La librairie Bédéciné fête ses 20 ans ! Zombie party et dédicace de Vanessa Terral

 

 

Tout le mois de septembre/octobre la librairie Bédéciné a fêté ses 20 ans en proposant de nombreuses animations. 

J’y suis allée le 27 pour l’après-midi spéciale zombie où Vanessa Terral était en dédicace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’occasion de vous présenter ma gentille libraire, la célèbre Kti Martin! Je vous jure quelle est gentille et qu’elle ne mange pas de cerveau.

 

 

 

 

Sélection spéciale zombies.

 

 

 

 

 

 

  

  

 

 

 

Maquillage zombie : je n’ai pas tester car j’allais chez des amis fête la naissance de leur petite, le décalage aurait été un peu trop grand.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vanessa Terral était là pour dédicacer notamment l’anthologie Zombies.

 

Dans le cadre des 20 ans, la librairie nous offre un millefeuille de nouvelle sur son site.Avec déjà en ligne de nombreux textes (ou dessins) :

Retour au bercail

Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour de S.G. Browne

ID :

Auteur : S.G. Browne – Editions : Mirobole, collection Horizons pourpres – Parution :  – 378 pages – prix :  21 € – genre : fantastique

 

Quatrième de couverture:

Andy vit en paria depuis sa résurrection spontanée après un accident de voiture. Ce nouveau zombie n’a pour morne horizon que le cellier familial, où il cuve les grands crus de son père, et ses réunions mensuelles aux Morts-Vivants Anonymes.

Mais lorsqu’un zombie solitaire l’initie aux bienfaits régénérateurs de la chair humaine, Andy décide de lutter pour ses droits civiques. Débute alors un voyage improbable qui le mènera de la morgue au rôle très médiatisé de porte-parole de la cause zombie, en passant par des séjours à la SPA reconvertie dans l’accueil de zombies fugueurs et aux plateaux d’Oprah Winfrey. Sombrement drôle, étrangement touchante et suffisamment saignante, l’odyssée du premier mort-vivant contestataire de l’Histoire vous fera probablement mourir de rire. Mais auparavant, vous devrez avoir fait connaissance avec tous les amis d’Andy…

 

Ma libraire m’avait déjà recommandé ce livre plusieurs fois, le titre m’avait convaincu, la couverture séduite (les couvertures de chez Mirobole sont superbes) et j’ai eu la chance de le gagner sur le blog de Cornwall (combo!). Alors un grand grand merci à toi Cornwall pour ce concours.

 

Mon ressenti:

Commencer un nouveau livre, d’un auteur qu’on ne connaît pas et qui n’a pas tenu le haut de l’affiche dans tous les médias, c’est comme partir à l’aventure. Elle peut se passer bien ou mal ou encore laisser indifférent. Mais quelques fois, elle vous file une sacré claque. Ce fût le cas avec ce livre, dont la lecture s’est avérée totalement jouissive (si si promis). Je me suis éclatée du début jusqu’à la fin, je ne vois pas comment dire autrement. Maintenant il va falloir réussir à en parler…

Ici point d’horreur, mais beaucoup d’humour. Les zombies ne ressemblent pas à ceux de Romero, ce sont juste des anciens vivants, qui se sont réveillés une fois mort. Ils doivent faire face à de nombreux problèmes comme : la décomposition, la gestion du stress lié à leur décès (heureusement pour ça ils ont des groupes de soutiens, des séances chez le psy) et surtout le comportement à leur égards de leurs anciens camarades vivants. Une façon d’aborder, mine de rien, avec beaucoup d’humour des sujets plus graves comme celui des minorités.

Le récit est fait à la première personne et je me suis sentie vraiment impliquée dans la vie d’Andy, comme si je le suivais, perchée sur une de ses épaules. Non je ne pars pas en vrille, j’ai juste lu Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour. Une grande réussite de l’écriture de S.G. Browne est cet effet d’entraînement et son humour désopilant permanent.

Vous l’aurez compris je suis devenue une vrai fan d’Andy, défenseur de la cause des zombies et auteur d’haïku (certes il a mangé ses parents, mais c’est accessoire). En effet, pour se calmer, rester zen, il en compose sur les conseils de son psy. 

 Au final, une lecture addictive, qui rend gaie. Je ne veux pas vous en dire plus à part : lisez-le !

 

 Pour le plaisir, un des haïkus d’andy :

Chair réanimée
Bouillie d’organes putréfiés
Ragoût au formol

D’autres avis chez : Cornwall, Book en stock, AcroLune, Mylène

n°1 

 n°47

Le Jour où les zombies ont dévoré le Père Noël de S.G. Browne

ID :

Auteur : S.G. Browne – Editions : Mirobole, collection Horizons pourpres – Parution : 19/09/14 – 222 pages – prix : 18.00 € – genre : fantastique

 

Quatrième de couverture:

Pauvre Andy Warner. L ex-star contestataire des morts-vivants a passé une année entière soumis à des tests expérimentaux dans un laboratoire de recherches sur les zombies dans l Oregon. Heureusement, un miracle se produit : à quelques jours de Noël, il parvient à s échapper et fausse compagnie à ses poursuivants en enfilant un costume de Santa Claus. Le déguisement parfait… À deux réserves près : des collègues de décomposition le reconnaissent et exigent de lui qu il soit leur chef ; et une adorable fillette solitaire le suit partout, convaincue qu il est vraiment le père Noël… Une comédie horriblement délicieuse à lire sous le sapin.

 

La Voie des indés permet de valoriser à chaque rentrée littéraire l’édition alternative. J’avais eu la chance de participer à cette action l’année dernière et je remets ça avec plaisir cette année. Comme premier titre (même si cette chronique arrive en seconde position) j’ai choisi cette histoire de zombie, car j’ai déjà dévoré avec grand plaisir le premier tome des aventures d’Andy : Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour de S.G. Browne.

 

Mon ressenti :

Si vous n’avez pas lu Comment j’ai cuisiné …, ce n’est pas grave. Le seul spoiler sur les aventures précédentes d’Andy est qu’il est toujours vivant. Enfin,  façon de parler pour un zombie… Vous aurez aussi quelques informations sur sa vie amoureuse, mais ce n’est pas grave. Bref, quel plaisir de retrouver Andy! Nous l’avions quitté en mauvaise posture à la fin de l’opus précédent, on le retrouve ici en cobaye dans un centre militaire, après un début dans une ferme de cadavre, ce qui n’est pas forcément mieux. Vous l’aurez compris l’ambiance est toujours aussi… je cherche une façon de la décrire, glauquo-marrante! Car l’humour est toujours là, décapant, grinçant, marrant. Cette histoire est moins engagée que la précédente, mais elle est quand même très originale. C’est un véritable conte de noël que nous présente S G. Browne, même si l’ambiance n’est pas sans rappeler celle du film grimlins.

Même n’y a plus la surprise de la découverte de la plume de l’auteur ou du monde d’Andy, il y a toujours le plaisir de la lecture. Il reste entier, l’écriture de S. G. Browne étant très agréable à lire.

« Si vous n’avez jamais repris connaissance dans une ferme de cadavres, vêtu d’un costume de Père Noël, la cervelle explosée à l’arrière de votre crâne, alors vous ne pouvez pas comprendre. »

Les personnages sont également des atouts majeurs du récit. Andy décrit toujours sa situation avec beaucoup de cynisme et de réalisme, teintés d’humour. Si, ici, il a un peu abandonné ses idéaux de reconnaissance de la cause des zombies (il faut dire qu’il l’a un peu desservi),  il donne toute sa place à l’amour et à la magie de noël (sortez les zombies bisounours!).  Les frères Zack et Lucke sont les grimlins de l’histoire, capable de manger un humain vivant tout en chantant des chants de noël…

Au final, toujours un très grand plaisir de découvrir les aventures d’Andy, même s’il n’y a plus autant de surprise. A mettre sous tous les sapins.

 

 D’autres avis chez : Cornwall, Mylène

n°2  n°48  

Evil eater Tome 1 Issei Eifuku, Kojino

ID :

Scénario : Issei EIFUKU, dessin : KOJINO – Dition : KI-OON collection : Seinen – Parution : 10/04/2014 – 215 pages – Prix : 7,65 € – Genre : manga, seinen

Quatrième de couverture :

Dans un Tokyo futuriste, les dernières découvertes scientifiques permettent de ramener les morts à la vie. Le hic ? Pour chaque personne qui revient, une autre doit être sacrifiée. Les autorités ont donc décidé de réserver cette avancée technologique au système judiciaire : désormais, on peut condamner les meurtriers à mort pour ressusciter leurs victimes. Mais les revenants, les Returners, comme on les appelle, sont souvent contaminés par un “bug”, une anomalie psychologique qui exacerbe les sentiments négatifs.

Jalousie, haine, colère, désir de vengeance font parfois d’eux des bombes à retardement plus dangereuses encore pour la société que les criminels envoyés à l’échafaud… Pour désamorcer ces situations potentiellement catastrophiques, le gouvernement utilise des fonctionnaires d’un genre nouveau, les Sorceristes, capables de plonger dans la conscience des malades et de déraciner le mal qui les ronge. Les agents Nagumo et Amagi sont de ceux-là. Et ils n’ignorent pas que le subconscient de leurs cibles peut aussi devenir un piège mortel…

Je ne trouve pas beaucoup de mangas qui me plaisent. Quand Libfly a proposé de recevoir celui-ci dans le cadre de leur désherbage de printemps, j’ai sauté sur l’occasion tant le résumé était alléchant.

Mon ressenti :

Dans les mangas, j’ai souvent un gros blocage au niveau des dessins. Là ce ne fût pas le cas, car les personnages sont bien dessinés et ce entièrement. D’ailleurs le dessin est centré sur les personnages et l’on voit peu les fonds en général. Quand le dessin dépasse le cadre des personnages, c’est souvent quand ils pratiquent le sorcérisme et là il y a des monstres et des images dans tous les sens. Pour bien visualiser la scène dans ces moments là, j’aurais bien voulu des dessins plus grands et des pages plus grandes pour pouvoir tout voir. J’ai eu l’impression qu’il y avait presque trop de choses pour mes yeux et que je n’arrivais pas à tout voir. Ceci dit, cela allait bien avec ces moments particuliers où le sorcériste affronte le « bug » abrité dans le subconscient des returners.

Passé le contact avec les premiers dessins, je suis rentrée dans l’histoire sans problème. Ce fût assez facile car le principe du sorcérisme est expliqué dès le départ. Le concept est assez intéressant, une vie ressuscitée pour une vie supprimée. Mais ces personnes ressuscitées ne s’en sortent pas indemnes… cela paraît même logique. Les sorcéristes ont pour mission de chasser et de détruire ces bugs. Le lecteur suit donc une équipe de deux sorcéristes, l’agent Nagumo qui les « visualise » et une débutante, l’agent Amagi, qui les « mange ». Après la découverte de ce binôme et de leurs actions, la lecture est devenue un peu répétitive. Le manga compte 6 chapitres et à chaque chapitre le concept du sorcérisme était réexpliquée. Mais quand je commençais à trouver le manga moins intéressant (encore une répétition de : un returner à débugger), plus d’informations sur le passé des deux agents ont été dévoilées et ma curiosité piquée. J’ai donc terminé ma lecture en ayant envie de l’enchaîner avec la suite, qui n’est malheureusement pas encore parue.

Au final, une découverte passionnante qui donne envie d’enchaîner les tomes, malgré quelques répétitions.

 

 n°23

Pour halloween …

Je lirais bien Feed :

Une histoire avec des zombies dont j’entends le plus grand bien (des zombies! wéééééééééééééé!!!)

Soit je finis par craquer mais le prix grand format est un peu arghhhhh, ou alors je l’offre à ma liseuse (que je ne suis censée n’avoir que pour noël…)….

 

En attendant je lis :

que j’accueille le temps de la lecture. c’est en effet un livre voyageur, les infos sont ici.

 

A suivre…