Maeve Regan, tome 4 : A pleines dents de Marika Gallman

Quatrième de couverture :

Tuer son père aurait dû mettre un terme aux ennuis de Maeve. Mais les choses ne se passent jamais comme prévu. Non content de la retenir prisonnière dans un château infesté de vampires, Connor veut se servir d’elle pour prendre la place de Victor. Sans pouvoirs, sans alliés et sans échappatoire, Maeve devra faire équipe avec la dernière personne sur Terre dont elle souhaite l’aide : son ancien mentor qui l’a trahie, Benoxh. Et c’est sans parler de la deuxième partie de la prophétie, qui la voue à devenir plus malfaisante que ne l’était son père…

 

En décembre, c’est le mois de Marika Galleman sur bookenstock et j’ai eu l’opportunité de lire le tome 4 des aventures de Maeve Regan dans ce cadre. je l’aurais lu bien sûr dans tous les cas.

 

Mon ressenti :

Quel bonheur de retrouver Maeve Regan, certes en mauvaise situation, mais je n’en dirais pas plus, lisez le tome 3 pour le savoir. L’histoire redémarre au quart de tour comme si le lecteur venait de reposer le tome 3. J’ai dû me forcer à ralentir mon rythme de lecture pour pouvoir savourer celle-ci. Dans ce tome le cadre est beaucoup plus noir et cela va de paire avec l’héroïne qui est plus mature. Difficile de parler de l’histoire sans en dévoiler des éléments cruciaux. Je peux juste dire qu’elle est très prenante et qu’une fois de plus Marika Gallman tient ses lecteurs en haleine jusqu’à la fin. Et quelle fin ! J’aurais bien enchaîné avec le dernier tome de la série.

Mais quel est son secret ? Une bonne dose d’action, un grosse louche d’humour, une héroïne attachante, suffisamment de bagarre… je ne sais pas. En tout cas ce qui est sûr, c’est que sa recette fonctionne à merveille.

Bien entendu le livre repose sur son personnage principal Maeve. Je la trouve formidable car pleine de punch, mais également de doute. Comme beaucoup de héros, elle n’a rien demandé à personne et souhaiterait pouvoir vivre sa vie tranquillement. Mais pas de chance, l’histoire est tout autre. Ce qui fait tout son charme, c’est justement ses réactions aux anicroches du destin. Et que serait Maeve sans ses acolytes ? Mention spéciale à Lala et Rosita.

Au final, vous l’aurez compris, une fois de plus je me suis régalée à la lecture de ce tome 4 des aventures de Maeve Regan, A pleines dents, rondement mené. Et maintenant j’attends de pieds ferme le cinquième et dernier tome.

                                                 n°4

Le requiem de Lieunoir de Fabrice Colin (OCDC 2014)

Quatrième de couverture :

— Je vous écoute madame, l’invité-je.
— C’est-à-dire que ce n’est pas facile à dire…
— Ne vous inquiétez pas, madame, des affaires d’adultère, on en gère plusieurs par mois, alors, soyez à l’aise.
— Vous n’y êtes pas du tout, me coupa-t-elle, l’air offusqué. En fait, si je viens vous voir aujourd’hui, c’est pour une affaire bien plus importante.
— C’est-à-dire ?
— Voilà… Je voudrais que vous retrouviez ma fille. Elle a disparu depuis trois jours.?

Le détective à l’humour décalé se lance à la recherche de la demoiselle disparue, malgré les déconvenues et les gueules de bois.

 

Remarque : Ne pas confondre l’auteur qui publie son premier roman avec un homonyme célèbre et plus prolixe.

 1ère lecture

Mon ressenti :

Dès le début l’auteur plante le décor et nous plonge dans l’ambiance en présentant la victime, son réveil dans un lieu inconnu. L’auteur a réussi à attiser ma curiosité. Ensuite il nous présente le personnage vedette, le détective privé Lieunoir. L’univers a tout du polar des plus classique avec le privé qui picole, ses liens avec la police, les filatures ect. Pour finir l’histoire l’auteur ne tombe pas dans la facilité et c’est louable, mais si un happy end de temps en temps ne fait pas de mal.

C’est le style qui m’a beaucoup plus. Le lecteur retrouve ses marques dans ce genre d’univers sans soucis et l’auteur nous le dépeint à merveilles. Par contre j’ai un peu décroché quand l’auteur se met à parler au lecteur mais en mélangeant en fait la parole du détective à celle de l’auteur lui-même. J’ai trouvé qu’à partir de ce moment là, l’écriture marchait un peu moins bien et qu’il y avait un mélange des genres pas forcément heureux.

Je me suis prise d’affection pour l’équipe de Lieunoir. Entre le privé adepte de jazz et de whisky, la secrétaire punk et son ami geek, comment ne pas succomber ? 

Au final une lecture très agréable, un bon petit polar avec quelques passages que j’ai moins apprécié vers la fin.

Swap de l’avent : deuxième année, épisode 2, la première semaine

Après l’ouverture du colis, il est temps de passer à l’ouverture des cadeaux!!!

Pour les deux premiers jours : de quoi mettre ma tête au chaud, des petits mots pour me remonter le moral et de la lecture (ça commence très très bien).

Et voilà 3 et 4. (un trois bien chargé destiné à mon estomac et à mes cheveux).

Pour le 4 décembre, en plus de l’emporte pièce j’avais une recette de gingerbread qui m’attendait sur la clé usb magique.

Jeudi et vendredi, aussi appelé 5 et 6 décembre.

Le 5 un moule en silicone pour faire des cuillère en chocolat (bientôt testé) et une mug isotherme essayée le jour même.

Le 6 : du thé albert Ménez qui a l’air tip top. Et sur la clé usb magique, le 6 : un film ! Les deux iront très bien ensemble.

 

Dernier jour de cette première semaine de l’avent, le paquet 8 est certes en photo mais vous ne connaîtrez son contenu que dans le prochain billet (suis sadique, je sais).

Pour finir la semaine en beauté, de quoi mettre mes oreilles au chaud.

Je suis déjà très très gâtée et tous les jours j’ai hâte d’ouvrir mon paquet (voir en avance mais je me retiens).

Improbable destin de Andrée MAURIN (OCDC 2014)

Quatrième de couverture : 

Dans ce roman, Andrée Maurin décrypte avec justesse l’évolution du sentiment amoureux entre les deux personnages qui succombent à un véritable coup de foudre dès leur première rencontre

Jeanne, la trentaine passée, divorcée depuis quelques années d’un mari ombrageux et jaloux, partage son temps entre son métier de professeur, son chat, qu’elle a recueilli la nuit même de sa rencontre avec Jean, et son journal intime ; c’est à ces deux derniers qu’elle confie ses états d’âme.

Jean, marié à Eléonore, bien plus âgée que lui, est conscient qu’il doit tout à sa femme ; il se débat entre la passion qu’il éprouve pour Jeanne et ses scrupules, sa dette morale envers Eléonore qui l’a accueilli chez elle avec ses deux petits garçons, à la mort de Cécile, sa première femme. A essayer de refouler cet amour qu’il se refuse, il tombe dans une dépression dont rien ne peut le distraire.

Après une année d’attente et de désespoir, un Improbable destin les remet en présence : Jean et Jeanne se retrouvent au cours d’une soirée littéraire et sont emportés malgré eux dans une relation passionnée

 1ère lecture

Mon ressenti (attention avec des gros spoilers) :

Le début du livre présente immédiatement le thème principal du livre, à savoir l’amour de Jeanne pour Jean, qui est marié. Même si la romance n’est pas mon genre de prédilection, je me suis attachée à être objective. Habituellement mes avis sont plutôt subjectifs, mais là pour un genre que je n’affectionne pas particulièrement il me fallait prendre de la distance.  Celle-ci n’aura pas suffit pour que j’apprécie ma lecture. La première moitié du livre alterne entre texte et vers en alexandrin. Les vacances de Jeanne chez sa sœur offrent une digression sur le couple de sa soeur qui bat de l’aile, avec des commentaires du genre si on veut on peut, quand le mari change de point de vue et se met à « aimer sa vie ». Autant vous dire que je n’aime pas trop ces leçons sur la vie… Je casse le suspens, Jean trompe sa femme pour Jeanne, mais en gros l’auteur nous explique que c’est de la faute de son épouse, la méchante de l’histoire… Histoire de se débarrasser de celle-ci et que Jean n’ai pas à affronter sa culpabilité, elle meurt à la fin du livre après avoir essayer de l’assassiner, ça résout tout une bonne vieille mort. Ah! J’oubliais pour pimenter le tout, le paranormal s’invite vers la fin du livre avec de la communication télépathique entre Jeanne et Jean, qui est  dans le coma. Là je me suis vraiment demandé ce que ça venait faire là.

L’auteur écrit certes dans un très bon français. Ce que j’ai trouvé bizarre, est, que j’avais l’impression d’être dans un reportage avec des descriptions très froides du genre « Jeanne vit dans un appartement à tel étage rue machin » pour un peu avec le nombre de m² et de fenêtres. On a le droit à des pedigrees pour les personnages, mais sans qu’il y ait d’émotions qui passent. En lisant j’avais l’impression d’entendre une voie off d’envoyé spécial. Les émotions des deux héros sont très détaillées, par contre quand les fils de Jean perdent leur mère adoptive et que leur père a disparu, une seule ligne indique qu’ils sont désemparés, un peu léger quand même.

Le héros s’extasie entre autre en recevant des vers de son aimée, d’une manière générale j ‘ai trouvé ses réactions  peu crédibles. J’ai dû mal à imaginer les hommes d’aujourd’hui parler de « mon aimée ». Cela ressemble plus à du vocabulaire du 19ème siècle. L’héroïne est présentée comme une femme parfaite. Toutes ses réactions, ses commentaires sont les bons, tombent à point, mais la perfection ça n’existe pas. Je n’ai pas non plus apprécié les raccourcis du genre, Jeanne étant une littéraire est rêveuse, son amie plus scientifique est forcément cartésienne, ici encore des raccourcis un peu faciles.

Au final je n’ai pas du tout apprécié cette lecture, que j’ai trouvé ennuyeuse au début, puis incohérente. Je n’ai accroché ni à l’histoire ni au style. 

Les Utopiales 2013 : épisode 3

 

Vue de la scène Shayol depuis le bar de Mme spock

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 2 novembre 9h15 : départ! Aujourd’hui tout roule, il fait à peu près beau, je trouve rapidement une place pour me garer, nous achetons notre repas du midi et passons les portes de la cité des congrés à 10h10!

Et là, on nous conseille fortement d’aller faire la queue pour avoir notre contremarque pour pouvoir assister à la projection d’Albator. Branle bas de combat avec Petitetrölle, direction le niveau – 1. C’est clair, on n’est pas les seules intéressées…

  Et c’est parti pour une heure d’attente dans une bonne ambiance. 

 

 

 

 

 

 

 

 

A 11h00 pétante les contremarques sont distribuées très rapidement. On continue la course pour aller assister à la remise du prix des blogueurs planète SF. Là, la remise du prix a déjà eu lieux, on arrive pour l’apéro…  

 

 

Le grand gagnant Ian McDonald pour La maison des derviches est très sympathique (ma photo n’est pas terrible et ne lui rend pas hommage).

 L’occasion de rencontrer d’autres blogueurs : Lune, Lorkhan et de me faire offrir un badge « Prix planète SF des blogueurs » par Gromovar.

Et de demander une dédicace sauvage à Gabriel Katz (ma plus belle dédicace)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais attention 13h15 approche et la projection d’Albator!!!!

 800 personnes dans la salle, un silence impressionnant durant toute la projection et des applaudissements à la fin : de quoi avoir des frissons. Un film très esthétique, qui m’a ravi sûrement grâce à l’effet « petite madeleine ». Enfin il faut avouer, il est trop beau Alabator et sa cape, elle est géniale et le vaisseau il est top!!!

15h30 : nous sommes sensés retrouver Ascylé (que j’ai juste croisée), Mypianocanta et Meldc, mais c’est sans compter sur les dédicaces.

 

Jeanne A. Debats est enfin là , je sors les quatre bouquins à faire dédicacer.

 

 

 

 

 

Je continue également la dédicace de l’anthologie 2013 avec : 

Jean-Louis Trudel

Lucas Moreno (aveuglé par le flash). 

 

 

 

 

 

 

Thomas Day, Stéphane Beauverger (j’avoue je ne sais plus exactement qui j’ai vu quand).

J’allais repartir et la THE star est disponible, Max Brooks himself ! Gniiiii, mode fan girl on (oui j’ai l’air un peu tendu). Du coup je repars avec l’intégrale Z, seul livre qui me soit tombé sous la main… 

 Et à 16h00 « Rencontre avec Max Brooks ». J’y retrouve Petitetrölle, Mypianocanta et Meldc. Nous n’aurons pas le temps de discuter mais au moins nous nous serons croisées.

Il faut dire que je reste peu en place, je devais assister à la conférence suivante, mais me revoilà partie au bar de Mme Spock où je croise Cathy en pleine discussion avec Stéphanie Nicot (Directrice artistique des Imaginales). S’en suivra une longue période de squattage au bar, où Marmotte, Blackwolf, Jae Lou nous rejoignent. Moment partagé avec Nicolas Fructus (qui a des dédicaces à finir) et Raphaël Albert, qui se charge de l’animation.

20h00 : la soirée de remise des prix débute.

Comme ils sont très nombreux, je vous renvoies vers le site ActuSF pour avoir le palmarès complet.

 

 

 

 

Jean-Marc Ligny  était très ému en recevant son prix, c’était beau à voir.

 

 

 

 

Et après? Squattage de buffet, bien mérité après une journée encore bien remplie, même si j’ai eu l’impression ne de pas la voir passer.

Episode 1, épisode 2