Quatrième de couverture :

Avec toutes leurs responsabilités, Mercy et Adam n’ont pas une minute à eux. Alors quand ils parviennent enfin à prendre quelques jours de vacances dans ce charmant camping au bord de la Columbia, ils n’ont qu’une idée en tête : être au calme et ensemble.

Mais le repos est de courte durée pour les amoureux, car une menace rôde dans les eaux troubles du fleuve et Mercy est la seule à pouvoir la contrer.
Une mission qui pourrait bien jeter une lumière nouvelle sur les origines de la jeune femme…

 

Ce sixième opus de la saga de Mercy Thomson, va me donner l’occasion de parler d’une série de bit-Lit que j’adore (une de mes préférées d’ailleurs).

En bref : On retrouve notre héroïne Mercy, qui peut se changer en coyote et son amoureux Adam, chef d’une meute de loup Garou (ils ont mis les cinq précédents tome à se mettre ensemble). Contrairement à certains des opus précédents, il y a peu d’interaction avec les vampires et peu, au départ, avec les faes. Cette fois-ci Mercy va être confrontée à son héritage, découvrir ses origines et son père.

Bien entendu il y a une intrigue avec un mystère à résoudre et une bestiole à dézinguer, comme un peu dans tous les tomes. Patricia Briggs nous présente à chaque fois de nouvelles créatures. Celles-ci sont toujours bien intégrées dans l’histoire et dans le monde de Mercy. Leur existence semble plausible, même si elles sont acadabrantesques (diraient les guignols).  Ce qui m’a vraiment plus c’est que l’histoire soit centrée sur Mercy et ses origines indiennes (Amérique du nord). Mercy est notre héroïne depuis le premier tome et au final, à part son enfance et adolescence, on ne connaît pas grand-chose d’elle et des porteurs de peaux. Aux intrigues classiques de bit-lit se mêlent des légendes indiennes. Cela change carrément, cela peut plaire ou pas. Pour ma part j’ai adoré!

D’une manière générale pourquoi j’adore cette série? Cela concerne ce livre mais également les précédents. L’héroïne est attachante et a du caractère. J’aime beaucoup toutes les anecdotes liées à son travail de mécanicienne. Les vampires ne sont pas de gentils beaux gosses mais des êtres mortellement dangereux (c’est plus logiques je trouve). Les faces s’avèrent également mortellement trompeurs et les fréquenter n’est pas sans risque. De plus la relation d’une coyote avec des loups garous apporte pleins d’anecdotes sympas. Dans chaque livre il y a un mystère à résoudre, ce n’est pas banalement une suite du premier. Il y a du vrai contenu et pas des centaines de page sur la joie des relations charnelles entre adultes consentant. Ce n’est pas mièvre pour deux sous.

J’adore!