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Dessinateur : Joël Parnotte, Scénariste : Xavier Dorison, Coloriste : Joël Parnotte  –  Editions Dargaud – Parution : 02/10/2015 – 96 pages – Prix :  16.45  € – Genre : aventure, historique

 

Quatrième de couverture :

1537. Au fin fond des montagnes perdues du Jura, un envoyé de l’Église exacerbe la haine religieuse de montagnards catholiques afin qu’ils lancent une chasse à l’homme contre un jeune protestant et son guide. Leur crime ? Vouloir faire passer une Bible traduite en français jusqu’en Suisse pour la faire imprimer. Une hérésie ! Commence une traque impitoyable : à deux contre trente, le destin du jeune homme et du vieux Hans Stalhoffer semble scellé. Sauf que Hans n’est pas une proie comme les autres ; il est l’ancien maître d’armes de François Ier… Et la proie est bien décidée à devenir le chasseur.

Mon avis :

Nouvelle édition de la BD fait son festival sur PriceMinister ! Cette année encore je me suis laissée tenter par l’évènement qui me permet de découvrir de nouvelles bandes dessinées. J’ai craqué pour la couverture et le pitch du maître d’armes, au programme moyen-âge, baston, traque en montagne… de quoi passer un bon moment.

Mais, malheureusement, déception à la lecture. Certes on retrouve bien les éléments annoncés : de la baston, euh Il n’y aurait pas que ça d’ailleurs ? ; moyen-âge, oui certes on y est (enfin à la fin) et en pleine guerre de religion, mais au final ça aurait pu se passer un peu n’importe quand ; traque en montagne, tient ça me ferait presque penser à Cliffhanger avec le héros de la mort qui tue, qui fait des trucs énooooorme en montagne. De quoi faire un bon film d’action, c’est clair.

Même si j’aime bien les BD sanglantes, les histoires violentes, au final je me suis un peu ennuyée (pourtant je vous jure, les têtes décapitées ça me fait rire au cinéma). La tentative de faire imprimer une bible en français (et pas en latin), les oppositions protestants-catholiques, aurient pu donner du corps au récit, mais j’ai trouvé que l’histoire se résumait à une chasse à l’homme.

Côté dessin, je suis un peu plus mitigée. La plupart du temps j’ai trouvé ce que la couverture m’avait laissé entrevoir : des couleurs collant à l’ambiance du récit, des personnages dont on devine les émotions, un dessin précis, très esthétique.

Mais malheureusement, il y a quelques cases où toutes ces qualités disparaissent, où les visages ne sont qu’esquissés (ce qui me gêne parfois dans les mangas).

Pour conclure, cette bande dessinée s’annonçait comme un bon divertissement. Malheureusement, je suis totalement passée à côté du scénario (de l’action certes, mais de l’ennui aussi) et j’ai été parfois déçue du dessin. Dommage.