En mai : vive les jours fériés! J’ai lu lu lu et encore lu!

Beaucoup de lectures et pas mal de chroniques! 

Une saison à Longbourn de Jo Baker 17

Baroque ‘n’ Roll d’Anthelme Hauchecorne 15

Flic ou caillera de Rachid Santaki. Un polar dans le 9 3 sur fond de rap, de slam. Une sacrée ambiance qui donne l’impression au lecteur d’être propulsé en pleine cité. 16

« La banlieue nord a les mains sales, fait dans l’illégal : came, claque et te canne si tu parles ou te sers dans les liasses. Elle fait de phénoménaux paquets de billets avec son trafic de cocaïne. La banlieue piétine le code pénal. Fric, zik. Coke à grosses doses, carotte, fabrique des toxs. Coup de pression, tension. Dans le bizz, tous les coups sont permis. Dans le bizz, tout le monde se trahit, même ceux qui se font la bise. »

Les Vampires de Chicago, tome 07 : Permis de mordre de Chloe Neill. Une série d’urbanf antasy toujours aussi divertissante, qui après quelques égarement dans les tomes 5 et 6 retrouve sa dynamique des débuts. Des vampires, de la baston, peu de romance : un bon cocktail pour se divertir. 17

Engels Düster 1.0 de Helka Winter 12

Mercy Thompson, tome 7 : La Morsure du givre de Patricia Briggs. Après un tome 6 centrée sur l’histoire de Mercy, le tome 7 revient à une histoire plus classique. De la bonne urban fantasy, mais j’espère que l’auteur n’abandonnera pas la particularité de ce tome 6. 17 

Désordre de Penny Hancock 17

L’Opéra de Shaya de Sylvie Lainé. Je n’en dis pas plus sur ce recueil, la chronique devrait être publiée dimanche prochain. 16

Lasser, détective des Dieux, tome 1 : Un privé sur le Nil de Sylvie Miller & Philippe Ward. A force d’en avoir entendu les louanges j’ai été un tout petit peu déçu par la lecture des aventures de Lasser. Ce détective des années 30, mais en pleine Égypte où les dieux sont présent, a un sacré bagou. Ses aventures sont sympathiques et divertissantes.15

Evil eater Tome 1 Issei Eifuku, Kojino 17

Accords Imparfaits de Rose Darcy (OCDC 2014) 13

Tout ira bien Salomé… de Renaud Blondel (OCDC 2014). Chronique à venir pour ce thriller lu dans le cadre de l’opération Coup de Coeur pour auteur peu médiatisé.17

Une ballade dans la nuit de George P. Pelecanos.  Un bon polar américain, rempli de références de films et de musique qui m’ont manqué pour l’apprécier totalement. 17

Martyrs, tome 1 de Olivier Peru 17 

Prix des Lecteurs 2014 du livre de poche polar : le résultat du mois de mai et la sélection de juin

Pour le troisièle mois de suite je suis en accord avec le reste des jurés.

En effet j’ai voté pour  Désordre de Penny Hancock et lejury aussi :

  • 68 votes pour Désordre  de Penny Hancock,
  • 31 votes pour Une balade dans la nuit de George Pelecanos,
  • 25 votes pour Flic ou caillera de Rachid Santaki.

Vous pouvez retrouver ma chronique ici et tous les avis des jurés .

 

Voici la sélection du mois de juin:

Swap créatures fantastiques: Elfes et Magiciens (inscription)

Un swap, ça faisait longtemps!!! En plus il est organisé par Plumeline et Petitetrolle!  Et ma binôme est Jae-Lou! Ca promet!!!

Présentation des organistraices et informations ci-dessous :

 

 

Que faut-il faire pour bien se préparer à cette aventure ?

1.    Comment bien préparer son paquetage ?

Un colis est avant tout une invitation au voyage que ce soit à travers son contenu que lui-même. Le colis doit donc refléter  le thème abordé lors de cette exploration et être travaillé avec soin.

2. Vous inscrire : Ptitetrolle a déjà cloué quelques parchemins d’inscription sur toutes les panneaux d’affichage disponibles près des tavernes, des Grandes Bibliothèques et des Librairies !!!

Pour participer à ce Swap (échange de colis entre deux personnes), il suffira de vous inscrire sur le topic de ce swap sur Livraddict ou de faire un commentaire sur le blog de Ptitetrolle ou sur celui de Plumeline pour signaler votre envie de participer. Check!

3. Avec qui partirez vous pour cette aventure ?
 (Cette expédition nécessite la compagnie d’une personne de confiance) Avec Jae-Lou !

Ce voyage fort dangereux nécessite la présence d’un Compagnon de confiance. Il vous faudra donc vous inscrire avec le nom de votre frère ou sœur d’armes.
Vous pouvez donc le faire avec un(e) ami(e) livraddictien(ne) ou encore un membre vivant près de chez vous.

4. Prendre des précautions pour partir à la découverte de ces créatures magnifiques et immortelles  : le contenu de votre sac (Les baluchons devront être préparés avec soin car ce voyage s’annonce des plus périlleux !)

Pour ce swap, le thème proposé est « Elfes et Magiciens », cela signifie que vous avez trois possibilités :
– Vous souhaitez que votre colis soit dédié entièrement aux Elfes.
– Vous préférerez que votre colis soit uniquement composé d’éléments en référence au monde des Magiciens.
– Vous aimeriez que votre colis reflète la diversité des cultures elfiques et magiciennes.
Cela devra être précisé dans votre questionnaire !

Dans tous les cas, votre colis devra être composé de :

– 2 ou 3 romans en lien avec le thème choisi par votre compagnon de voyage (que ce soit des recueils de poésie, un herbier des Plantes à ne surtout pas cueillir en contrée magique ou un dictionnaire des Langues Anciennes et Eternelles – un certain Tolkien aurait réussi à en écrire un)

 Un marque-page sur le thème choisi

– Des gourmandises (Une fois encore, je pense qu’il n’est pas nécessaire de préciser que les Contrées Magiques sont réputées pour le côté très instable de leur Faune et de leur Flore – ne comptez donc pas sur le fruit de votre cueillette ou de votre Chasse pour vous nourrir, vous risqueriez d’être surpris)

– Une petite surprise en rapport avec le thème du Swap (Un petit rappel, pour le cas où vous reviendrez, vérifiez bien la listes des Ingrédients autorisés par le Comité – Il est inutile de vous rappelez que les Chants ne peuvent être enregistrés donc ne prévoyez pas de dictaphone)
5. Les dates du voyage (Prévoyez l’aller. Si vous êtes du genre optimiste, pensez potentiellement à prévoir aussi le retour. Sinon, ne vous encombrez pas)

–    21 Juin : Fin des Inscriptions
–    22 Juin au 16 Septembre : Préparatifs de vos paquetages
–    Du 10 Septembre au 17 Septembre : Envoi des colis
–    21 Septembre : Ouverture des colis

6. Le parchemin d’inscription (à déposer sur la table près de la cheminée dans la Grande Salle des Livres d’Antan – Section Poésie)

Votre inscription sera validée par Ptitetrolle après que vous vous soyez inscrit(e) avec votre compagnon et que vous ayez  écrit un article sur votre blog (n’oubliez pas de mettre nous donner votre lien sur le topic).
A partir de cette validation, vous pourrez échanger votre questionnaire avec votre compagnon d’expédition.

 

A bientôt pour découvrir nos colis 🙂 

Evil eater Tome 1 Issei Eifuku, Kojino

ID :

Scénario : Issei EIFUKU, dessin : KOJINO – Dition : KI-OON collection : Seinen – Parution : 10/04/2014 – 215 pages – Prix : 7,65 € – Genre : manga, seinen

Quatrième de couverture :

Dans un Tokyo futuriste, les dernières découvertes scientifiques permettent de ramener les morts à la vie. Le hic ? Pour chaque personne qui revient, une autre doit être sacrifiée. Les autorités ont donc décidé de réserver cette avancée technologique au système judiciaire : désormais, on peut condamner les meurtriers à mort pour ressusciter leurs victimes. Mais les revenants, les Returners, comme on les appelle, sont souvent contaminés par un “bug”, une anomalie psychologique qui exacerbe les sentiments négatifs.

Jalousie, haine, colère, désir de vengeance font parfois d’eux des bombes à retardement plus dangereuses encore pour la société que les criminels envoyés à l’échafaud… Pour désamorcer ces situations potentiellement catastrophiques, le gouvernement utilise des fonctionnaires d’un genre nouveau, les Sorceristes, capables de plonger dans la conscience des malades et de déraciner le mal qui les ronge. Les agents Nagumo et Amagi sont de ceux-là. Et ils n’ignorent pas que le subconscient de leurs cibles peut aussi devenir un piège mortel…

Je ne trouve pas beaucoup de mangas qui me plaisent. Quand Libfly a proposé de recevoir celui-ci dans le cadre de leur désherbage de printemps, j’ai sauté sur l’occasion tant le résumé était alléchant.

Mon ressenti :

Dans les mangas, j’ai souvent un gros blocage au niveau des dessins. Là ce ne fût pas le cas, car les personnages sont bien dessinés et ce entièrement. D’ailleurs le dessin est centré sur les personnages et l’on voit peu les fonds en général. Quand le dessin dépasse le cadre des personnages, c’est souvent quand ils pratiquent le sorcérisme et là il y a des monstres et des images dans tous les sens. Pour bien visualiser la scène dans ces moments là, j’aurais bien voulu des dessins plus grands et des pages plus grandes pour pouvoir tout voir. J’ai eu l’impression qu’il y avait presque trop de choses pour mes yeux et que je n’arrivais pas à tout voir. Ceci dit, cela allait bien avec ces moments particuliers où le sorcériste affronte le « bug » abrité dans le subconscient des returners.

Passé le contact avec les premiers dessins, je suis rentrée dans l’histoire sans problème. Ce fût assez facile car le principe du sorcérisme est expliqué dès le départ. Le concept est assez intéressant, une vie ressuscitée pour une vie supprimée. Mais ces personnes ressuscitées ne s’en sortent pas indemnes… cela paraît même logique. Les sorcéristes ont pour mission de chasser et de détruire ces bugs. Le lecteur suit donc une équipe de deux sorcéristes, l’agent Nagumo qui les « visualise » et une débutante, l’agent Amagi, qui les « mange ». Après la découverte de ce binôme et de leurs actions, la lecture est devenue un peu répétitive. Le manga compte 6 chapitres et à chaque chapitre le concept du sorcérisme était réexpliquée. Mais quand je commençais à trouver le manga moins intéressant (encore une répétition de : un returner à débugger), plus d’informations sur le passé des deux agents ont été dévoilées et ma curiosité piquée. J’ai donc terminé ma lecture en ayant envie de l’enchaîner avec la suite, qui n’est malheureusement pas encore parue.

Au final, une découverte passionnante qui donne envie d’enchaîner les tomes, malgré quelques répétitions.

 

 n°23

A la grâce des hommes de Hannah Kent

ID :

Auteur : Hannah Kent – Edition : Presses de la Cité – Parution : 15/05/2014 – 396 pages – Prix : 21€ – Genre : historique

Quatrième de couverture :

Dans le nord de l’Islande, en 1829, Agnes Magnúsdóttir est condamnée à mort pour l’assassinat de son amant, Natan Ketilsson. En attendant que la sentence soit exécutée, Agnes Magnúsdóttir est placée en résidence surveillée à Kornsá, dans la ferme de l’agent de sécurité du canton, Jon Jonsson, avec sa femme et leurs deux filles. Horrifiées à l’idée d’héberger une criminelle, les membres de la famille évitent tout contact avec Agnes, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Seul Totti, le jeune révérend que la meurtrière a choisi comme guide spirituel pour la préparer à sa fin prochaine, tente de la comprendre. Alors que les mois passent, contraints de partager le quotidien, de travailler côte à côte cette terre gelée et hostile, le fermier et les siens se laissent peu à peu apprivoiser par la condamnée. Encouragée par le pasteur, Agnes livre le récit de sa vie, de son amour pour Natan, et des semaines qui ont conduit au drame, laissant entrevoir une vérité qui n’est pas forcément celle que tous pensaient connaître. Inspiré de la véritable histoire d’Agnes Magnúsdóttir, la dernière femme condamnée à mort en Islande, A la grâce des hommes est un roman sur la vérité, celle que nous croyons savoir et celle à laquelle nous voulons croire.

 

Voici un livre découvert grâce à Babelio et aux Presses de la cité dans le cadre d’un masse critique. Une occasion unique pour découvrir des livres que je n’aurais peut être pas eu entre les mains.

 

Mon ressenti :

Le début du livre est un brin déroutant et m’a demandé un petit temps d’adaptation. Il alterne entre le récit de la captivité de Agnes Magnúsdóttir, mais narré par différents personnages, dont Agnes, et la lecture de documents officiels d’archive en relation avec l’affaire. Passé cela,  j’ai lu avec attention l’histoire d’Agnes, mais j’ai surtout apprécié la découverte de la vie en Islande au début du XIXème siècle. Une vie très rude, plutôt une survie même. Coupable ou non coupable ? Le lecteur peut se poser la question, mais je n’ai pas trouvé que c’était l’élément le plus important de l’histoire. Au fil des pages, on en apprend plus sur Agnes, mais l’on voit aussi des relations se nouer entre ses « gardiens », le pasteur sensé lui faire expier ses péchés… et on en découvre toujours plus sur l’Islande, la vie des fermiers dans leur maison en tourbe, la vie rythmée par les saisons. Même si la vie d’Agnes est romancée, elle semble très probable, ainsi que sa fin.

L’écriture de Hannah Kent est facile à lire. J’ai trouvé intéressante sa façon de faire narrer l’histoire par différents personnages et d’alterner avec des documents officiels. Cela rythme bien le récit.

Agnes est une femme intéressante, « trop » cultivée pour sa situation (servante dans des fermes),elle le paiera très cher. Le récit de sa vie nous fait découvrir la hiérarchisation de la société en Islande et il est facile de se prendre d’affection pour elle, bien que certaines de ses réactions nous fasse réviser notre jugement sur son caractère et son éventuelle culpabilité. Qui est Agnes ? Nous ne le saurons jamais.

Au final, j’ai trouvé cette lecture très intéressante,surtout par la découverte de la vie en Islande au début du 19ème siècle.

« Je ne dis rien. Je suis résolue à me fermer au monde. Je veux endurcir mon coeur et m’accrocher à ce qui ne m’a pas été encore volé. Je ne me laisserai pas glisser vers le néant. Je me retiendrai à ce que je suis, je le garderai contre moi, je fermerai les poings sur tout ce que j’ai vu, senti et entendu – les poèmes que j’ai composé en lessivant, en fauchant ou en cuisinant jusqu’à en avoir les paumes à vif, les sagas que je connais par coeur. Tout cela, je l’emporterai sous l’eau avec moi. Mes mots ne seront plus que des bulles d’air. Nul ne pourra les retenir. Ceux qui me regarderont verront une putain, une folle, une meurtrière, une créature qui rougit l’herbe de sang et rit à gorge déployée, la bouche pleine de terre. Ils prononceront le mot « Agnès » et verront une sorcière, une araignée prise dans sa propre toile. Ou un agneau encerclé par les corbeaux, bêlant pour appeler sa mère. Mais ils ne me verront pas, moi. Je ne serai pas là. »

« Nous ne manquions de rien,contrairement à Gudrúnarstadir, à Gafl ou à Gilsstadir, où j’avais souffert de la faim. Là-bas, il m’était même arrivé de devoir nourrir les gamins avec des bouts de chandelle et de mâchonner un peu de cuir bouilli pour tromper mon estomac! »