Engels Düster 1.0 de Helka Winter

ID :

Auteur : Helka Winter – Edition  Bookelis collection Artefact – Parution : 19/07/2013- 370 p – Prix : 16,90€ – Genre : SF, YA

Quatrième de couverture :

Timo vit dans un monde étouffant, hanté par les ombres du passé : sa mère partie trop tôt, sa sœur jumelle Anna disparue sans laisser de traces, son père dur et froid… Encore une journée comme les autres, pluvieuse et grise, à Darktown, cette ville qui les retient tous prisonniers.
Et pourtant, au détour d’une rencontre avec les Engels, un mystérieux groupe de contestataires, il comprendra qu’il a le pouvoir de modifier sa destinée.
Peu à peu se lèvera le voile qui dissimule les lourds secrets de la ville.

 

9/16  Catégorie :  2/3

Mon ressenti :

Ma lecture avait plutôt bien démarré (oui ce n’est pas bon signe comme introduction). L’histoire s’annonçait comme celle d’une dystopie assez classique, avec comme héros Timo, un adolescent plutôt sympathique. Il y avait en fond une Londres glauque nommée Dark city, entourée de barrières géantes (tiens ça me fait penser à divergente). Mais à partir de la moitié du livre j’ai commencé à trouver sa lecture très pénible et fastidieuse.
Deux choses m’ont bloquée : l’histoire et l’écriture. L’histoire car elle part dans tous les sens. Il y a un monde dystopique, des androïdes, des rêves dirigés, des mondes parallèles auxquels on accède par télétransportation, un monde étranger auquel on accède par des portes, la mafia, des histories de familles, de nombreuses vengeances, une technologie : la turbine mais on ne sait pas du tout ce que c’est, du trafique d’organe, des archanges, des jumeaux, un mariage arrangé, une prophétie…. Tout ceci fait beaucoup de choses.

Et ce qui rend l’histoire encore plus bancale, c’est que le tout n’est pas bien lié. Il n’y pas de problème de syntaxe, mais un problème de rythme, d’enchaînement. Le tout est très haché et l’on passe son temps à être brinqueballé d’une scène à l’autre. Et ça finit par être pénible.

Au final, de bonnes idées, mais trop et pas assez ordonnées.

 

  n° 20       n°5   N°3

Inscription Dark Fantasy Challenge

Oui je suis faible, encore un challenge… mais quand il concerne dertaines de mes lectures, je suis bien obligée de participer !

Ce challenge est organisé par Zina sur son blog et sur Livraddict.

Mais la Dark fantasy kessekecé ?

Définition d’Elbakin : Il s’agit là d’une fantasy pessimiste, voire désabusée. Les rôles sont inversés par rapport à la high ou l’heroic fantasy ; c’est le Mal qui prend le dessus sur le Bien. La dark fantasy est une fantasy qui inclut des éléments d’horreur mais ça n’en devient pas pour autant de l’horreur. L’un des plus anciens auteurs de ce genre est Clark Ashton Smith qui faisait partie du cercle de Lovecraft, et a donc subit son influence pour les univers baroques et cauchemardesques.

Wikipedia : La dark fantasy est un sous-genre des littératures de l’imaginaire dans lequel les distinctions entre le bien et le mal, thèmes récurrent dans la fantasy générale, s’effacent au profit d’histoires au ton plus réaliste et dur, parfois violent.
Ces dernières laissent généralement une grande part aux manipulations et intrigues politiques, mais elles entament également une réflexion sur les côtés les plus sombres de l’être humain.

La règle :

Lire des livres (romans, recueils, nouvelles) appartenant au genre Dark Fantasy. Les BD, mangas et artbooks sont acceptés.
Le challenge dure 1 an, du 15 mai 2014 au 15 mai 2015. Vous pouvez vous inscrire tout au long de l’année.
Les titres choisis peuvent rentrer dans un autre challenge.

Les échelons :

De 1 à 5 livres > Back to black Je me suis inscrite à ce niveau pour commencer.
De 6 à 12 livres > Fade to black
Plus de 12 livres > Paint it black

Zina a gentiment mis à disposition une petite bibliographie en ligne, qui me donne déjà une idée de mes lectures concernées.

Liste provisoire :

Coe, David B. – La couronne des 7 royaumes : le tome 2 est dans ma pal

Geha, Thomas – Le sabre de sang : le tome 1 est dans ma pal

Lynch, Scott – Les salauds Gentilshommes : le tome 2 est dans ma wish list

Martin, George R. R. – Le trône de fer : l’intégrale 2 est dans ma pal

Robert, Michel – L’agent des ombres : tome 5 dans ma wish list

Rouaud, Antoine – Le livre et l’épée : dans ma wish list

Sapkowski, Andrzej – La saga du Sorceleur : tome 1 dans ma pal

Villeneuve, Magali – La dernière terre : tome 2 dans ma wish list

Weeks, Brent – L’ange de la nuit : j’ai lu les 3 tomes mais une préquelle sur Durzo Blint va sortir.

Apparemment je dois aimer la dark fantasy…

Prix des Lecteurs 2014 du livre de poche polar : le résultat du mois d’avril et la sélection de mai

Pour le deuxième mois de suite je suis en accord avec le reste des jurés.

En effet j’ai voté pour  Ce que cache ton nom de Clara Sanchez et lejury aussi :

  • 84 votes pour Ce que cache ton nom  de Clara Sanchez
  •  43 votes pour Dans le jardin de la bête d’Erik Larson

Vous pouvez retrouver ma chronique ici et tous les avis des jurés là.

 

Voici la sélection du mois de mai, sous le signe du policier :

Une saison à Longbourn de Jo Baker

 

 

ID :

Auteur : Jo Baker  – Edition Stock, collection La cosmopolite – Parution : 02/04/2014396 pages – Prix : 21.50 € – Genre : historique

Quatrième de couverture :

Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier.
À l’étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans le célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des êtres de chair et de sang qui, du matin au soir, astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs bien-aimés patrons. Mais ce que les domestiques font dans la cuisine, sans être observés, pendant qu’Elizabeth et Darcy tombent amoureux à l’étage, relève d’eux seuls… Une histoire d’amour peut en cacher une autre, et qui sait quel secret enfoui risque de ressurgir.

 

La cosmopolite, la collection de Stock qui propose de la Littérature étrangère, a changé de peau (nouveau design). Pour fêter cela Liblfy et Stock m’ont permis de découvrir une des nouveautés. Ce qui me permet d’avoir des lectures un petit peu plus cosmopolite, en effet ce livre change de mon domaine de prédilection : la SFFF. Je les en remercie.

 

Mon ressenti :

L’histoire a pour cadre le domaine de Longbourn où vivent les Bennett. Vous ne rêvez pas il s’agit bien des personnages d’Orgueil et préjugés de Jane Austen. J’ai lu ce classique il y a cinq ans, je suis désolée pour les fans mais je n’en garde pas beaucoup de souvenir à part des bruits de froufrous, des froissements de jupons et des soupirs de jeunes femmes. Ce qui m’a tout de suite plu dans Une saison à Longbourn est que l’histoire se place au niveau des domestiques, pales fantômes des romans du 18ème siècle. En effet, pour que tout ce petit monde mange des mets délicats et soit toujours bien habillé il fallait une armée de domestiques. La première partie du livre va nous plonger dans leur vie quotidienne, la corvée de la lessive (depuis j’aime encore plus mon lave linge), nourrir les cochons, faire le savon (j’ai eu plus d’une pensé émue pour mon super marché …).  Mais ces domestiques (bonnes, valet, intendante…) ne sont pas que des esclaves modernes, ils ont également des sentiments, des envies. Et c’est sur ceux-ci que se penchera la deuxième partie du livre. Les rêves de Sarah , bonne chez les Bennet, vont se heurter à sa condition. Quelle liberté peut-elle avoir quand elle accompagne ses maîtres comme leur bagages ? La troisième et dernière partie, avant la conclusion, dévoile les secrets cachés derrière cette mécanique bien huilée et prouve qu’il est possible de choisir une autre voie que celle de domestique. Le cadre de l’histoire dépassera également le cadre de vie des Bennett, en nous transportant vers la guerre en Espagne. 

Ce livre est très agréable à lire. L’écriture de Jo Baker est très fluide sans être pauvre et l’histoire est très bien rythmée. Des moments plus contemplatifs suivent à des dialogues entre les personnages, le tout étant parfaitement dosé.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Sarah. On la voit grandir à travers le récit, ses aspirations sont au départ très basiques (du repos, à manger), puis elles évoluent vers des envies de voyage, de découvertes. Ses comportements sont très réalistes et il m’a été plus facile de m’identifier à elle, qu’à l’intendante dont la passion est le travail bien fait (du moins en apparence) ou aux filles Bennett qui font peu de cas du monde en dehors de leur personne.

Au final, cette lecture m’a plu car elle apporte un nouvel éclairage sur la société anglaise de l’époque. Le roman ne reste pas centré sur un microcosme mais replace l’histoire des personnages dans celle plus grande de l’Angleterre du début du 19ème siècle.

« C’était là un de ces étranges handicaps dont les gens de bonne famille éaient affligés : ils ne pouvaient ouvrir une porte, ni sortir de leur voiture sans assistance »

« Sarah se demanda ce que cela faisait de mener ainsi sa vie comme une dans de village où tout est charmant, gracieux, ordonné, chaque tour parfaitement réglé, sans un pas de travers. Cela n’avait rien à voir avec les allées et venues de Sarah tantôt par la boue, tantôt  par le vent comme aux premiers bourgeons et rayons du soleil. »

En avril 2014 j’ai remplis mon appartement de livres….

Allez on compte : 1, 2, 3 …. 18 …. mince il en manque deux! Oui 18 ce n’est pas assez !

Les voilà !

Puisque c’est comme ça je vais commencer par les achats.

Avec ci-dessus : 

  • Mercy Thompson, tome 7 : La Morsure du givre de Patricia Briggs : Une série de « bit-lit » que je suis assiduement.
  • Charley Davidson, tome 3 : Troisième Tombe tout droit de Darynda Jones : bit-lit again, un peu moins bien que les aventures de Mercy Thompson mais bien marrante. là je suis à la bourre car il y a déjà 5 tomes de sortie en France.

De mon passage au Festival Zone Franche j’ai ramené :

  • Lancelot, l’anthologie du Festival Zone Franche 2014 dirigée par Jérôme Vincent : j’ai pris goût aux anthologies de festival
  • Le Sang des Chimères, tome 2 : Errante de Sophie Dabat : urban fantasy, le tome 1 ne m’avait pas totalement convaincue, mais la discussion avec l’auteur m’a donné envie de lire le tome 2

Les séquelles de Zone Franche (ou l’effet festival à retardement ou encore le 2ème effet kiss cool des festivals…) : 

  • Léviathan, tome 2 : La nuit de Lionel Davoust : entre thriller fantastique et urban fantasy. Si vous avez lu ma chronique du tome 1, vous aurez retenu que j’avais aimé. Après discussion avec l’auteur, la sortie du tome 2 en poche n’est pas encore connu, alors j’ai craqué.
  • Reines et Dragons , l’anthologie des Imaginales de 2012 codirigée par Sylvie Miller & Lionel Davoust : lors du concert des Deep Ones (au festival zone franche), Mélanie Fazi a lu la nouvelle qu’elle avait écrite pour l’anthologie : Les Soeurs de la Tarasque. elle m’a furieusement donnée envie de la lire et de découvrir l’anthologie.

Et pour finir les achats comme ça, 

  • Funèbres, tome 1 : Boulot mortel de Rachel Caine : bit-lit/urban fantasy (comme vous voulez). J’ai déjà lu des livres de l’auteur et la quatrième de couverture m’a bien plu : Après avoir servi quatre ans dans l’armée, j’ai choisi une reconversion dans un secteur plutôt original : le service funéraire. Moi qui croyais que le contact avec les morts serait moins stressant qu’un champ de bataille, j’étais loin du compte… Qui veut déterrer les secrets des pompes funèbres Fairview a tôt fait de se retrouver six pieds sous terre, sachez-le !
  • Lasser, détective des Dieux, tome 2 : Mariage à l’Egyptienne de Sylvie Miller & Philippe Ward : certes je n’ai pas encore lu le tome 1 mais j’avais espoir de le faire avant les imaginales (c’est encore possible) alors bon… pourquoi ne pas acheter le tome 2 ?

Et un comics un !

L’achat prévu et obligatoire, la fin de Locke and Key : 

Les partenariats 

Les trois livres de la sélection du mois de mai pour le prix des lecteurs polar du Livre de poche (je ne connais aucun des auteurs donc des découvertes à venir) :

  • Flic ou caillera  de Rachid Santaki
  • Une balade dans la nuit de George Pelecanos
  • Désordre de Penny Hancock

Dans le cadre du Mois de Anthelme Hauchecorne sur Book en stock : 

  • Baroque ‘n’ Roll de Anthelme Hauchecorne : je vous laisse aller regarder l’annonce de ce mois de mai, avec lien vers mes chroniques de deux livres de l’auteur et vous aurez toute les informations. Merci à Book en Stock (Dup et Phooka) de me permettre de continuer la découverte.

La collection La cosmopolite des Editions Stockchange de peau. Pour fêter cela, grâce à Libfly, j’ai reçu :

  • Une saison à Longbourn de Jo Baker : l’univers de Jane Austen revisitée, avec une histoire basée sur les domestiques. Il n’en fallait pas plus pour m’intriguer.

 

Les concours

  • L’Opéra de Shaya de Sylvie Lainé : c’est sur Le Dragon Galactique que j’ai participé au premier concours organisé dans le cadre du challenge SFFF au féminin. De la SF française que j’ai hâte de découvrir.
  • Arab Jazz de Karim Miské : ici c’est sur la page facebook de points que j’ai eu de la chance. Un polar made in France
  • Mausolées de Christian Chavassieux : je vais pouvoir continuer dans la SF française grâce à Les lectures de Mylène
  • Sanshôdô, la voie des trois vérités de Jean Milleman : toujours de la SF française, un très beau livre reçu dans le cadre du JLNN organisé par Un papillon dans la lune

Les cadeaux

  • Cent Visages de Thomas Geha : j’ai été gâtée par Lune de Un papillon dans la lune qui l’avait reçu en double. J’ai hâte de découvrir ce thriller de Thomas Geha après avoir découvert sa plume en SF 
  • Relic  de Douglas Preston & Lincoln Child : un thriller avec une couverture qui fait peur! Offert par ma gentille libraire

Sur ce, je vous laisse, je vais aller lire…