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Auteur : Paolo Bacigalupi – Editions : Au Diable Vauvert – Parution : 04/09/14 – 120 pages – prix : 7 € – genre : fantasy, conte

 

Quatrième de couverture:

A Khaim, pour chaque sort lancé, des ronciers vénéneux et indestructibles envahissent le monde. L’usage de la magie est un crime puni de mort mais pourtant, lentement et sûrement, les ronces dévorent tout…
Après y avoir consumé ses biens, sa vie et sa famille, un alchimiste trouve enfin la formule pour les détruire. Croyant fortune faite, il va trouver le maître de la cité…

 

 J’ai choisi ce titre dans le cadre de La voie des indés car c’était l’occasion de lire Paolo Bacigalupi dans un registre différent de la SF.

 

Mon ressenti :

Le récit se présente sous forme de novella, un texte assez court. L’auteur ne doit donc pas rater son début, afin de plonger le lecteur au cœur de l’histoire.  Paolo Bacigalupi réussit avec brio ce challenge,  en quelques lignes, il  nous plonge dans un pays qui sent le sable chaud et les épices. Un événement, la vente du lit de Jiala, la fille de Jeoz, nous fait appréhender la ruine qui  a touché la maison de cet alchimiste. Comment s’est-il retrouvé dans cette situation ? Comme souvent dans les histoires, il a consacré tout son temps et son argent à trouver une solution aux ronces mortelles qui envahisse Khaim. Ces ronces apparaissent quand la magie est utilisée. Tous ses efforts vont aboutir, mais les puissants n’utilisent pas toujours les inventions comme leur créateur l’ont imaginé. Ceci va nous mener vers la fin de l’histoire, un peu précipitée à mon goût.

Ce conte sert principalement de prétexte pour développer deux réflexions : l’utilisation des nouveaux outils par les « puissants » (avec une vision plutôt négative), la responsabilité de chaque individu dans le bien-être collectif  (les habitants continuent à utiliser la magie en se disant qu’un tout petit peu, ce n’est pas grave, de ce fait les ronciers continuent à se développer).

 

Au final, sur fond de fantasy l’auteur nous propose  une fable, dont la morale pourrait être : commence par faire le bien à ton niveau. Malheureusement, je ne suis pas une grande fan des fables.

D’autres avis chez : Lune

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