Quatrième de couverture :

Londres, 1830. Le jeune flic Charlie Gravel ne cesse d’être témoin de choses qu’il ne devrait pas voir : un navire pirate volant, des pirates armés d’étranges artefacts électriques… et un capitaine qui nargue la police. Un révolutionnaire qui défie la loi pour remettre au peuple la science et ses miracles et les libérer du joug des puissants.  Dans les rues, on murmure le nom de Spring-Heeled Jack…

Mais il préfère qu’on l’appelle Captain Swing.

Voici son histoire.

Année de parution française : 2012

Année de parution originale : 2010

Titre VO : Captain Swing and the electrical pirates if Cindery island

 

Depuis quelques temps j’avais envie de me frotter au genre Steampunk. Il y a deux mois je ne savais pas encore qu’il existait, d’où ma curiosité. Le Steampunk, pour faire bref, c’est des éléments futuristes dans  une ambiance XIXème siècle.

Pour le cadre je n’ai pas été déçue. L’aventure se déroule dans le Londres de 1830 très bien représenté, le captain swing et son bateau volant nous apportant une bonne dose de science fiction. De plus l’édition est très esthétique, Milady Graphic a doté le comics d’une couverture un peu parcheminée avec des images glacées.

Puisque j’en suis aux illustrations, j’ai trouvé les dessins de fonds (ville, camp des pirates…) très bien faits. Les couleurs nous plongent tout de suite dan une ambiance sombre. Par contre je n’adhère pas aux dessins des visages, pour faire court : ils ne me plaisent pas.

Cela ne m’a pas empêché cependant d’apprécier l’histoire. On peut penser au début qu’on lira une affaire de gendarmes et de voleurs, le héro étant un bobby. Mais très vite l’auteur nous entraine dans une réflexion plus philosophique à travers les actions du Captain swing, le savoir ne doit pas être réservé à « l’élite » qui s’en servirait pour asservir la « populace ». Ca aurait pu faire un bon sujet de bac… Je vous rassure on ne s’ennui pas une minute. Le rythme est endiablé, mais la pagination (des pages de textes insérées entre des pages de vignettes) permet d’aborder calmement ces sujets plus graves.

L’écriture est imagée et colle très bien aux personnages.

J’ai donc bien aimé, mais les graphismes des personnages m’ont un peu gênée.