colère. Et je peux vous le dire, ça dépote.

L’héroïne est vraiment très attachante, elle se débat entre son sale caractère (je ne l’ai pas trouvé si ‘sale’ que ça, elle a du caractère c’est tout et j’aime ça) et la bienveillance de ses amis (comment ne pas la soutenir à 100% quand elle ne peut pas supporter la petite amie de son meilleur amie, qui est trop parfaite ?). Je vous rassure la baston arrive très vite et je la trouve bien décrite et réaliste (oui je sais les vampires n’existent pas mais en terme de bataille contre les vampires ça fait très réaliste). La romance est là, mais pas dégoulinante, les « allusions sexuelles » aussi (ça ne serait pas de la bit-lit sinon) mais on n’en lit pas jusqu’à l’écœurement. Le suspens est total et l’on va de surprise en surprise.

En bref, un pour bonheur, je conseil vivement.

Ma note :  10 sur 10, à consommer sans modération !

 

Les autres lecteur de cette lecture commune :

NESSALesYeuxPlusGrosQueLeTemps, Titisse, Flof13, Chris62150, newhope, Kassandra